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Sénégal: Une bagarre entre ivrognes fait un mort dans un restaurant


Rédigé par leral.net le Lundi 9 Avril 2018 à 12:29 | | 0 commentaire(s)|

Ce Samedi 7 Avril, à Dakar, une soirée dansante a viré au drame. En effet, c’est à Keur Massar, dans la périphérie de la capitale, que les faits se sont déroulés. Afrikmag, qui a eu l’information de source sûre, a interrogé les voisins, qui racontent que les faits se sont déroulés tard dans la nuit, vers 3 heures du matin.

« Les cris et hurlements ont réveillé tout le quartier », raconte Oumy, nom d’emprunt pour préserver son anonymat. « On a vu un homme courir et entrer dans le quartier, la main à son cou gisant de sang », poursuit-elle.

A l’en croire, au moment de la bagarre, de grosses pierres ont été jetées dans leur maison. Lorsqu’ils se sont réveillés, ils ont vu des gens se bagarrer, devant le restaurant Boston. « On pouvait facilement voir qu’ils étaient ivres, certains arrivaient à peine à se tenir debout ».

Le blessé a rendu l’âme

Informé de la nature de la bagarre, le préfet de Sangalkam a vite été alerté. Ce dernier a contacté le commissaire de Keur Massar, qui s’est lui-même déplacé sur les lieux, vers 5 heures du matin.

A son arrivée, il a trouvé que l’homme poignardé a succombé à ses blessures. Selon des témoignages, l’homme aurait été blessé avec des tessons de bouteille.

Bataille de procédure pour le restaurant

Le restaurant Boston, qui a été le théâtre de ce drame, est dans une mauvaise passe.

En effet, les témoins racontent qu’ils n’en sont pas à leur première bagarre. Il y a quelques jours, le propriétaire lui-même a eu une altercation avec une autre personne non identifiée.

Pis, d’après les sources d’Afrikmag, le restaurant procède à des débits de boisson alcooliques. Ce qui n’est pas autorisé pour un lieu qui fait des animations nuit et jour. Pourtant, sur le site du service public, il est clairement indiqué que « le chant et les danses sont interdits dans les débits de boissons, sauf autorisation » soit à titre exceptionnelle et temporaire par le préfet, soit à titre permanent par le Gouverneur de région. Dans ce cas, « la tranquillité publique ne peut être en aucune manière troublée ».

En outre, le restaurant se situe près d’une mosquée et d’une école primaire, ce que le règlement interdit. Le moins que l’on puisse dire, c’est que le présent restaurant est dans de beaux draps.


la redaction