L’affaire remonte à avril 2006. Les accusés avaient loué un véhicule 4X4 pour un safari au parc national du Niokolo Koba, à la frontière avec la Guinée Conakry, dans le sud du Sénégal.
En réalité, les Hongrois voulaient se rendre en Sierra Leone pour se faire embaucher comme mercenaires dans les mines d’or et de diamant de ce pays.
Ils sont spécialistes du maniement d’armes sophistiquées et de techniques de guérilla.
Une fois arrivés au parc du Niokolo Koba, les Hongrois assassinent leur chauffeur sénégalais en l’étranglant.
Le corps est jeté dans les buissons où il est trouvé par des gardes forestiers. L’alerte qui a suivi a permis de localiser le véhicule et d’arrêter les meurtriers.
Devant le tribunal, les accusés reconnaissent avoir tué le chauffeur.
Mais, disent-ils, c’était involontaire car ils voulaient seulement l’étouffer pour s’emparer du véhicule.
La Cour d’Assises les a condamnés aux travaux forcés à perpétuité.
Ils devront également payer vingt millions de francs CFA à la famille de la victime et trois autres millions pour la voiture.
Le procès a un peu traîné car les Hongrois voulaient s’exprimer dans leur langue. Il a donc fallu attendre que le consulat de leur pays mette un interprète à la disposition du tribunal.
Les condamnés ont cinq mois pour faire appel du verdict.
bbc afrique dakar
En réalité, les Hongrois voulaient se rendre en Sierra Leone pour se faire embaucher comme mercenaires dans les mines d’or et de diamant de ce pays.
Ils sont spécialistes du maniement d’armes sophistiquées et de techniques de guérilla.
Une fois arrivés au parc du Niokolo Koba, les Hongrois assassinent leur chauffeur sénégalais en l’étranglant.
Le corps est jeté dans les buissons où il est trouvé par des gardes forestiers. L’alerte qui a suivi a permis de localiser le véhicule et d’arrêter les meurtriers.
Devant le tribunal, les accusés reconnaissent avoir tué le chauffeur.
Mais, disent-ils, c’était involontaire car ils voulaient seulement l’étouffer pour s’emparer du véhicule.
La Cour d’Assises les a condamnés aux travaux forcés à perpétuité.
Ils devront également payer vingt millions de francs CFA à la famille de la victime et trois autres millions pour la voiture.
Le procès a un peu traîné car les Hongrois voulaient s’exprimer dans leur langue. Il a donc fallu attendre que le consulat de leur pays mette un interprète à la disposition du tribunal.
Les condamnés ont cinq mois pour faire appel du verdict.
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