Le président Sénégalais avait même proposé deux options à l’ opposition pour matérialiser ce dialogue : participer au gouvernement "en gardant ses ambitions" ou engager le dialogue en restant en dehors du gouvernement.
L’opposition indique avoir pris acte et attend que cet appel soit formalisé.
"Nous attendons qu’il formalise son appel au dialogue car cela ressemble plus à une démarche populiste que républicaine", a indiqué à Xinhua, la porte-parole de l’Alliance des forces de progrès (AFP), Hélène Tine.
Selon elle, c’est la méthode et la démarche qui pose problème dans les appels au dialogue d’Abdoulaye Wade.
Le Parti socialiste (PS) fustige la démarche. Pour l’avocate Aïssata Tall Sall, porte-parole des socialistes, il est important de donner un contenu au dialogue national : "un format bien défini, car il faut que le pouvoir et l’opposition se mettent d’accord sur les principaux points du dialogue, qu’ils définissent un cadre rigoureux, une forme de discussion". Sinon, poursuit la socialiste, "nous ne pouvons accorder aucune crédibilité à cet appel".
Le dialogue doit remplir un certain nombre de critères, selon Cheikh Tidiane Gadio, ancien ministre des affaires étrangères de Wade, devenu opposant. Il faut, indique M. Gadio sur une radio locale, "un contenu, car un appel au dialogue doit avoir un contenu. Ce n’est pas seulement une déclaration politique qu’on fait pour dire qu’on a lancé un dialogue".
Même si le dialogue participe à la restauration de la République, les conditions ne sont pas encore réunies pour sa tenue, estime pour sa part Seydou Guèye, porte-parole de l’ Alliance pour la République (APR).
L’absence de dialogue entre l’opposition et le pouvoir date de 2007, au lendemain de la réélection d’Abdoulaye Wade.
La contestation de cette victoire du président Sénégalais par l’ opposition à créer une brouille entre les deux parties. Plusieurs tentatives de dialogue entre le pouvoir et l’opposition ont été toutefois entreprises, sans succès.
La dernière en date et celle initiée par le khalife général des Tidianes (une confrérie religieuse), Sérigne Mansour Sy au mois de mai 2009.
Après quelques échanges de correspondances entre les deux parties, l’on a constaté à nouveau un blocage.
Selon le Pr Babacar Guèye, facilitateur du dialogue politique, ce bocage se situe au niveau du chef de l’Etat.
Parce que "tout à été fait du côté de l’opposition qui a répondu à la dernière lettre du chef de l’Etat". "Dans cette réponse, l’opposition a proposé le format, le contenu, les thèmes de discussion et le sort qui sera réservé aux conclusions de ce dialogue. Mais jusqu’à aujourd’hui il n’y a pas eu de réponse à cette lettre", indique le Pr Guèye.
Le retour de Ousmane Ngom au ministère de l’Intérieur suite du dernier remaniement ministériel intervenu le lendemain de l’appel au dialogue de Wade, ne rassure pas certains opposants.
Selon Hélène Tine de l’AFP, le Chef de l’Etat pose, au lendemain de son appel, des actes en rupture avec sa volonté de dialoguer. C’est le cas, dit-elle "quand il ramène au ministère de l’intérieur Ousmane Ngom qui avait bloqué le dialogue pouvoir/ opposition en 2007". (Xinhua)
L’opposition indique avoir pris acte et attend que cet appel soit formalisé.
"Nous attendons qu’il formalise son appel au dialogue car cela ressemble plus à une démarche populiste que républicaine", a indiqué à Xinhua, la porte-parole de l’Alliance des forces de progrès (AFP), Hélène Tine.
Selon elle, c’est la méthode et la démarche qui pose problème dans les appels au dialogue d’Abdoulaye Wade.
Le Parti socialiste (PS) fustige la démarche. Pour l’avocate Aïssata Tall Sall, porte-parole des socialistes, il est important de donner un contenu au dialogue national : "un format bien défini, car il faut que le pouvoir et l’opposition se mettent d’accord sur les principaux points du dialogue, qu’ils définissent un cadre rigoureux, une forme de discussion". Sinon, poursuit la socialiste, "nous ne pouvons accorder aucune crédibilité à cet appel".
Le dialogue doit remplir un certain nombre de critères, selon Cheikh Tidiane Gadio, ancien ministre des affaires étrangères de Wade, devenu opposant. Il faut, indique M. Gadio sur une radio locale, "un contenu, car un appel au dialogue doit avoir un contenu. Ce n’est pas seulement une déclaration politique qu’on fait pour dire qu’on a lancé un dialogue".
Même si le dialogue participe à la restauration de la République, les conditions ne sont pas encore réunies pour sa tenue, estime pour sa part Seydou Guèye, porte-parole de l’ Alliance pour la République (APR).
L’absence de dialogue entre l’opposition et le pouvoir date de 2007, au lendemain de la réélection d’Abdoulaye Wade.
La contestation de cette victoire du président Sénégalais par l’ opposition à créer une brouille entre les deux parties. Plusieurs tentatives de dialogue entre le pouvoir et l’opposition ont été toutefois entreprises, sans succès.
La dernière en date et celle initiée par le khalife général des Tidianes (une confrérie religieuse), Sérigne Mansour Sy au mois de mai 2009.
Après quelques échanges de correspondances entre les deux parties, l’on a constaté à nouveau un blocage.
Selon le Pr Babacar Guèye, facilitateur du dialogue politique, ce bocage se situe au niveau du chef de l’Etat.
Parce que "tout à été fait du côté de l’opposition qui a répondu à la dernière lettre du chef de l’Etat". "Dans cette réponse, l’opposition a proposé le format, le contenu, les thèmes de discussion et le sort qui sera réservé aux conclusions de ce dialogue. Mais jusqu’à aujourd’hui il n’y a pas eu de réponse à cette lettre", indique le Pr Guèye.
Le retour de Ousmane Ngom au ministère de l’Intérieur suite du dernier remaniement ministériel intervenu le lendemain de l’appel au dialogue de Wade, ne rassure pas certains opposants.
Selon Hélène Tine de l’AFP, le Chef de l’Etat pose, au lendemain de son appel, des actes en rupture avec sa volonté de dialoguer. C’est le cas, dit-elle "quand il ramène au ministère de l’intérieur Ousmane Ngom qui avait bloqué le dialogue pouvoir/ opposition en 2007". (Xinhua)