Selon lui, les Sénégalais de la Diaspora sont dans une situation très difficile, voire lamentable parce qu’il y a un manque d’assistance réel de la part de l’Etat du Sénégal.
« A chaque fois que nous entendons parler des Sénégalais de la Diaspora, c’est quand il y a mort d’homme. Pourtant, il y a beaucoup de Sénégalais en prison, des Sénégalais malades, des Sénégalais dans des conditions administratives extrêmement difficiles, qui demanderaient l’assistance de l’Etat du Sénégal.
Malheureusement, a-t-il ajouté, ils ne sont ni suivis ni écoutés et ils n’ont aucun contact avec les autorités consulaires de l’extérieur. C’est vraiment déplorable qu’il n’y ait pas une politique affichée par rapport aux Sénégalais de la Diaspora. On parle de 5 millions de Sénégalais de la Diaspora. Nous avons très tôt demandé le recensement des Sénégalais de l’Extérieur. Nous reconnaissons que ce n’est pas une opération facile parce que les Sénégalais sont un peu éparpillés dans le monde. Si nous voulons les recenser, il faudrait faire en sorte que les commissions puissent être à la disposition des Sénégalais.
Sénégalais de la diaspora durement impactés par la Covid-19
Nous avons beaucoup souffert du Covid-19. Au début, nous étions surnommés au Sénégal, les «papas-Covid». Nous avons subi cette stigmatisation.
Certains pensent que la Covid-19 est entrée au Sénégal à cause des Sénégalais de l’extérieur, au regard de ce qui s’est passé à Touba. Nous souffrons plus que ceux qui sont au pays.
Une grande majorité des Sénégalais de l’extérieur s’active dans le commerce ambulant. S’il n’y a pas de contact dans la rue, il n’y a pas d’affaires.
Durant ces 3 mois, beaucoup de nos compatriotes n’ont pas eu d’activités rentables pour subvenir à leurs propres besoins, a fortiori ceux de leurs familles restées au pays.
Les Sénégalais de la Diaspora ont plus souffert de cette pandémie. Néanmoins, il faut saluer les efforts de l’Etat du Sénégal de mettre à leur disposition des fonds. Mais ces fonds ne peuvent pas régler le problème.
D’ailleurs, ces fonds ont plus divisé la diaspora en lieu et place d’une solution. Ces fonds auraient dû être gérés autrement. Les commissions ont été mises en place parfois dans les ambassades avec des fonctionnaires et des diplomates, qui sont de loin en contact avec les Sénégalais. Malheureusement, ils ne connaissent pas la réalité du terrain ».
Avec « Le Quotidien »
« A chaque fois que nous entendons parler des Sénégalais de la Diaspora, c’est quand il y a mort d’homme. Pourtant, il y a beaucoup de Sénégalais en prison, des Sénégalais malades, des Sénégalais dans des conditions administratives extrêmement difficiles, qui demanderaient l’assistance de l’Etat du Sénégal.
Malheureusement, a-t-il ajouté, ils ne sont ni suivis ni écoutés et ils n’ont aucun contact avec les autorités consulaires de l’extérieur. C’est vraiment déplorable qu’il n’y ait pas une politique affichée par rapport aux Sénégalais de la Diaspora. On parle de 5 millions de Sénégalais de la Diaspora. Nous avons très tôt demandé le recensement des Sénégalais de l’Extérieur. Nous reconnaissons que ce n’est pas une opération facile parce que les Sénégalais sont un peu éparpillés dans le monde. Si nous voulons les recenser, il faudrait faire en sorte que les commissions puissent être à la disposition des Sénégalais.
Sénégalais de la diaspora durement impactés par la Covid-19
Nous avons beaucoup souffert du Covid-19. Au début, nous étions surnommés au Sénégal, les «papas-Covid». Nous avons subi cette stigmatisation.
Certains pensent que la Covid-19 est entrée au Sénégal à cause des Sénégalais de l’extérieur, au regard de ce qui s’est passé à Touba. Nous souffrons plus que ceux qui sont au pays.
Une grande majorité des Sénégalais de l’extérieur s’active dans le commerce ambulant. S’il n’y a pas de contact dans la rue, il n’y a pas d’affaires.
Durant ces 3 mois, beaucoup de nos compatriotes n’ont pas eu d’activités rentables pour subvenir à leurs propres besoins, a fortiori ceux de leurs familles restées au pays.
Les Sénégalais de la Diaspora ont plus souffert de cette pandémie. Néanmoins, il faut saluer les efforts de l’Etat du Sénégal de mettre à leur disposition des fonds. Mais ces fonds ne peuvent pas régler le problème.
D’ailleurs, ces fonds ont plus divisé la diaspora en lieu et place d’une solution. Ces fonds auraient dû être gérés autrement. Les commissions ont été mises en place parfois dans les ambassades avec des fonctionnaires et des diplomates, qui sont de loin en contact avec les Sénégalais. Malheureusement, ils ne connaissent pas la réalité du terrain ».
Avec « Le Quotidien »