Dans son rapport, le comité mis en place par le ministère de l’Energie estime tout d’abord qu’il faut sécuriser l’approvisionnement en combustible de la société publique d’électricité, la Sénélec. En 2009, rappelle le texte, les deux tiers des délestages liés à un déficit de production s’expliquaient par le manque de ce combustible : « en 2009, sur 109 GWh d’énergie non fournie suite à des délestages par manque de production, un total de 69 GWh était imputable au manque de combustible ».
Pour remédier à la situation, le comité préconise entre autres une exonération des produits pétroliers destinés à la production d’électricité, l’utilisation d’un combustible de substitution au gasoil ou encore la fin des importations directes par la Sénélec. Selon le texte, il faut confier ces importations à la SAR, la Société Africaine de Raffinage. Une mesure que le gouvernement a immédiatement décidé d’appliquer.
Le rapport du comité de restructuration et de relance explique qu’il faudra, dans un second temps, mettre en œuvre un programme d’urgence de réhabilitation des centrales, programme qui pourrait commencer par une première tranche de 50 Mégawatts en 2011. Des locations de machines seront nécessaires, selon le texte, pour « résorber le déficit chronique » et « suppléer la puissance manquante du fait de l’arrêt de certaines unités aux fins de maintenance ou de réhabilitation ».
Centrale au charbon
« Considérant que l’énergie la moins chère est celle dont la consommation a été évitée, peut-on encore lire dans ce rapport, le comité exhorte le gouvernement à engager un plan agressif de réduction de la demande, notamment à travers l’accélération de la mise en œuvre du programme des lampes à économie d’énergie, avec comme objectif une baisse de la demande de 60 MW dont 50 MW dès 2011 ». Le gouvernement est également invité à faire en sorte que les gros clients réduisent leur consommation.
Reprenant les conclusions du cabinet d’audit Mc Kinsey, le comité estime enfin que 2013 pourrait être « l’année de tous les dangers » avec un déficit de 200 mégawatts dû notamment à l’effet combiné du vieillissement des centrales sénégalaises et de la croissance de la demande (elle est de 8% par an). Selon le rapport, la priorité du gouvernement doit être d’accélérer l’arrivée de la centrale au charbon déjà prévue, car « chaque année de retard coûte au Sénégal 100 millions de dollars ».
Pour remédier à la situation, le comité préconise entre autres une exonération des produits pétroliers destinés à la production d’électricité, l’utilisation d’un combustible de substitution au gasoil ou encore la fin des importations directes par la Sénélec. Selon le texte, il faut confier ces importations à la SAR, la Société Africaine de Raffinage. Une mesure que le gouvernement a immédiatement décidé d’appliquer.
Le rapport du comité de restructuration et de relance explique qu’il faudra, dans un second temps, mettre en œuvre un programme d’urgence de réhabilitation des centrales, programme qui pourrait commencer par une première tranche de 50 Mégawatts en 2011. Des locations de machines seront nécessaires, selon le texte, pour « résorber le déficit chronique » et « suppléer la puissance manquante du fait de l’arrêt de certaines unités aux fins de maintenance ou de réhabilitation ».
Centrale au charbon
« Considérant que l’énergie la moins chère est celle dont la consommation a été évitée, peut-on encore lire dans ce rapport, le comité exhorte le gouvernement à engager un plan agressif de réduction de la demande, notamment à travers l’accélération de la mise en œuvre du programme des lampes à économie d’énergie, avec comme objectif une baisse de la demande de 60 MW dont 50 MW dès 2011 ». Le gouvernement est également invité à faire en sorte que les gros clients réduisent leur consommation.
Reprenant les conclusions du cabinet d’audit Mc Kinsey, le comité estime enfin que 2013 pourrait être « l’année de tous les dangers » avec un déficit de 200 mégawatts dû notamment à l’effet combiné du vieillissement des centrales sénégalaises et de la croissance de la demande (elle est de 8% par an). Selon le rapport, la priorité du gouvernement doit être d’accélérer l’arrivée de la centrale au charbon déjà prévue, car « chaque année de retard coûte au Sénégal 100 millions de dollars ».