Un porte-parole de l'institution internationale a d'abord indiqué, dans un communiqué parvenu dimanche soir à l'AFP: "Un membre du personnel du FMI a reçu un paquet, à la fin de son affectation au Sénégal. Le paquet contenait un cadeau d?une valeur financière substantielle, ce que le code de conduite du Fonds interdit expressément".
"Le membre du personnel s?est mis en contact avec le bureau d?éthique du FMI. Comme prévu par le règlement du Fonds, le cadeau monétaire a été rendu aux autorités sénégalaises", a poursuivi le porte-parole.
Un autre porte-parole du FMI, interrogé par l'AFP, a précisé lundi matin que l'ancien représentant résident du FMI, Alex Segura, de nationalité espagnole, avait "d'abord pris l'avion pour l'Europe avec le paquet, et l'avait restitué, plus tard, aux autorités sénégalaises".
De son côté, le gouvernement du Sénégal a assuré, dès vendredi, n'être "impliqué ni de près ni de loin dans cette affaire" selon des propos du ministre de la Communication, Moustapha Guirassy, rapportés par l'Agence de presse sénégalaise (APS).
Selon l'APS, le porte-parole du gouvernement "a dénoncé des +manoeuvres malveillantes+ de nature à porter +plus préjudice au Sénégal et à ses institutions+ qu?à la personne présumée incriminée".
Pendant sa mission au Sénégal, M. Segura avait critiqué à plusieurs reprises la gestion des fonds publics par l'Etat.
Pleine de zones d'ombres, cette affaire du "cadeau spécial", fait les choux gras de la presse sénégalaise. Certains médias ont affirmé que M. Segura avait été "arrêté" en Europe, ce que le FMI et l'ambassade de France ont catégoriquement démenti.
Le FMI assure que son représentant n?a "été interpellé par les autorités à aucun moment". "Le FMI continue d?examiner cette affaire pour établir les faits", précise l'institution, assurant que "les informations relayées par la presse sénégalaise contiennent des contrevérités notables".
Dans un communiqué parvenu lundi à l'AFP, l'ambassadeur de France à Dakar, Jean-Christophe Rufin, déclare également que M. Segura "n?a été l?objet d?aucune interpellation lors des contrôles de police et de douanes effectuées pendant son transit à Paris, en provenance de Dakar et à destination de Barcelone, le 25 septembre". "Aucune infraction n?a été relevée à son encontre", insiste le diplomate.
M. Rufin "dément aussi catégoriquement les informations faisant état d?un signalement aux autorités françaises de M. Segura par la police des frontières et les douanes espagnoles" selon ce communiqué.
afp
"Le membre du personnel s?est mis en contact avec le bureau d?éthique du FMI. Comme prévu par le règlement du Fonds, le cadeau monétaire a été rendu aux autorités sénégalaises", a poursuivi le porte-parole.
Un autre porte-parole du FMI, interrogé par l'AFP, a précisé lundi matin que l'ancien représentant résident du FMI, Alex Segura, de nationalité espagnole, avait "d'abord pris l'avion pour l'Europe avec le paquet, et l'avait restitué, plus tard, aux autorités sénégalaises".
De son côté, le gouvernement du Sénégal a assuré, dès vendredi, n'être "impliqué ni de près ni de loin dans cette affaire" selon des propos du ministre de la Communication, Moustapha Guirassy, rapportés par l'Agence de presse sénégalaise (APS).
Selon l'APS, le porte-parole du gouvernement "a dénoncé des +manoeuvres malveillantes+ de nature à porter +plus préjudice au Sénégal et à ses institutions+ qu?à la personne présumée incriminée".
Pendant sa mission au Sénégal, M. Segura avait critiqué à plusieurs reprises la gestion des fonds publics par l'Etat.
Pleine de zones d'ombres, cette affaire du "cadeau spécial", fait les choux gras de la presse sénégalaise. Certains médias ont affirmé que M. Segura avait été "arrêté" en Europe, ce que le FMI et l'ambassade de France ont catégoriquement démenti.
Le FMI assure que son représentant n?a "été interpellé par les autorités à aucun moment". "Le FMI continue d?examiner cette affaire pour établir les faits", précise l'institution, assurant que "les informations relayées par la presse sénégalaise contiennent des contrevérités notables".
Dans un communiqué parvenu lundi à l'AFP, l'ambassadeur de France à Dakar, Jean-Christophe Rufin, déclare également que M. Segura "n?a été l?objet d?aucune interpellation lors des contrôles de police et de douanes effectuées pendant son transit à Paris, en provenance de Dakar et à destination de Barcelone, le 25 septembre". "Aucune infraction n?a été relevée à son encontre", insiste le diplomate.
M. Rufin "dément aussi catégoriquement les informations faisant état d?un signalement aux autorités françaises de M. Segura par la police des frontières et les douanes espagnoles" selon ce communiqué.
afp