Citant le Directeur de la Division de l'Immunisation au ministère de la Santé, la presse a informé de l'apparition de quatre cas de fièvre jaune dans le Sénégal Oriental. Mais le Dr Ousseynou Badiane n'a fait état que des infections enregistrées dans le district sanitaire de Kidira, dans la région de Tambacounda.
Au total, ce sont huit cas qui ont été recensés dernièrement au Sénégal entre la région de Tambacounda (4), de Kédougou (3) et de Matam (01).
Dans la région de Tambacounda, précisément à Kidira, le premier patient atteint est une femme de 40 ans, renseigne le bulletin d'informations de l'Organisation mondiale de la Santé (OMS) consulté à Dakaractu.
Le 31 octobre, un garçon de 08 ans repéré dans le même district est infecté. Il meurt de maladie le même jour. Le 12 novembre, un troisième cas est confirmé. C'est un homme de 23 ans qui, comme le patient de 08 ans, sera emporté par la fièvre jaune. Le 16 novembre, un quatrième cas qui se trouve être un garçon de 15 ans est confirmé dans le même district. L'Organisation mondiale de la Santé révèle que les deux décès sont survenus aux hôpitaux régionaux de Matam et de Tambacounda.
Joint par téléphone par Dakaractu, le Dr Dame Ndiaye, Médecin chef du district sanitaire de Kidira assure que les deux autres malades sont guéris. « À cela, il faut ajouter la non apparition de nouveaux cas depuis novembre », renchérit-il. Du côté de Kédougou où trois cas ont été enregistrés entre Saraya (2) et Kédougou (01), les nouvelles sont aussi rassurantes.
Mais ces guérisons n'empêchent pas l'impératif de mener une campagne de vaccination pour enrayer la menace d'une résurgence de l'épidémie. « Dès qu'il y a un cas, l'épidémie est déclarée », confie le Dr Fodé Danfakha à Dakaractu. C'est pour cette raison qu'une campagne de vaccination sera lancée au mois de février. « Les facteurs de risque sont toujours là », conforte le Dr Dame Ndiaye.
D'après l'OMS, la fièvre jaune est une maladie hémorragique virale aigüe qui est causée par des moustiques infectés.
Ses symptômes sont les suivants : fièvre, céphalées, ictère, myalgies, nausées, vomissements et fatigue. Elle se propage rapidement et peut avoir de graves conséquences sur la santé publique. La maladie ne peut être évitée que par l'administration d'une dose unique du vaccin antiamaril qui confère l'immunité à vie.
Au Sénégal, une campagne de vaccination de masse a eu lieu en 2007 et avait ciblé 3 millions de personnes. À Kédougou et Saraya, la couverture vaccinale était de 94,9% et de 94,8%. Néanmoins, l'OMS considère le risque de transmission endémique de la fièvre jaune élevé dans l'est du pays.
Toutefois, sur la base des informations en sa possession sur la situation actuelle de la maladie, l'Organisation mondiale de la Santé ne recommande pas de restrictions aux voyages et aux échanges commerciaux avec le Sénégal.
Au total, ce sont huit cas qui ont été recensés dernièrement au Sénégal entre la région de Tambacounda (4), de Kédougou (3) et de Matam (01).
Dans la région de Tambacounda, précisément à Kidira, le premier patient atteint est une femme de 40 ans, renseigne le bulletin d'informations de l'Organisation mondiale de la Santé (OMS) consulté à Dakaractu.
Le 31 octobre, un garçon de 08 ans repéré dans le même district est infecté. Il meurt de maladie le même jour. Le 12 novembre, un troisième cas est confirmé. C'est un homme de 23 ans qui, comme le patient de 08 ans, sera emporté par la fièvre jaune. Le 16 novembre, un quatrième cas qui se trouve être un garçon de 15 ans est confirmé dans le même district. L'Organisation mondiale de la Santé révèle que les deux décès sont survenus aux hôpitaux régionaux de Matam et de Tambacounda.
Joint par téléphone par Dakaractu, le Dr Dame Ndiaye, Médecin chef du district sanitaire de Kidira assure que les deux autres malades sont guéris. « À cela, il faut ajouter la non apparition de nouveaux cas depuis novembre », renchérit-il. Du côté de Kédougou où trois cas ont été enregistrés entre Saraya (2) et Kédougou (01), les nouvelles sont aussi rassurantes.
Mais ces guérisons n'empêchent pas l'impératif de mener une campagne de vaccination pour enrayer la menace d'une résurgence de l'épidémie. « Dès qu'il y a un cas, l'épidémie est déclarée », confie le Dr Fodé Danfakha à Dakaractu. C'est pour cette raison qu'une campagne de vaccination sera lancée au mois de février. « Les facteurs de risque sont toujours là », conforte le Dr Dame Ndiaye.
D'après l'OMS, la fièvre jaune est une maladie hémorragique virale aigüe qui est causée par des moustiques infectés.
Ses symptômes sont les suivants : fièvre, céphalées, ictère, myalgies, nausées, vomissements et fatigue. Elle se propage rapidement et peut avoir de graves conséquences sur la santé publique. La maladie ne peut être évitée que par l'administration d'une dose unique du vaccin antiamaril qui confère l'immunité à vie.
Au Sénégal, une campagne de vaccination de masse a eu lieu en 2007 et avait ciblé 3 millions de personnes. À Kédougou et Saraya, la couverture vaccinale était de 94,9% et de 94,8%. Néanmoins, l'OMS considère le risque de transmission endémique de la fièvre jaune élevé dans l'est du pays.
Toutefois, sur la base des informations en sa possession sur la situation actuelle de la maladie, l'Organisation mondiale de la Santé ne recommande pas de restrictions aux voyages et aux échanges commerciaux avec le Sénégal.
Source : https://www.dakarposte.com/Senegal-La-verite-sur-l...