Un délai excessivement court. Mais c’est à cette date que la RAM, actionnaire majoritaire avec 51 % du capital, menaçait de se retirer d’ASI. Avec cet accord, Driss Benhima, le PDG de la RAM, solde une aventure très contestée. Il accompagnera l’envol du nouveau pavillon sénégalais en tant que « partenaire technique, commercial et opérationnel ».
De son côté, Karim Wade, le nouveau ministre des Transports aériens, de l’Aménagement du territoire et des Infrastructures, règle avec succès son premier dossier brûlant. De fait, il maintient l’espoir parmi les 500 salariés d’ASI et flatte la fibre nationale d’un peuple peu enclin à s’imaginer sans compagnie aérienne. Mais avant d’arriver à un compromis, les deux camps ont bataillé pour ne pas supporter seul le poids de leur filiale à la dérive. Le 24 avril, le directeur général d’ASI, Fouad Boutayeb, déposait le bilan de l’entreprise. Par là, il clouait au sol deux appareils de la compagnie et révélait un énorme passif cumulé de 60,66 milliards de F CFA pour un chiffre d’affaires d’environ 70 milliards en 2008 ! L’action en justice se poursuit. ASI doit être liquidée prochainement.
Si les deux actionnaires ont décidé d’abandonner leurs créances, l’effort pèse davantage sur la RAM. Elle tire un trait sur une créance de 10 millions d’euros versés en 2006 pour renflouer sa filiale. Elle efface aussi une dette de 11 millions de dollars qui correspond à la location des deux appareils. Les contrats de leasing seront d’ailleurs transférés à la future compagnie. Enfin, dans le but d’éviter un dérapage social qui ruinerait le projet de compagnie de Karim Wade, la RAM prend à sa charge les salaires de mai et de juin des 500 employés d’ASI. Elle assumera aussi la facture du redéploiement de l’effectif dans la future compagnie, à la RAM et dans les installations aéroportuaires de Dakar. Et elle s’est engagée à rembourser les billets émis par sa filiale défaillante. Place donc à Air Teranga International ? Tel est, en tout cas, le nom du projet de compagnie privée que portait Karim Wade avant d’être nommé à son ministère.
De son côté, Karim Wade, le nouveau ministre des Transports aériens, de l’Aménagement du territoire et des Infrastructures, règle avec succès son premier dossier brûlant. De fait, il maintient l’espoir parmi les 500 salariés d’ASI et flatte la fibre nationale d’un peuple peu enclin à s’imaginer sans compagnie aérienne. Mais avant d’arriver à un compromis, les deux camps ont bataillé pour ne pas supporter seul le poids de leur filiale à la dérive. Le 24 avril, le directeur général d’ASI, Fouad Boutayeb, déposait le bilan de l’entreprise. Par là, il clouait au sol deux appareils de la compagnie et révélait un énorme passif cumulé de 60,66 milliards de F CFA pour un chiffre d’affaires d’environ 70 milliards en 2008 ! L’action en justice se poursuit. ASI doit être liquidée prochainement.
Si les deux actionnaires ont décidé d’abandonner leurs créances, l’effort pèse davantage sur la RAM. Elle tire un trait sur une créance de 10 millions d’euros versés en 2006 pour renflouer sa filiale. Elle efface aussi une dette de 11 millions de dollars qui correspond à la location des deux appareils. Les contrats de leasing seront d’ailleurs transférés à la future compagnie. Enfin, dans le but d’éviter un dérapage social qui ruinerait le projet de compagnie de Karim Wade, la RAM prend à sa charge les salaires de mai et de juin des 500 employés d’ASI. Elle assumera aussi la facture du redéploiement de l’effectif dans la future compagnie, à la RAM et dans les installations aéroportuaires de Dakar. Et elle s’est engagée à rembourser les billets émis par sa filiale défaillante. Place donc à Air Teranga International ? Tel est, en tout cas, le nom du projet de compagnie privée que portait Karim Wade avant d’être nommé à son ministère.