La vieille ville est un bel écrin, qui a vu le jour entre fleuve Sénégal et océan atlantique. Du coup, le vent souffle presque toujours dans l’ex-capitale de l’Afrique occidentale française. Un vent du large, un souffle apaisant.
Saint-Louis fête ses 350 ans. La cité de bord d’océan réclame le titre de plus ancienne cité fondée par les Européens sur le continent noir. Saint-Louis a été tour à tour hollandaise, anglaise et française. Aujourd’hui, encore, elle conserve des atours très européens.
La cité est un régal pour les amateurs de balades à pied. Dans la vieille ville, les voitures sont rares. On croise souvent des charrettes à cheval. Bien souvent, les devantures des boutiques n’ont guère changé depuis les années cinquante.
Ainsi, les épiceries, les étals de fruits et légumes ainsi que les librairies semblent tout droit sorties d’un film de Jacques Tati. Des hôtels et des restaurants cultivent d’ailleurs ce charme des temps passés.
Il ne s’agit pas simplement d’une tentative pour séduire les touristes nostalgiques. Les habitants de la ville sont, eux aussi, souvent tournés vers le passé. Leur cité n’était-elle pas tout à la fois la capitale de la France en Afrique occidentale mais aussi celle du Sénégal et de la Mauritanie ?
L’immense palais du gouverneur témoigne de cette puissance passée. « Nous sommes fascinés par notre grandeur d’antan » m’explique Aminata, une habitante de la ville. Cette Sénégalaise a décidé de réhabiliter une maison de l’époque coloniale. Même si n’est pas du goût de tout le monde.
“Certains Sénégalais ne se sentent pas concernés par l’héritage de l’époque coloniale. Ils considèrent que c’est l’histoire des Français et non la leur” explique-t-elle.
Ce travail de réhabilitation est très onéreux. Mais il est rendu obligatoire depuis que la vieille ville a été classée patrimoine mondial par l’Unesco. Et que Saint Louis espère accueillir un nombre croissant de touristes.
lemonde.fr
Saint-Louis fête ses 350 ans. La cité de bord d’océan réclame le titre de plus ancienne cité fondée par les Européens sur le continent noir. Saint-Louis a été tour à tour hollandaise, anglaise et française. Aujourd’hui, encore, elle conserve des atours très européens.
La cité est un régal pour les amateurs de balades à pied. Dans la vieille ville, les voitures sont rares. On croise souvent des charrettes à cheval. Bien souvent, les devantures des boutiques n’ont guère changé depuis les années cinquante.
Ainsi, les épiceries, les étals de fruits et légumes ainsi que les librairies semblent tout droit sorties d’un film de Jacques Tati. Des hôtels et des restaurants cultivent d’ailleurs ce charme des temps passés.
Il ne s’agit pas simplement d’une tentative pour séduire les touristes nostalgiques. Les habitants de la ville sont, eux aussi, souvent tournés vers le passé. Leur cité n’était-elle pas tout à la fois la capitale de la France en Afrique occidentale mais aussi celle du Sénégal et de la Mauritanie ?
L’immense palais du gouverneur témoigne de cette puissance passée. « Nous sommes fascinés par notre grandeur d’antan » m’explique Aminata, une habitante de la ville. Cette Sénégalaise a décidé de réhabiliter une maison de l’époque coloniale. Même si n’est pas du goût de tout le monde.
“Certains Sénégalais ne se sentent pas concernés par l’héritage de l’époque coloniale. Ils considèrent que c’est l’histoire des Français et non la leur” explique-t-elle.
Ce travail de réhabilitation est très onéreux. Mais il est rendu obligatoire depuis que la vieille ville a été classée patrimoine mondial par l’Unesco. Et que Saint Louis espère accueillir un nombre croissant de touristes.
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