Cette arrogance ne pourrait pas s’arrêter seulement à ce fait. Le peuple m’est témoin que nous avons été présents à l’école primaire publique où nous cédions le local à midi à l’autre groupe du soir car il n’y avait pas assez de classes; construire des écoles pour l’éducation d’un peuple était trop osé pour le régime socialiste. Si ma mémoire ne me trompe pas je crois que l’on appelait ce système double flux, jeté aux oubliettes en 2003. Le système des classes à double flux consiste à dispenser des cours de manière alternative à un effectif de deux salles de classes en une journée. Penser que le majestueux savant Cheikh Anta Diop qui apporte tant à l’humanité toute entière est enseveli sous une basse idéologie socialiste dépasse le degré d’ingratitude face à son propre peuple. Alors, Edifier un monument représentatif de leur identité noire pour tout un continent fier, debout et solidaire serait en contradiction avec le grain de la dette et de la dépendance extérieure qu’ils ont semé et attaché aux pieds du Sénégal, et en contribution à l’Afrique.
Je suis témoin tout comme vous qu’il était interdit même de penser que contourner la ville de Rufisque était étonnamment possible en vingt (20) minutes. Je suis témoin tout comme vous de devoir acheter mon propre stylo pour qu’un médecin puisse me signer une ordonnance, au moment où Jacques Marescaux et Michael Gagner découvraient la chirurgie à distance aux USA; Vous êtes témoins tout comme moi que les cours de maison se remplissaient de tout un quartier le soir pour regarder les programmes de la télé et être informés honteusement au journal officiel que le Président de la République recevait le directeur d’une agence d’aide au développement. En ce jour, de mon village du Saloum, Gnibi Samba Ndao, je me connecte de mon téléphone portable grâce au wifi pour ouvrir une fenêtre sur l’actualité et le savoir, du monde. Vous êtes témoins de vingt (20) années de léthargie économique, de régression sociale, d’une presse abonnée à l’Etat, et de monopole politique monarchique.
Je suis témoin chers sénégalais tout comme vous, que le principe de transfert d’argent instantané partout au Sénégal nous valorise nettement mieux que le luxe que nous offraient les télécentres (reposant par la même occasion nos chers parents d’un long parcours pour toucher un «mandat»); des télécentres au moment où Randy Altschull faisait l’expérience des téléphones mobiles jetables en 2001.
Chaque grand peuple est fier de présenter à ses enfants son histoire de vaillants hommes et de valeureuses femmes, ses grands exploits, sa puissance, sa culture d’excellence, ses faits marquants, ses valeurs nobles de dignité humaine, et d’indépendance véritable. A ma grande satisfaction, je peux enfin oser déclarer et affirmer à ma future jeune génération que le 26 mars 2000 marque l’année de début de la construction et de la libération du Sénégal. J’oserai étaler cette date devant les rêves de Nelson Mandela, de Marcus Garvey d’avoir un temple du savoir du ‘’futur africain’’, et de montrer à la face du monde les sept (7) merveilles de ma Nation tout comme l’empire Égyptien. Je peux enfin oser écrire dans les annales de l’histoire sénégalaise et à ma future génération que l’Afrique asservi, a revendiqué fièrement et hautement un nouveau partenariat pour son propre développement avec le plan OMEGA et le NEPAD. Je peux enfin oser leur dire que la reconnaissance est une vertu profondément ancrée dans la culture sénégalaise, ainsi elle comprendra alors pourquoi nous avons voulu d’un autre aéroport, Blaise Diagne; nos enfants pourront visiblement voir enfin Le Héros National Lat Dior et son cheval Malaw, et se commémorer à quel point le courageux ‘’lion’’ Demba a sauvé le ‘’coq’’ Dupont du déshonneur.
Le réveil Sénégalais a été brutal quoique doublé d’une délicieuse nouvelle découverte du monde, de notre potentiel d’exister par l’utilisation de notre cerveau. Le socialisme gratuit de la médiocrité n’entendait pas correspondre avec le fait que réfléchir était aussi gratuit et que le réveil résulte toujours d’un sommeil. Dans notre essence même de croyants, Dieu ne nous révèle-t-il pas que l’Homme est investi d’une mission sur terre et qu’il devra travailler à la sueur de son front? Cette fois ci toute une nation a compris qu’il était possible d’éradiquer un héritage triste et répugnant, plus pénible que l’épisode du massacre du camp de Thiaroye en 1944. Il a juste fallu travailler, beaucoup travailler et nous devrions même plus penser à autre chose qu’au travail, car je partage avec vous en toute conviction que c’est le Sénégal qui y gagne. Le travail fait en toute honnêteté la vraie dignité de l’Homme.
Loin de prétendre à une quelconque exhaustivité, j’aurais quand même du mal à justifier à nos futures générations qu’il a fallu trente-deux (32) ans à un gouvernement afin d’arriver à construire un pont d’au moins cinq cent (500) mètres dénommé Sénégal 92. Un «Gigantesque chef d’œuvre infrastructurel» [«un pont»] qui nous prenait tous en témoins du degré de l’excellente relation d’amitié que nous entretenions avec les pilleurs occidentaux de la république, je vous laisse deviner car réfléchir est devenu gratuit.
Cheikh Ndao
Publicheikh
shakescheikh@yahoo.fr
Je suis témoin tout comme vous qu’il était interdit même de penser que contourner la ville de Rufisque était étonnamment possible en vingt (20) minutes. Je suis témoin tout comme vous de devoir acheter mon propre stylo pour qu’un médecin puisse me signer une ordonnance, au moment où Jacques Marescaux et Michael Gagner découvraient la chirurgie à distance aux USA; Vous êtes témoins tout comme moi que les cours de maison se remplissaient de tout un quartier le soir pour regarder les programmes de la télé et être informés honteusement au journal officiel que le Président de la République recevait le directeur d’une agence d’aide au développement. En ce jour, de mon village du Saloum, Gnibi Samba Ndao, je me connecte de mon téléphone portable grâce au wifi pour ouvrir une fenêtre sur l’actualité et le savoir, du monde. Vous êtes témoins de vingt (20) années de léthargie économique, de régression sociale, d’une presse abonnée à l’Etat, et de monopole politique monarchique.
Je suis témoin chers sénégalais tout comme vous, que le principe de transfert d’argent instantané partout au Sénégal nous valorise nettement mieux que le luxe que nous offraient les télécentres (reposant par la même occasion nos chers parents d’un long parcours pour toucher un «mandat»); des télécentres au moment où Randy Altschull faisait l’expérience des téléphones mobiles jetables en 2001.
Chaque grand peuple est fier de présenter à ses enfants son histoire de vaillants hommes et de valeureuses femmes, ses grands exploits, sa puissance, sa culture d’excellence, ses faits marquants, ses valeurs nobles de dignité humaine, et d’indépendance véritable. A ma grande satisfaction, je peux enfin oser déclarer et affirmer à ma future jeune génération que le 26 mars 2000 marque l’année de début de la construction et de la libération du Sénégal. J’oserai étaler cette date devant les rêves de Nelson Mandela, de Marcus Garvey d’avoir un temple du savoir du ‘’futur africain’’, et de montrer à la face du monde les sept (7) merveilles de ma Nation tout comme l’empire Égyptien. Je peux enfin oser écrire dans les annales de l’histoire sénégalaise et à ma future génération que l’Afrique asservi, a revendiqué fièrement et hautement un nouveau partenariat pour son propre développement avec le plan OMEGA et le NEPAD. Je peux enfin oser leur dire que la reconnaissance est une vertu profondément ancrée dans la culture sénégalaise, ainsi elle comprendra alors pourquoi nous avons voulu d’un autre aéroport, Blaise Diagne; nos enfants pourront visiblement voir enfin Le Héros National Lat Dior et son cheval Malaw, et se commémorer à quel point le courageux ‘’lion’’ Demba a sauvé le ‘’coq’’ Dupont du déshonneur.
Le réveil Sénégalais a été brutal quoique doublé d’une délicieuse nouvelle découverte du monde, de notre potentiel d’exister par l’utilisation de notre cerveau. Le socialisme gratuit de la médiocrité n’entendait pas correspondre avec le fait que réfléchir était aussi gratuit et que le réveil résulte toujours d’un sommeil. Dans notre essence même de croyants, Dieu ne nous révèle-t-il pas que l’Homme est investi d’une mission sur terre et qu’il devra travailler à la sueur de son front? Cette fois ci toute une nation a compris qu’il était possible d’éradiquer un héritage triste et répugnant, plus pénible que l’épisode du massacre du camp de Thiaroye en 1944. Il a juste fallu travailler, beaucoup travailler et nous devrions même plus penser à autre chose qu’au travail, car je partage avec vous en toute conviction que c’est le Sénégal qui y gagne. Le travail fait en toute honnêteté la vraie dignité de l’Homme.
Loin de prétendre à une quelconque exhaustivité, j’aurais quand même du mal à justifier à nos futures générations qu’il a fallu trente-deux (32) ans à un gouvernement afin d’arriver à construire un pont d’au moins cinq cent (500) mètres dénommé Sénégal 92. Un «Gigantesque chef d’œuvre infrastructurel» [«un pont»] qui nous prenait tous en témoins du degré de l’excellente relation d’amitié que nous entretenions avec les pilleurs occidentaux de la république, je vous laisse deviner car réfléchir est devenu gratuit.
Cheikh Ndao
Publicheikh
shakescheikh@yahoo.fr