Le Dialogue national avec les différentes forces vives de la nation s’ouvre ce mercredi 31 mai 2023, à 16h, à Dakar, au Palais de la République. Expression de la volonté du Chef de l’État, le Dialogue national constitue une exigence démocratique qui engage les différentes composantes de notre société. Divers représentants des acteurs politiques, économiques, sociaux, […]
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Le Dialogue national avec les différentes forces vives de la nation s’ouvre ce mercredi 31 mai 2023, à 16h, à Dakar, au Palais de la République. Expression de la volonté du Chef de l’État, le Dialogue national constitue une exigence démocratique qui engage les différentes composantes de notre société. Divers représentants des acteurs politiques, économiques, sociaux, culturels, des chefs religieux et coutumiers, des jeunes et des femmes vont se retrouver durant quelques jours pour des concertations. Plusieurs acteurs politiques ont ainsi donné leur accord afin de débattre autour de multiples questions. L’objectif du dialogue est d’échanger et de bâtir des consensus durables sur des questions majeures relatives à la vie nationale, et à l’avenir du pays.
Plusieurs organisations de la société civile prêtes à participer à la rencontre au lancement
Des membres de la société civile sont favorables au dialogue politique initié par le Chef de l’État. Ils n’écartent pas l’idée de participer à ces concertations nationales s’ils sont saisis officiellement. C’est l’avis du professeur Babacar Gueye, agrégé de Droit public et de Moundiaye Cissé, le Directeur exécutif de l’Ong 3D.
Des acteurs de la société civile ont souscrit à l’idée du Chef de l’État de convier à la table du dialogue toutes les forces vives de la Nation. Selon le professeur Babacar Guèye, joint au téléphone, cette initiative est fortement soutenue par des organisations de la société civile qui jouent un rôle de sentinelle dans la préservation de la paix et la consolidation de la démocratie. Estimant que des discussions doivent être amorcées, en permanence, entre pouvoir et opposition, le Professeur précise qu’ils attendent d’être officiellement conviés pour assister à ce cadre d’échanges. « Nous avons toujours milité pour le dialogue, nous y avons toujours participé. Mais je dois dire que nous n’avons pas encore reçu d’invitation, raison pour laquelle nous n’avons pas encore réfléchi sur les modalités de participation. Si l’État ne nous saisit pas officiellement, nous ne pourrons pas désigner un représentant à ces assises », a-t-il indiqué lors d’un entretien téléphonique.
Pour sa part, le Directeur exécutif de l’Ong 3 D, Moundiaye Cissé, a souligné que les chances pour la société civile de se joindre à ces concertations sont réelles. Pour lui, comme pour ses camarades, ils n’ont jamais été exclus de ces rencontres qui regroupent tous les protagonistes du jeu électoral. « Nous avons toujours œuvré pour la tenue de ce genre de rencontres, rien ne justifie que nous n’y participions pas. À part ceux qui sont à la F24 qui maintiennent leurs conditions, nous attendons les invitations qui se feront certainement par mail ou par téléphone », a annoncé M. Cissé.
Ce dernier exprime son optimisme quant aux choix du Chef de l’État sur une personnalité neutre et indépendante pour diriger les travaux prévus sur une quinzaine de jours. « Après le lancement officiel du dialogue, il reviendra au Président de la République de désigner un homme de consensus sur la base des recommandations des parties prenantes. On procédera, par la suite, à l’installation de la Commission cellulaire ou d’un comité en charge de plancher sur les points inscrits au menu des discussions, pendant le délai de 15 jours retenu », indique M. Cissé. À ses yeux, cette rencontre, qui s’ouvre le 31 mai, pourra induire des réformes importantes et élargir des perspectives pour la classe politique, à quelques mois de la présidentielle prévue en février 2024.
Matel BOCOUM
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