Écrit par Steven Addamah
Depuis, c’est la semaine dernière que ces manifestations ont atteint leur point culminant. Pneus brûlés, barricades dressées, routes obturées, la jeunesse sénégalaise ne décolérait pas. Devant cette montée de violence, les forces de l’ordre ont été contraintes à répondre à l’aide de lacrymogènes. Au cœur de cette ébullition, la rue a sûrement touché l’âme de ceux qu’elle considère comme principaux responsables de la crise énergétique : le président Abdoulaye Wade et son fils et ministre de l’Energie, Karim. En effet, le mercredi 26 Janvier, le domicile familial des Wade a été lapidé. Heureusement, ses résidents n’ont déploré que peu de dégâts. Mais, traumatisés, ceux-ci n’osaient plus mettre en marche leur groupe électrogène dans la soirée de peur de représailles.
Pourtant, la Sénélec a récemment signé un contrat avec l’EDF dans le but de mettre fin à cette crise. Mais, ce qui n’avait pas été dit tout haut, ce sont les délais qu’allaient exiger le rétablissement de l’électricité. Selon certaines indiscrétions, malgré ce partenariat, les problèmes énergétiques sénégalais ne pourront être totalement réglés que d’ici 2015. Pendant ce temps-là, les délestages, suivant de récentes estimations, continueront à grignoter 2,2 % du PIB sénégalais.
Depuis, c’est la semaine dernière que ces manifestations ont atteint leur point culminant. Pneus brûlés, barricades dressées, routes obturées, la jeunesse sénégalaise ne décolérait pas. Devant cette montée de violence, les forces de l’ordre ont été contraintes à répondre à l’aide de lacrymogènes. Au cœur de cette ébullition, la rue a sûrement touché l’âme de ceux qu’elle considère comme principaux responsables de la crise énergétique : le président Abdoulaye Wade et son fils et ministre de l’Energie, Karim. En effet, le mercredi 26 Janvier, le domicile familial des Wade a été lapidé. Heureusement, ses résidents n’ont déploré que peu de dégâts. Mais, traumatisés, ceux-ci n’osaient plus mettre en marche leur groupe électrogène dans la soirée de peur de représailles.
Pourtant, la Sénélec a récemment signé un contrat avec l’EDF dans le but de mettre fin à cette crise. Mais, ce qui n’avait pas été dit tout haut, ce sont les délais qu’allaient exiger le rétablissement de l’électricité. Selon certaines indiscrétions, malgré ce partenariat, les problèmes énergétiques sénégalais ne pourront être totalement réglés que d’ici 2015. Pendant ce temps-là, les délestages, suivant de récentes estimations, continueront à grignoter 2,2 % du PIB sénégalais.