« Ils (les 24 homosexuels) ont été libérés dans la soirée du vendredi 25 décembre après la levée de leur garde à vue et avant même leur présentation au procureur de la République », confirme à AfriSCOOP, une source proche du dossier.
Dans la nuit de jeudi à vendredi, un réveillon entre homosexuels retranchés dans une maison louée pour la circonstance dans le village de Saly Niax Niaxal, a tourné au vinaigre. Alors qu’ils espéraient passer ensemble la soirée avec des amis français, cette minorité sexuelle a été appréhendée par des policiers et conduite au commissariat de Diamaguène. Ils ont été alors accusés d’ « activités homosexuelles et de participation à une soirée non autorisée », et mis en grade à vue avant d’être relâchés par la police. « L’affaire n’est pas finie car, nous avons ouvert une enquête pour situer les responsabilités dans ce dossier. Vous n’êtes pas sans savoir que l’homosexualité est un dossier très sensible dans notre pays », rassure la source.
Au Sénégal, pays majoritairement musulman, l’homosexualité est interdite et passible de cinq ans de prison. En janvier 2009, neuf homosexuels sénégalais avaient été condamnés à 8 ans de réclusion pour « acte impudique et contre nature et association de malfaiteurs ». Mais, ils ont été libérés en avril après que la Cour d’appel ait annulé la procédure.
Des organisations de défense des droits de l’Homme ont récemment voulu lancer le débat sur la « dépénalisation totale » de cette pratique sexuelle au Sénégal. Mais, les autorités ont balayé d’un revers de main, cette éventualité.
« Pas question de dépénaliser l’homosexualité au Sénégal, un pays qui a ses croyances religieuses et sociologiques et où l’écrasante majorité de la population croit en Dieu et en l’Islam », martelait le 10 décembre, Madické Niang, le ministre sénégalais des Affaires étrangères.
AfriSCOOP
Dans la nuit de jeudi à vendredi, un réveillon entre homosexuels retranchés dans une maison louée pour la circonstance dans le village de Saly Niax Niaxal, a tourné au vinaigre. Alors qu’ils espéraient passer ensemble la soirée avec des amis français, cette minorité sexuelle a été appréhendée par des policiers et conduite au commissariat de Diamaguène. Ils ont été alors accusés d’ « activités homosexuelles et de participation à une soirée non autorisée », et mis en grade à vue avant d’être relâchés par la police. « L’affaire n’est pas finie car, nous avons ouvert une enquête pour situer les responsabilités dans ce dossier. Vous n’êtes pas sans savoir que l’homosexualité est un dossier très sensible dans notre pays », rassure la source.
Au Sénégal, pays majoritairement musulman, l’homosexualité est interdite et passible de cinq ans de prison. En janvier 2009, neuf homosexuels sénégalais avaient été condamnés à 8 ans de réclusion pour « acte impudique et contre nature et association de malfaiteurs ». Mais, ils ont été libérés en avril après que la Cour d’appel ait annulé la procédure.
Des organisations de défense des droits de l’Homme ont récemment voulu lancer le débat sur la « dépénalisation totale » de cette pratique sexuelle au Sénégal. Mais, les autorités ont balayé d’un revers de main, cette éventualité.
« Pas question de dépénaliser l’homosexualité au Sénégal, un pays qui a ses croyances religieuses et sociologiques et où l’écrasante majorité de la population croit en Dieu et en l’Islam », martelait le 10 décembre, Madické Niang, le ministre sénégalais des Affaires étrangères.
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