Quatre gays présumés sont emprisonnés depuis le 19 juin à Darou Mousty, une ville sénégalaise de la région de Louga, dans le Nord-Ouest du pays. La Commission internationale des droits humains des gays et lesbiennes (IGLHRC) et The Inner Circle, une organisation islamique des droits humains basée en Afrique du Sud militent pour leur libération.
«Agression contre l'Islam»
Accusés d’actes contre-nature suite à des dénonciations, deux d’entre eux ont été condamnés le 10 août à 2 et 5 ans de prison. Arrêté dans une autre affaire, un adolescent de 17 ans doit être jugé le 24 août dans une cour pour mineurs. Pas d’information, en revanche, sur le cas du quatrième gay présumé.
IGLHRC appelle à envoyer une lettre type, entre autres au président Abdoulaye Wade et au Premier ministre Souleymane Ndéné Ndiaye. Ce même Premier ministre qui avait déclaré le 16 mai que «c’est la crise mondiale qui a amplifié les déviations comme l’homosexualité. (…) Cette pratique (…) comme toutes celles qui s’apparentent à elle sont des formes d’agression contre l’Islam».
«Persécution systématique des minorités sexuelles»
La missive d’IGLHRC a pour objectif d’«appeler le gouvernement sénégalais à relâcher les hommes condamnés, à ne pas condamner le jeune de 17 ans en attente de procès et à cesser la persécution systématique [de ceux supposés appartenir à des] minorités sexuelles en abrogeant l’article 319» du code pénal.
Selon cet article, l’homosexualité est passible de cinq ans de prison et d’une amende de 1,5 million de FCFA (près de 2.300 euros). Plusieurs homosexuels présumés ont été arrêtés puis libérés faute de preuves ces dernières années.
Des libérations qui ont parfois été suivies d’appels à la répression homophobe de la part de leaders religieux ou politiques. Comme cela s’était produit après l’annulation de la peine de huit ans de prison prononcée contre neuf hommes présumés gay.
«Agression contre l'Islam»
Accusés d’actes contre-nature suite à des dénonciations, deux d’entre eux ont été condamnés le 10 août à 2 et 5 ans de prison. Arrêté dans une autre affaire, un adolescent de 17 ans doit être jugé le 24 août dans une cour pour mineurs. Pas d’information, en revanche, sur le cas du quatrième gay présumé.
IGLHRC appelle à envoyer une lettre type, entre autres au président Abdoulaye Wade et au Premier ministre Souleymane Ndéné Ndiaye. Ce même Premier ministre qui avait déclaré le 16 mai que «c’est la crise mondiale qui a amplifié les déviations comme l’homosexualité. (…) Cette pratique (…) comme toutes celles qui s’apparentent à elle sont des formes d’agression contre l’Islam».
«Persécution systématique des minorités sexuelles»
La missive d’IGLHRC a pour objectif d’«appeler le gouvernement sénégalais à relâcher les hommes condamnés, à ne pas condamner le jeune de 17 ans en attente de procès et à cesser la persécution systématique [de ceux supposés appartenir à des] minorités sexuelles en abrogeant l’article 319» du code pénal.
Selon cet article, l’homosexualité est passible de cinq ans de prison et d’une amende de 1,5 million de FCFA (près de 2.300 euros). Plusieurs homosexuels présumés ont été arrêtés puis libérés faute de preuves ces dernières années.
Des libérations qui ont parfois été suivies d’appels à la répression homophobe de la part de leaders religieux ou politiques. Comme cela s’était produit après l’annulation de la peine de huit ans de prison prononcée contre neuf hommes présumés gay.