Le collectif des sourds du Sénégal a réclamé la mise à disposition des ‘’interprètes de signes » dans les structures de santé et dans ‘’les programmes de télévision ».
Lors de la célébration ce jeudi, de la 20e édition de la semaine des sourds, Aminata Fall Mme Mbacké, présidente du collectif des sourds, a expliqué que l’affectation des ‘’interprètes de signes" dans les centres de santé permettra de faciliter la communication entre les acteurs de santé et les personnes sourdes, car ‘’99℅ des femmes sourdes meurent en donnant la vie faute de communication".
Le collectif des sourds revendique des ‘’interprètes de signes" dans les programmes de télévision, rappelant que le droit à l’information est un droit fondamental.
Si les autorités étatiques ont délivré une carte d’égalité des chances à tous les handicapés du pays, Mme Mbacké déploré le fait que cette carte ne soit pas encore opérationnelle.
Elle a aussi dénoncé le manque de moyens de la Direction générale de l’Action sociale.
‘’Nous voulions que notre direction de tutelle qui est la direction générale de l’action sociale soit dotée de moyens afin de pouvoir répondre à nos attentes », explique-t-elle.
Selon Yatma Fall, président de la Fédération des associations des personnes handicapées, l’Etat doit mettre en place, ‘’un fonds d’appui pour lutter contre la mendicité des jeunes sourds" .
Venu présider la rencontre qui marque sa première sortie officielle après sa nomination, Abdoulaye Diouf Sarr, Ministre de la Santé et de l’Action sociale se dit conscient que ‘’la faiblesse du taux d’analphabétisme des sourds ne favorise pas leur insertion économique ».
Lors de la célébration ce jeudi, de la 20e édition de la semaine des sourds, Aminata Fall Mme Mbacké, présidente du collectif des sourds, a expliqué que l’affectation des ‘’interprètes de signes" dans les centres de santé permettra de faciliter la communication entre les acteurs de santé et les personnes sourdes, car ‘’99℅ des femmes sourdes meurent en donnant la vie faute de communication".
Le collectif des sourds revendique des ‘’interprètes de signes" dans les programmes de télévision, rappelant que le droit à l’information est un droit fondamental.
Si les autorités étatiques ont délivré une carte d’égalité des chances à tous les handicapés du pays, Mme Mbacké déploré le fait que cette carte ne soit pas encore opérationnelle.
Elle a aussi dénoncé le manque de moyens de la Direction générale de l’Action sociale.
‘’Nous voulions que notre direction de tutelle qui est la direction générale de l’action sociale soit dotée de moyens afin de pouvoir répondre à nos attentes », explique-t-elle.
Selon Yatma Fall, président de la Fédération des associations des personnes handicapées, l’Etat doit mettre en place, ‘’un fonds d’appui pour lutter contre la mendicité des jeunes sourds" .
Venu présider la rencontre qui marque sa première sortie officielle après sa nomination, Abdoulaye Diouf Sarr, Ministre de la Santé et de l’Action sociale se dit conscient que ‘’la faiblesse du taux d’analphabétisme des sourds ne favorise pas leur insertion économique ».