Plusieurs milliers de partisans du chef de l'Etat - 150.000 selon un responsable de la présidence - se sont retrouvés Place de l'Obélisque (près du centre-ville), la plupart vêtus de blancs et agitant des mouchoirs et drapeaux blancs en signe de paix, à la demande d'Abdoulaye Wade.
M. Wade, également en blanc, accompagné de son fils Karim et plusieurs responsables de son parti, est arrivé en fin d'après-midi sur le site. Il a procédé à un lâcher de colombes avant de prononcer son discours devant plusieurs ministres, députés et sénateurs de la coalition au pouvoir.
Le Sénégal a toujours été un pays de paix. (...) Depuis l'indépendance, nous avons régulièrement organisé des élections et de manière générale, cela s'est terminé de façon pacifique, avec la proclamation d'un vainqueur. C'est la voie que j'ai choisie depuis 2000, a déclaré le président, élu en 2000 pour sept ans, réélu en 2007 pour cinq ans et candidat déclaré au scrutin du 26 février.
Mais certains citoyens assoiffés de pouvoir, sans aucune base populaire et peu sûrs de gagner la présidentielle ont décidé d'emprunter des voies tortueuses (...) pour m'empêcher de me présenter a-t-il ajouté, en référence à ses opposants, qu'il a mis en garde: La République s'est dotée de moyens de se défendre. Ce sont des moyens légaux et nous les utiliserons sans état d'âme.
La candidature de M. Wade fait débat au Sénégal: ses partisans et opposants divergent sur l'interprétation de la Constitution, l'article relatif au mandat présidentiel ayant été modifié deux fois depuis 2001.
Le Conseil constitutionnel doit décider à la fin de la semaine qui, de la vingtaine de candidats annoncés, peut se présenter et sa décision concernant la validité de la candidature de M. Wade fait craindre de nouvelles violences après celles qui s'étaient produites en décembre à Dakar.
A plusieurs kilomètres de la Place de l'Obélisque, devant la mairie de Guédiawaye (banlieue est), des centaines d'opposants partis d'autres banlieues ont à afflué en fin de journée à l'appel du Mouvement du 23 juin (M23) qui, selon ses dirigeants, regroupe quelque 150 partis politiques et organisations de la société civile.
Parmi les leaders d'opposition présents, figuraient les ex-Premiers ministres Macky Sall et Idrissa Seck, ainsi qu'un des chefs de file de l'opposition, Ousmane Tanor Dieng.
Tous sont candidats déclarés à la présidentielle, de même que l'ex-ministre Ibrahima Fall, qui a accusé le président Wade de vouloir installer le chaos au Sénégal en se présentant pour un nouveau mandat. Mobilisons nous pour le refuser et pour la paix, a ajouté M. Fall.
Le M23 s'oppose à la candidature du président Wade, qu'ils jugent anticonstitutionnelle.
Si le Conseil valide la candidature de Wade, ce sera un coup d'Etat constitutionnel, a affirmé Cheikh Tidiane Gadio, ex-ministre des Affaires étrangères de M. Wade devenu opposant, également candidat à la présidentielle.
M. Wade, également en blanc, accompagné de son fils Karim et plusieurs responsables de son parti, est arrivé en fin d'après-midi sur le site. Il a procédé à un lâcher de colombes avant de prononcer son discours devant plusieurs ministres, députés et sénateurs de la coalition au pouvoir.
Le Sénégal a toujours été un pays de paix. (...) Depuis l'indépendance, nous avons régulièrement organisé des élections et de manière générale, cela s'est terminé de façon pacifique, avec la proclamation d'un vainqueur. C'est la voie que j'ai choisie depuis 2000, a déclaré le président, élu en 2000 pour sept ans, réélu en 2007 pour cinq ans et candidat déclaré au scrutin du 26 février.
Mais certains citoyens assoiffés de pouvoir, sans aucune base populaire et peu sûrs de gagner la présidentielle ont décidé d'emprunter des voies tortueuses (...) pour m'empêcher de me présenter a-t-il ajouté, en référence à ses opposants, qu'il a mis en garde: La République s'est dotée de moyens de se défendre. Ce sont des moyens légaux et nous les utiliserons sans état d'âme.
La candidature de M. Wade fait débat au Sénégal: ses partisans et opposants divergent sur l'interprétation de la Constitution, l'article relatif au mandat présidentiel ayant été modifié deux fois depuis 2001.
Le Conseil constitutionnel doit décider à la fin de la semaine qui, de la vingtaine de candidats annoncés, peut se présenter et sa décision concernant la validité de la candidature de M. Wade fait craindre de nouvelles violences après celles qui s'étaient produites en décembre à Dakar.
A plusieurs kilomètres de la Place de l'Obélisque, devant la mairie de Guédiawaye (banlieue est), des centaines d'opposants partis d'autres banlieues ont à afflué en fin de journée à l'appel du Mouvement du 23 juin (M23) qui, selon ses dirigeants, regroupe quelque 150 partis politiques et organisations de la société civile.
Parmi les leaders d'opposition présents, figuraient les ex-Premiers ministres Macky Sall et Idrissa Seck, ainsi qu'un des chefs de file de l'opposition, Ousmane Tanor Dieng.
Tous sont candidats déclarés à la présidentielle, de même que l'ex-ministre Ibrahima Fall, qui a accusé le président Wade de vouloir installer le chaos au Sénégal en se présentant pour un nouveau mandat. Mobilisons nous pour le refuser et pour la paix, a ajouté M. Fall.
Le M23 s'oppose à la candidature du président Wade, qu'ils jugent anticonstitutionnelle.
Si le Conseil valide la candidature de Wade, ce sera un coup d'Etat constitutionnel, a affirmé Cheikh Tidiane Gadio, ex-ministre des Affaires étrangères de M. Wade devenu opposant, également candidat à la présidentielle.