Le réseau des femmes sénégalaises pour la promotion de la planification familiale a organisé à Dakar, un atelier sur les objectifs affichés par l’État : parvenir à un taux d’utilisation de la contraception de 45% à l’horizon 2020. Les derniers chiffres officiels datent de 2017, ce taux était alors de 26%.
En effet, au Sénégal comme ailleurs, il n'est pas toujours facile pour les jeunes de parler de sexualité et de contraception. Ce rôle est comblé par des femmes : les badiénou gokh.
Dans ce centre de santé de Pikine, en banlieue de Dakar, Mariétou Diaw décrit sa mission, gestes à l’appui : « Il faut de gros yeux pour voir, de grandes oreilles pour écouter, et de grands yeux, mais une petite bouche pour être discrète ».
Choisies au sein du quartier, les badiénou gokh sont à la fois confidentes, conseillères et référentes pour les jeunes filles. « Elles ont peur de leur famille, elles ont honte de dire des choses sexuelles. Par exemple, elles vont faire un espacement des naissances, mais son mari ne veut pas. Je la conseille ou bien je pars avec elle voir son mari. Je dis : "Bon, prenez place, on va causer". »
Un système bien utile pour Awa, 26 ans, lors d’une infection sexuellement transmissible : « Ici au Sénégal, quand elles ont des complications, les jeunes filles ne peuvent pas aller directement à l'hôpital. Je suis allée la voir, elle m'a demandé de faire une visite, elle m’a mise en confiance pour aller à l’hôpital. Je me suis senti en confiance avec les badiénou gokh».
Le concept a été mis en place en 2010 par l’ancien président Abdoulaye Wade. Il a fait ses preuves, selon Nafy Dia Diop, responsable du service social du district sanitaire de Pikine. « Dans n'importe quel district, vous allez trouver des badiénou gokh. Ce sont elles vraiment qui nous viennent en appoint par rapport aussi à l'atteinte de nos objectifs. »
Formées par les centres de santé, respectées au sein de leur communauté, les badiénou gokh sont des bénévoles.
Source: RFI
En effet, au Sénégal comme ailleurs, il n'est pas toujours facile pour les jeunes de parler de sexualité et de contraception. Ce rôle est comblé par des femmes : les badiénou gokh.
Dans ce centre de santé de Pikine, en banlieue de Dakar, Mariétou Diaw décrit sa mission, gestes à l’appui : « Il faut de gros yeux pour voir, de grandes oreilles pour écouter, et de grands yeux, mais une petite bouche pour être discrète ».
Choisies au sein du quartier, les badiénou gokh sont à la fois confidentes, conseillères et référentes pour les jeunes filles. « Elles ont peur de leur famille, elles ont honte de dire des choses sexuelles. Par exemple, elles vont faire un espacement des naissances, mais son mari ne veut pas. Je la conseille ou bien je pars avec elle voir son mari. Je dis : "Bon, prenez place, on va causer". »
Un système bien utile pour Awa, 26 ans, lors d’une infection sexuellement transmissible : « Ici au Sénégal, quand elles ont des complications, les jeunes filles ne peuvent pas aller directement à l'hôpital. Je suis allée la voir, elle m'a demandé de faire une visite, elle m’a mise en confiance pour aller à l’hôpital. Je me suis senti en confiance avec les badiénou gokh».
Le concept a été mis en place en 2010 par l’ancien président Abdoulaye Wade. Il a fait ses preuves, selon Nafy Dia Diop, responsable du service social du district sanitaire de Pikine. « Dans n'importe quel district, vous allez trouver des badiénou gokh. Ce sont elles vraiment qui nous viennent en appoint par rapport aussi à l'atteinte de nos objectifs. »
Formées par les centres de santé, respectées au sein de leur communauté, les badiénou gokh sont des bénévoles.
Source: RFI