Sur un stand de la «Foire aux problèmes» on peut voir la hausse des prix des produits alimentaires de base sur les 12 dernières années. A Dakar, le 22 janvier 2012.
Dans une pièce vide, cinq jeunes, assis sur une natte, jouent aux cartes tout en partageant du thé. Ces jeunes de la banlieue s’ennuient et n’ont pas de travail. C’est leur manière à eux d’expliquer aux visiteurs de la « Foire aux problèmes », qu’ils souffrent du chômage.
« J’ai voté pour Wade en 2000, explique Cheikh Oumar Camara, un jeune de Pikine. Mais il m’a déçu, parce que nous avons besoin d’emplois. Or, lui, sa priorité a été de construire des routes. Mais ça c’est moins important que l’emploi à mes yeux. »
Le temps d’une journée, plusieurs jeunes de Kaolack, de Tambacounda et de plusieurs quartiers de la banlieue dakaroise ont exposé les problèmes de leur quotidien dans ces stands. Ils ont installé une prison pour pointer du doigt la corruption, un tas d’ordures pour critiquer l’insalubrité, un panier contenant un bidon d’huile, un sac de riz et de la viande, pour dénoncer la cherté de la vie.
A travers cette exposition, les jeunes de « Y'en a marre » veulent initier une campagne électorale participative. Comme l’explique Cheikh Fadel Barro, le coordonnateur du mouvement : « Pendant la campagne nous avons constaté qu’il n’y avait que les candidats qui prennent la parole mais ici on permet aux Sénégalais et aux électeurs lambda de prendre la parole et de s’exprimer. »
Et tout au long de la journée, c’est le rush. Des anonymes, mais surtout des candidats à la présidentielle se bousculent entre les stands, à la recherche d’idées pour leur campagne. « Venir à la foire nous permet de faire la comparaison des problèmes qui sont là avec les programmes que nous avons. On essaie maintenant de trouver des solutions à ces problèmes afin de les rajouter dans nos programmes », explique Pape Ndiaw, membre d’un mouvement citoyen.
D’ici quelques semaines, «Y'en a marre» entamera sa campagne « électorap », afin d’écouter les programmes de chaque candidat, leurs déclarations de patrimoine, et d’initier une campagne transparente.
« J’ai voté pour Wade en 2000, explique Cheikh Oumar Camara, un jeune de Pikine. Mais il m’a déçu, parce que nous avons besoin d’emplois. Or, lui, sa priorité a été de construire des routes. Mais ça c’est moins important que l’emploi à mes yeux. »
Le temps d’une journée, plusieurs jeunes de Kaolack, de Tambacounda et de plusieurs quartiers de la banlieue dakaroise ont exposé les problèmes de leur quotidien dans ces stands. Ils ont installé une prison pour pointer du doigt la corruption, un tas d’ordures pour critiquer l’insalubrité, un panier contenant un bidon d’huile, un sac de riz et de la viande, pour dénoncer la cherté de la vie.
A travers cette exposition, les jeunes de « Y'en a marre » veulent initier une campagne électorale participative. Comme l’explique Cheikh Fadel Barro, le coordonnateur du mouvement : « Pendant la campagne nous avons constaté qu’il n’y avait que les candidats qui prennent la parole mais ici on permet aux Sénégalais et aux électeurs lambda de prendre la parole et de s’exprimer. »
Et tout au long de la journée, c’est le rush. Des anonymes, mais surtout des candidats à la présidentielle se bousculent entre les stands, à la recherche d’idées pour leur campagne. « Venir à la foire nous permet de faire la comparaison des problèmes qui sont là avec les programmes que nous avons. On essaie maintenant de trouver des solutions à ces problèmes afin de les rajouter dans nos programmes », explique Pape Ndiaw, membre d’un mouvement citoyen.
D’ici quelques semaines, «Y'en a marre» entamera sa campagne « électorap », afin d’écouter les programmes de chaque candidat, leurs déclarations de patrimoine, et d’initier une campagne transparente.