"S?il y a un corrompu en Amérique, pourquoi on ne dit pas que l?administration d?Obama est corrompue?", a demandé M. Wade, semblant de nouveau réagir à la publication, fin mai, d'un texte signé de l'ambassadrice des Etats-Unis à Dakar et intitulé "Sénégal et corruption".
Selon l'APS, le chef de l'Etat a ajouté: "S?il y a des corrompus en Allemagne, ou en France, etc. - j?ai des cas précis -, on ne dit pas le gouvernement et le peuple sont corrompus. S?il y a des corrompus en Afrique, il ne faut pas dire que les Africains sont corrompus".
"Il faut qu?on se décomplexe face à ceux qui nous font penser que nos pays sont corrompus. (...) Je ne peux pas l?accepter", a lancé M. Wade, au début de ce séminaire de trois jours, organisé conjointement par le Sénégal et l'Office des Nations unies contre la drogue et le crime (ONUDC).
Le chef de l'Etat a par ailleurs affirmé: "J?ai des ministres vertueux, je me trompe peut-être parce que je ne comprends pas comment un ministre peut s?enrichir. Peut-être que je suis un naïf".
Le président Wade, au pouvoir depuis dix ans, a déjà annoncé sa candidature pour un troisième mandat en 2012, année de son 86e anniversaire. Son fils Karim est l'un de ses ministres et apparaît de plus en plus souvent à son côté.
Au Sénégal, le thème de la corruption fait souvent les gros titres de la presse privée. Ces dernières semaines, des partis d'opposition, ONG et "mouvements citoyens" ont notamment demandé à l'Etat de lancer une enquête sur des "millions de dollars" qui pourraient avoir été payés comme commissions au moment de l'attribution d'une licence de téléphonie au groupe Sudatel en 2007.
L'an dernier, le Sénégal avait été marqué par l'affaire des 133.000 euros offerts par la présidence à un agent du Fonds monétaire international (FMI) à Dakar, en guise de "cadeau d'adieu".
M. Wade avait également dû défendre la gestion d'une agence nationale dirigée par son fils, très critiquée dans le livre d'un journaliste sénégalais (Abdou Latif Coulibaly, "Comptes et mécomptes de l'Anoci").
Selon l'APS, le chef de l'Etat a ajouté: "S?il y a des corrompus en Allemagne, ou en France, etc. - j?ai des cas précis -, on ne dit pas le gouvernement et le peuple sont corrompus. S?il y a des corrompus en Afrique, il ne faut pas dire que les Africains sont corrompus".
"Il faut qu?on se décomplexe face à ceux qui nous font penser que nos pays sont corrompus. (...) Je ne peux pas l?accepter", a lancé M. Wade, au début de ce séminaire de trois jours, organisé conjointement par le Sénégal et l'Office des Nations unies contre la drogue et le crime (ONUDC).
Le chef de l'Etat a par ailleurs affirmé: "J?ai des ministres vertueux, je me trompe peut-être parce que je ne comprends pas comment un ministre peut s?enrichir. Peut-être que je suis un naïf".
Le président Wade, au pouvoir depuis dix ans, a déjà annoncé sa candidature pour un troisième mandat en 2012, année de son 86e anniversaire. Son fils Karim est l'un de ses ministres et apparaît de plus en plus souvent à son côté.
Au Sénégal, le thème de la corruption fait souvent les gros titres de la presse privée. Ces dernières semaines, des partis d'opposition, ONG et "mouvements citoyens" ont notamment demandé à l'Etat de lancer une enquête sur des "millions de dollars" qui pourraient avoir été payés comme commissions au moment de l'attribution d'une licence de téléphonie au groupe Sudatel en 2007.
L'an dernier, le Sénégal avait été marqué par l'affaire des 133.000 euros offerts par la présidence à un agent du Fonds monétaire international (FMI) à Dakar, en guise de "cadeau d'adieu".
M. Wade avait également dû défendre la gestion d'une agence nationale dirigée par son fils, très critiquée dans le livre d'un journaliste sénégalais (Abdou Latif Coulibaly, "Comptes et mécomptes de l'Anoci").