L'endettement total des entreprises du secteur parapublic, dont les états financiers sont disponibles, s’élève à fin décembre 2012 à 1 197,4 milliards de F Cfa contre 1 052,1 milliards en 2011. C’est ce que révèle le Document de programmation budgétaire et économique pluriannuelle (DPBEP) du Ministère de l’Économie et des Finances. Cette dette, selon le document, est composée de “dettes financières”, 388,8 milliards, de “dont emprunts”, 237,8 milliards, de “passif circulant”, 786,2 milliards et d’une “trésorerie passive”, 22,2 milliards.
L’essentiel de cet endettement est contracté par “les sociétés nationales, notamment la Senelec, la Sones, le PAD, la Sicap et la SIRN.
En outre, en ce qui concerne la société nationale d’électricité du Sénégal (Senelec), sa dette est de 225,2 milliards de F Cfa. Elle est constituée de “dettes de crédit-bail”, 36,7 milliards, des “dettes financières diverses”, 49,4 milliards et des “provisions financières”, 16,7 milliards.
Pourtant, selon les informations fournies par le document, les “dettes financières de la Senelec ont baissé de 83,1 milliards de F Cfa entre 2011 et 2012, soit 8,8% en valeur relative. En dépit de ces efforts, la “situation de la Senelec en 2012 reste préoccupante, malgré le soutien de l’État qui a réalisé certains investissements au profit de la société”.
Situation financière satisfaisante pour le Port
On retrouve aussi, dans le lot des entreprises qui ont contracté des dettes financières importantes, la Société nationale des eaux du Sénégal (SONES). Les dettes financières de la Sones en 2012 sont de 71,2 milliards de F Cfa, contre 69,5 milliards en 2011. Elles ont même connu une augmentation de 2,3 milliards par rapport à 2011. Cette hausse, explique le document du Ministère de l’Économie et des Finances, se justifie par la “hausse des emprunts contractés pour l’amélioration de la production et de la distribution de l’eau potable en zones urbaines et périurbaines”.
Le port autonome de Dakar (PAD) a aussi des dettes financières de l’ordre de 32,8 milliards. Mais d’après le DPBEP, “la situation financière peut être satisfaisante”. Car le port a “enregistré de nouveau un résultat bénéficiaire assez important entraînant l’amélioration de tous les soldes caractéristiques de gestion”.
La Société immobilière du Cap-Vert (Sicap SA) et la société des infrastructures de réparation navale (SIRN) sont aussi parmi les entreprises “endettées”. Elles ont respectivement 16,6 milliards et 3,3 milliards de dettes financières.
Par ailleurs, le document de programmation budgétaire et pluriannuelle en déduit que la “situation financière des entreprises du secteur parapublic en 2012 révèle la non-maîtrise des charges d’exploitation, notamment les charges de personnel, l’existence de capitaux propres négatifs, l’accumulation de dettes fiscales et sociales, ainsi que l’importance des emprunts contractés”.
EnQuête
L’essentiel de cet endettement est contracté par “les sociétés nationales, notamment la Senelec, la Sones, le PAD, la Sicap et la SIRN.
En outre, en ce qui concerne la société nationale d’électricité du Sénégal (Senelec), sa dette est de 225,2 milliards de F Cfa. Elle est constituée de “dettes de crédit-bail”, 36,7 milliards, des “dettes financières diverses”, 49,4 milliards et des “provisions financières”, 16,7 milliards.
Pourtant, selon les informations fournies par le document, les “dettes financières de la Senelec ont baissé de 83,1 milliards de F Cfa entre 2011 et 2012, soit 8,8% en valeur relative. En dépit de ces efforts, la “situation de la Senelec en 2012 reste préoccupante, malgré le soutien de l’État qui a réalisé certains investissements au profit de la société”.
Situation financière satisfaisante pour le Port
On retrouve aussi, dans le lot des entreprises qui ont contracté des dettes financières importantes, la Société nationale des eaux du Sénégal (SONES). Les dettes financières de la Sones en 2012 sont de 71,2 milliards de F Cfa, contre 69,5 milliards en 2011. Elles ont même connu une augmentation de 2,3 milliards par rapport à 2011. Cette hausse, explique le document du Ministère de l’Économie et des Finances, se justifie par la “hausse des emprunts contractés pour l’amélioration de la production et de la distribution de l’eau potable en zones urbaines et périurbaines”.
Le port autonome de Dakar (PAD) a aussi des dettes financières de l’ordre de 32,8 milliards. Mais d’après le DPBEP, “la situation financière peut être satisfaisante”. Car le port a “enregistré de nouveau un résultat bénéficiaire assez important entraînant l’amélioration de tous les soldes caractéristiques de gestion”.
La Société immobilière du Cap-Vert (Sicap SA) et la société des infrastructures de réparation navale (SIRN) sont aussi parmi les entreprises “endettées”. Elles ont respectivement 16,6 milliards et 3,3 milliards de dettes financières.
Par ailleurs, le document de programmation budgétaire et pluriannuelle en déduit que la “situation financière des entreprises du secteur parapublic en 2012 révèle la non-maîtrise des charges d’exploitation, notamment les charges de personnel, l’existence de capitaux propres négatifs, l’accumulation de dettes fiscales et sociales, ainsi que l’importance des emprunts contractés”.
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