Un groupement d’entreprises dirigé par Vinci Construction sera le principal artisan du barrage hydro-électrique de Sambangalou situé dans le sud-est du Sénégal. Le géant français vient de signer un contrat de 254 milliards de francs CFA (388 millions d’euros) avec l’Organisation de mise en valeur du fleuve Gambie (OMVG) qui regroupe la Gambie, la Guinée, la Guinée-Bissau et le Sénégal, annonce un communiqué du constructeur sur son site internet.
D’une capacité de 128 mégawatts sur une hauteur de 91 mètres, ce barrage hydro-électrique sera fonctionnel après 48 mois de travaux qui seront entamés au cours du premier semestre de l’année 2021. Il « permettra la production d’une énergie renouvelable, le développement de l’irrigation des terres agricoles ainsi que l’approvisionnement en eau potable des localités environnantes », informe la note susmentionnée. Qui ajoute également que « 1000 personnes (seront) recrutées et formées », notamment « au pic de l’activité ».
« L’électricité produite sera distribuée au travers du réseau électrique des 4 pays membres de l’OMVG, pour lequel Vinci Energie déploie actuellement plusieurs centaines de kilomètres de lignes à haute tension. »
Selon les termes du contrat signé avec l’OMVG, Vinci Construction s’est engagé à céder aux populations locales « la station d’eau potable installée dans le cadre du projet » tandis que « les bâtiments du chantier seront offerts aux écoles » des zones environnantes. En parallèle, « les ingénieurs du groupement interviendront lors de formations au lycée technique de Kédougou. »
Ce projet est détenu à 75% par deux filiales de Vinci Construction que sont Vinci Construction Grands Projets et Vinci Construction Terrassement, et à 25% par l’équipementier autrichien Andritz spécialisé dans les turbines.
L’essentiel du financement du projet est assuré par un pool d’institutions financières dont la Banque africaine de développement (BAD), la Banque islamique de développement (BID), l’Agence japonaise pour la coopération internationale (JICA).
Du côté de certaines organisations de la société civile, on pointe du doigt les impacts environnementaux négatifs dont le projet serait porteur. Nous y reviendrons.
D’une capacité de 128 mégawatts sur une hauteur de 91 mètres, ce barrage hydro-électrique sera fonctionnel après 48 mois de travaux qui seront entamés au cours du premier semestre de l’année 2021. Il « permettra la production d’une énergie renouvelable, le développement de l’irrigation des terres agricoles ainsi que l’approvisionnement en eau potable des localités environnantes », informe la note susmentionnée. Qui ajoute également que « 1000 personnes (seront) recrutées et formées », notamment « au pic de l’activité ».
« L’électricité produite sera distribuée au travers du réseau électrique des 4 pays membres de l’OMVG, pour lequel Vinci Energie déploie actuellement plusieurs centaines de kilomètres de lignes à haute tension. »
Selon les termes du contrat signé avec l’OMVG, Vinci Construction s’est engagé à céder aux populations locales « la station d’eau potable installée dans le cadre du projet » tandis que « les bâtiments du chantier seront offerts aux écoles » des zones environnantes. En parallèle, « les ingénieurs du groupement interviendront lors de formations au lycée technique de Kédougou. »
Ce projet est détenu à 75% par deux filiales de Vinci Construction que sont Vinci Construction Grands Projets et Vinci Construction Terrassement, et à 25% par l’équipementier autrichien Andritz spécialisé dans les turbines.
L’essentiel du financement du projet est assuré par un pool d’institutions financières dont la Banque africaine de développement (BAD), la Banque islamique de développement (BID), l’Agence japonaise pour la coopération internationale (JICA).
Du côté de certaines organisations de la société civile, on pointe du doigt les impacts environnementaux négatifs dont le projet serait porteur. Nous y reviendrons.
Source : https://www.impact.sn/Senegal-OMVG-la-construction...