Ce Dakarois connaît la dangerosité de ce moyen de transport. Mais il sait aussi que c’est l’un des seuls que la grande majorité des Sénégalais peuvent s’offrir. Car les transports en communs publics sont très peu développés dans ce pays, notamment en banlieue.
Autre écueil, les chauffeurs de cars rapides respectent assez peu le code de la route. Voire pas du tout. “Ils ne le connaissent même pas. Le permis ? Ils ne l’ont jamais réellement passé. Ils l’ont juste acheté. C’est terrible la corruption” m’avait expliqué un père de famille dont le fils d’un ami venait de se faire écraser.
Même les conducteurs qui passent leur permis ne sont pas forcément très bien formés. J’ai assisté à une leçon de conduite prodiguée par un moniteur agréé en banlieue dakaroise. Il expliquait à la jeune femme prenant des leçons qu’au « Sénégal cela ne servait à rien de mettre la ceinture de sécurité ». Pas étonnant dans ces conditions que les routes soient aussi dangereuses.
“Après le paludisme, ce sont les accidents de la route qui tuent le plus dans ce pays”, m’a affirmé un jeune Dakarois. Je n’ai aucune peine à le croire. Dès que l’on emprunte les routes sénégalaises, l’on est frappé par le nombre d’accidents. Les cars calcinés, renversés dans les fossés.
“En Afrique, il n’y a que deux choses qui me fassent vraiment peur : les routes et les hôpitaux” m’a expliqué un expatrié Français qui venait d’avoir un accident sur les routes sénégalaises. Il avait eu la vie sauve grâce à son 4×4 et à sa ceinture de sécurité. “On critique souvent les 4×4, mais parfois ça sauve la vie sur des routes pareilles” m’a-t-il confié.
Une collision entre deux d’entre eux a récemment fait six morts. Selon la presse sénégalaise, les deux conducteurs se livraient à une course poursuite. Ils travaillaient pour la même compagnie. Une prime avait été promise à celui qui rentrerait le plus vite à bon port.
le monde.fr
Autre écueil, les chauffeurs de cars rapides respectent assez peu le code de la route. Voire pas du tout. “Ils ne le connaissent même pas. Le permis ? Ils ne l’ont jamais réellement passé. Ils l’ont juste acheté. C’est terrible la corruption” m’avait expliqué un père de famille dont le fils d’un ami venait de se faire écraser.
Même les conducteurs qui passent leur permis ne sont pas forcément très bien formés. J’ai assisté à une leçon de conduite prodiguée par un moniteur agréé en banlieue dakaroise. Il expliquait à la jeune femme prenant des leçons qu’au « Sénégal cela ne servait à rien de mettre la ceinture de sécurité ». Pas étonnant dans ces conditions que les routes soient aussi dangereuses.
“Après le paludisme, ce sont les accidents de la route qui tuent le plus dans ce pays”, m’a affirmé un jeune Dakarois. Je n’ai aucune peine à le croire. Dès que l’on emprunte les routes sénégalaises, l’on est frappé par le nombre d’accidents. Les cars calcinés, renversés dans les fossés.
“En Afrique, il n’y a que deux choses qui me fassent vraiment peur : les routes et les hôpitaux” m’a expliqué un expatrié Français qui venait d’avoir un accident sur les routes sénégalaises. Il avait eu la vie sauve grâce à son 4×4 et à sa ceinture de sécurité. “On critique souvent les 4×4, mais parfois ça sauve la vie sur des routes pareilles” m’a-t-il confié.
Une collision entre deux d’entre eux a récemment fait six morts. Selon la presse sénégalaise, les deux conducteurs se livraient à une course poursuite. Ils travaillaient pour la même compagnie. Une prime avait été promise à celui qui rentrerait le plus vite à bon port.
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