La semaine dernière a été ensanglantée par un double meurtre et de la manière la plus atroce. Un homme égorge son semblable et sans état d’âme à l’accomplissement de cet acte ignoble ; c’est le comble de la barbarie humaine. Lundi dernier 22 janvier, des suites d’une dispute avec son collègue, Abdou n’a trouvé mieux que de lui trancher la gorge, au lieu même où l’on abat les animaux à la Société de gestion des abattoirs du Sénégal (SOGAS). Quatre jours après, c’est un autre homme de 65 ans, gardien de marché, qui a subi le même sort à Thiès.
Le fait n’est plus nouveau au Sénégal, avec une forte propension à la banalisation. La banlieue dakaroise de Pikine en a connu plusieurs cas, avec notamment la dame Fatoumata Makhtar Ndiaye et une gérante de multi services, en 2016 et 2022. La Casamance en a eu pour sa version, en janvier 2018, avec la décapitation de 13 jeunes coupeurs de bois dans les forêts de Boffa-Bayotte. La liste est loin d’être exhaustive ; mais l’on ne saurait occulter la boucherie sur les deux enfants de 7 ans, froidement dépiécés à Mbao et à Touba. L’horreur de constater que des organes n’avaient pas été retrouvés sur leurs dépouilles, avait insinué bien des pratiques rituelles sur des humains, avec à la clé, des rapts d’enfants à l’époque.
Loin de verser dans la naïveté de ce psychologue qui laisse croire que c’est l’expression d’une folie chez l’homme. Non ! Les actes posés qui accomplissent une décapitation, sont généralement prémédités, pour vraiment faire mal. Les attribuer à une simple maladie de l’esprit, serait imperceptible par la raison, car combien de malades mentaux et violents en errance n’en font pas du tout ?
Acte rituel avions-nous présumé, comme ce fut la version la plus répandue à l’approche des élections de 2019. S’agit-il d’un remake en perspective de la présidentielle de février 2024 ? Serait-il le signe d’un retour au règne de «l’état de nature» selon la perspective de Thomas Hobbes, d’après qui «l’homme est un loup pour l’homme» ? Tant sa cruauté est sans appel. Plusieurs questions sans élucidation probable.
De là à s’interroger sur l’impératif catégorique du «Léviathan», c’est-à-dire la mission régalienne de la puissance publique, pour proscrire de telles pratiques qui écornent l’image du pays de la «Teranga». Si certains pensent que la solution réside dans l’institutionnalisation de la peine capitale, nombreux sont aussi ceux qui prônent le retour en Dieu, par la foi et la loi et sans émoi, pour que demain, chacun ne se batte pas contre chacun.
Sud Quotidien
Le fait n’est plus nouveau au Sénégal, avec une forte propension à la banalisation. La banlieue dakaroise de Pikine en a connu plusieurs cas, avec notamment la dame Fatoumata Makhtar Ndiaye et une gérante de multi services, en 2016 et 2022. La Casamance en a eu pour sa version, en janvier 2018, avec la décapitation de 13 jeunes coupeurs de bois dans les forêts de Boffa-Bayotte. La liste est loin d’être exhaustive ; mais l’on ne saurait occulter la boucherie sur les deux enfants de 7 ans, froidement dépiécés à Mbao et à Touba. L’horreur de constater que des organes n’avaient pas été retrouvés sur leurs dépouilles, avait insinué bien des pratiques rituelles sur des humains, avec à la clé, des rapts d’enfants à l’époque.
Loin de verser dans la naïveté de ce psychologue qui laisse croire que c’est l’expression d’une folie chez l’homme. Non ! Les actes posés qui accomplissent une décapitation, sont généralement prémédités, pour vraiment faire mal. Les attribuer à une simple maladie de l’esprit, serait imperceptible par la raison, car combien de malades mentaux et violents en errance n’en font pas du tout ?
Acte rituel avions-nous présumé, comme ce fut la version la plus répandue à l’approche des élections de 2019. S’agit-il d’un remake en perspective de la présidentielle de février 2024 ? Serait-il le signe d’un retour au règne de «l’état de nature» selon la perspective de Thomas Hobbes, d’après qui «l’homme est un loup pour l’homme» ? Tant sa cruauté est sans appel. Plusieurs questions sans élucidation probable.
De là à s’interroger sur l’impératif catégorique du «Léviathan», c’est-à-dire la mission régalienne de la puissance publique, pour proscrire de telles pratiques qui écornent l’image du pays de la «Teranga». Si certains pensent que la solution réside dans l’institutionnalisation de la peine capitale, nombreux sont aussi ceux qui prônent le retour en Dieu, par la foi et la loi et sans émoi, pour que demain, chacun ne se batte pas contre chacun.
Sud Quotidien