Pourtant, dire qu’ils s’étaient inféodés au Guide est une lapalissade. Couardise ou prudence ? nous-sommes nous interrogé dans notre grille de lecture du vendredi 13 mai 2011 titrée Kadhafi abandonné par sa cour.
En tous les cas, les présidents africains ne se contentent plus de ne pas défendre le roi des rois d’Afrique. On reçoit ses ennemis. On va même jusqu’à les reconnaître. C’est le cas de papi Wade, qui a reçu le jeudi 19 mai dernier le Conseil national de transition libyen (CNT). En effet, ceux qu’on appelle les « insurgés » ont envoyé deux émissaires à Dakar.
A la fin de l’audience avec le chantre du Sopi, un communiqué dans lequel Wade reconnaît le chef du CNT, « Moustapha Abdeljalil, et les forces politiques qu’il représente comme constitutifs de l’opposition historique et légitime » en Libye a été élu.
Pour le président sénégalais, le processus engagé est « irréversible ». Raison pour laquelle il a prodigué des conseils au CNT sur la gestion de la période à venir : le successeur d’Abdou Diouf propose la convocation d’une conférence nationale, d’une assemblée constituante et l’organisation d’élections.
Une nouvelle position de Dakar qui tranche complètement avec celle affichée dans un passé récent et la prudence dont fait montre l’Afrique subsaharienne dans son ensemble depuis le début de la crise, même si le voisin gambien avait devancé Gorgui dans cette entreprise.
On est donc en droit de se demander ce qui s’est passé entre-temps pour que Gorgui change son fusil d’épaule. Car, très vite après le début de la crise, les autorités sénégalaises avaient également appelé à un cessez-le-feu et à des négociations.
Sans oublier que Wade et Kadhafi ont souvent été perçus comme des alliés en raison de leur combat commun au sein de l’Union africaine pour la création des Etats-Unis d’Afrique. Un revirement qui est peut-être dû à la situation sans issue de l’enfant terrible de Syrte, d’autant plus qu’il n’est nul besoin de voler au secours d’un type ubuesque qui, pis est vomi par les puissants de ce monde. Gorgui serait-il donc de ceux qui préfèrent être du côté des vainqueurs ?
L’Observateur Paalga
En tous les cas, les présidents africains ne se contentent plus de ne pas défendre le roi des rois d’Afrique. On reçoit ses ennemis. On va même jusqu’à les reconnaître. C’est le cas de papi Wade, qui a reçu le jeudi 19 mai dernier le Conseil national de transition libyen (CNT). En effet, ceux qu’on appelle les « insurgés » ont envoyé deux émissaires à Dakar.
A la fin de l’audience avec le chantre du Sopi, un communiqué dans lequel Wade reconnaît le chef du CNT, « Moustapha Abdeljalil, et les forces politiques qu’il représente comme constitutifs de l’opposition historique et légitime » en Libye a été élu.
Pour le président sénégalais, le processus engagé est « irréversible ». Raison pour laquelle il a prodigué des conseils au CNT sur la gestion de la période à venir : le successeur d’Abdou Diouf propose la convocation d’une conférence nationale, d’une assemblée constituante et l’organisation d’élections.
Une nouvelle position de Dakar qui tranche complètement avec celle affichée dans un passé récent et la prudence dont fait montre l’Afrique subsaharienne dans son ensemble depuis le début de la crise, même si le voisin gambien avait devancé Gorgui dans cette entreprise.
On est donc en droit de se demander ce qui s’est passé entre-temps pour que Gorgui change son fusil d’épaule. Car, très vite après le début de la crise, les autorités sénégalaises avaient également appelé à un cessez-le-feu et à des négociations.
Sans oublier que Wade et Kadhafi ont souvent été perçus comme des alliés en raison de leur combat commun au sein de l’Union africaine pour la création des Etats-Unis d’Afrique. Un revirement qui est peut-être dû à la situation sans issue de l’enfant terrible de Syrte, d’autant plus qu’il n’est nul besoin de voler au secours d’un type ubuesque qui, pis est vomi par les puissants de ce monde. Gorgui serait-il donc de ceux qui préfèrent être du côté des vainqueurs ?
L’Observateur Paalga