La sédentarité, l’obésité, le manque de pratiques d’activités physiques et l’alimentation malsaine, sont encore de vieilles habitudes des populations saint-louisiennes selon des études de Pr. Abdou Kane. Ces dernières ont montré que plus de 56% de la population de Saint-Louis, ne bouge pas assez et, est sédentaire.
Les 48% de la population sont victimes d’obésité et 46% des Saint-Louisiens sont hypertendus. Des comportements qui favorisent malheureusement, la maladie du diabète. Malgré les nombreuses campagnes de sensibilisation et les journées de dépistage organisées par l’Association des diabétiques de Saint-Louis, la maladie continue toujours de gagner du terrain. Raison pour laquelle, depuis des années, les responsables de l'association et leurs partenaires, œuvrent nuit et jour, pour renverser la tendance.
D'ailleurs, des études menées par des spécialistes, ont démontré que Saint-Louis a le taux le plus élevé de prévalence de diabète, avec près de 40.000 personnes atteintes. « La prévalence du diabète est à l’ordre de près de 14% au niveau régional. Ce qui donne le taux le plus élevé du pays et dépassant largement, le taux national estimé à 3,4%. Pis, les chiffres de la région vont crescendo. Une situation alarmante qui doit préoccuper chacun d’entre nous », a insisté le président régional de l'Association des diabétiques de Saint-Louis.
Pour Doudou Diop, ce qui inquiète le plus les malades, ce sont les complications qui peuvent découler du diabète, si l'on n'y prend garde. « Sans stresser les populations, les diabétiques peuvent être victimes d’amputations, d’insuffisances rénales, d’hypertensions artérielles, de cécité, entre autres. Raison pour laquelle de nombreuses campagnes de sensibilisation et des séances d’explication sont toujours organisées par l’Association et les partenaires,pour ralentir la progression de la maladie. Mais avec les professionnels de la santé, nous travaillons en parfaite collaboration, pour qu’il y ait moins de complications possibles chez les malades », a-t-il déclaré.
La région Nord réclame un centre
Pour rester dans le registre du thème « Accès aux soins pour traiter le diabète » de la Journée mondiale du diabète 2022, les malades diabétiques de Saint-Louis exhortent les autorités sanitaires à doter Saint-Louis, d'un centre régional de traitement fonctionnel. « On ne comprend pas que la région de Saint-Louis ait le taux le plus élevé du diabète au Sénégal et ne parvient toujours pas à disposer de centre malgré nos multiples demandes. Pourtant, des centres sont érigés dans des régions moins touchées que la région Nord, avec souvent des taux de moins de 3%.
C’est la politique du ministère de la Santé que nous ne comprenons pas, parce que cette situation ne se justifie pas», a expliqué M. Diop. Avant d'inviter les malades à se rapprocher des spécialistes de la santé et d'éviter de recourir aux tradipraticiens véreux qui ne cherchent qu’à se remplir les poches.
« Le diabète est soigné par des spécialistes et non par des charlatans, parce que la maladie mal traitée occasionne des conséquences désastreuses. Donc, le malade doit prendre toutes les dispositions qui s’imposent pour éviter de compliquer son cas», a-t-il rappelé.
Pour Caroline Garrick Ngouamba, vice-présidente de l'Association des diabétiques de la région, le diabète est contraignant, mais il faut accepter sa maladie pour bien se soigner. " Je vis bien avec ma maladie que j'ai découverte en 2002, au cours d'une grossesse. C'est pourquoi je ne cesse de sensibiliser les populations sur l'importance du dépistage surtout chez la femme. Puisque toutes les études ont démontré que la gente féminine est la plus touchée", a-t-elle conclu.
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Les 48% de la population sont victimes d’obésité et 46% des Saint-Louisiens sont hypertendus. Des comportements qui favorisent malheureusement, la maladie du diabète. Malgré les nombreuses campagnes de sensibilisation et les journées de dépistage organisées par l’Association des diabétiques de Saint-Louis, la maladie continue toujours de gagner du terrain. Raison pour laquelle, depuis des années, les responsables de l'association et leurs partenaires, œuvrent nuit et jour, pour renverser la tendance.
D'ailleurs, des études menées par des spécialistes, ont démontré que Saint-Louis a le taux le plus élevé de prévalence de diabète, avec près de 40.000 personnes atteintes. « La prévalence du diabète est à l’ordre de près de 14% au niveau régional. Ce qui donne le taux le plus élevé du pays et dépassant largement, le taux national estimé à 3,4%. Pis, les chiffres de la région vont crescendo. Une situation alarmante qui doit préoccuper chacun d’entre nous », a insisté le président régional de l'Association des diabétiques de Saint-Louis.
Pour Doudou Diop, ce qui inquiète le plus les malades, ce sont les complications qui peuvent découler du diabète, si l'on n'y prend garde. « Sans stresser les populations, les diabétiques peuvent être victimes d’amputations, d’insuffisances rénales, d’hypertensions artérielles, de cécité, entre autres. Raison pour laquelle de nombreuses campagnes de sensibilisation et des séances d’explication sont toujours organisées par l’Association et les partenaires,pour ralentir la progression de la maladie. Mais avec les professionnels de la santé, nous travaillons en parfaite collaboration, pour qu’il y ait moins de complications possibles chez les malades », a-t-il déclaré.
La région Nord réclame un centre
Pour rester dans le registre du thème « Accès aux soins pour traiter le diabète » de la Journée mondiale du diabète 2022, les malades diabétiques de Saint-Louis exhortent les autorités sanitaires à doter Saint-Louis, d'un centre régional de traitement fonctionnel. « On ne comprend pas que la région de Saint-Louis ait le taux le plus élevé du diabète au Sénégal et ne parvient toujours pas à disposer de centre malgré nos multiples demandes. Pourtant, des centres sont érigés dans des régions moins touchées que la région Nord, avec souvent des taux de moins de 3%.
C’est la politique du ministère de la Santé que nous ne comprenons pas, parce que cette situation ne se justifie pas», a expliqué M. Diop. Avant d'inviter les malades à se rapprocher des spécialistes de la santé et d'éviter de recourir aux tradipraticiens véreux qui ne cherchent qu’à se remplir les poches.
« Le diabète est soigné par des spécialistes et non par des charlatans, parce que la maladie mal traitée occasionne des conséquences désastreuses. Donc, le malade doit prendre toutes les dispositions qui s’imposent pour éviter de compliquer son cas», a-t-il rappelé.
Pour Caroline Garrick Ngouamba, vice-présidente de l'Association des diabétiques de la région, le diabète est contraignant, mais il faut accepter sa maladie pour bien se soigner. " Je vis bien avec ma maladie que j'ai découverte en 2002, au cours d'une grossesse. C'est pourquoi je ne cesse de sensibiliser les populations sur l'importance du dépistage surtout chez la femme. Puisque toutes les études ont démontré que la gente féminine est la plus touchée", a-t-elle conclu.
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