Seydina Kane, directeur général de la Senelec, Carmélo Sagna, patron de la Société africaine de raffinage (Sar), le président de la Commission de régulation du secteur de l’Energie, les collaborateurs du ministre de l’Energie…Tous étaient convoqués hier par le ministre de l’Energie, Samuel Sarr, lors d’une réunion qui a duré de 13 heures à 17 heures. Au menu de la rencontre : les délestages tous azimuts notés ces derniers jours mais aussi la sécurisation des stocks en vue de la forte chaleur qui s’annonce et du ramadan qui pointe à l’horizon. Plusieurs mesures ont été prises à la suite de cette rencontre. Mais il faut dire que la première a été d’ouvrir une enquête interne pour faire la lumière sur les causes des perturbations nées ces derniers jours.
Investigations autour du fuel
En effet, ces perturbations ont commencé le 24 juin dernier lorsque du fuel périmé a provoqué d’énormes dégâts au niveau de la Centrale de Bel-Air. « Le fuel était de bonne qualité quand il était déchargé. C’est sans doute sur le circuit d’approvisionnement qu’il y a eu des problèmes », confie une source confirmant ainsi un syndicaliste qui avait fait une sortie dans la presse. À cause de ce fuel, quatre machines étaient à l’arrêt au niveau de Bel Air non sans toucher les centrales C6 et C7. Mais sur les quatre machines de Bel Air, deux ont recommencé à fonctionner, ce qui a permis hier de garantir une sécurisation lors de la finale de la Coupe du monde. Et une réunion est prévue aujourd’hui entre Senelec et l’opérateur de Bel-Air en vue de redémarrer les deux machines. De même, Gti a été instruit de passer de 34 à 50 mégawatts.
Cheikh Mbacké Sèye démarre Senstock aujourd’hui
Par ailleurs à la suite de la réunion d’hier, instruction a été donnée à la Société africaine de raffinage (Sar) de reprendre les importations de fuel destiné à la Senelec. Un engagement que le ministère de l’Energie avait déjà pris avec les partenaires financiers. Outre cette mesure, Senstock de Cheikh Mbacké Sèye va démarrer ses activités aujourd’hui, 12 juillet.
Aussi, un décret est en cours pour uniformiser, à partir de la semaine prochaine, la teneur en souffre dans le fuel à 2%. Aujourd’hui, les produits importés ont une teneur de 3%. Cette mesure va permettre, quelle que soit la provenance du fuel, de pouvoir alimenter toutes les centrales. Surtout que la Sar va homologuer les camions qui se chargeront du transport du liquide. Avant le début du ramadan, la Senelec compte puiser dans la ligne ouverte par la Banque islamique de développement (Bid) à hauteur de 25 millions de dollars pour sécuriser ses approvisionnements.
Une ardoise de 40 milliards de Ffcfa
Décision a été aussi prise, à la suite de cette réunion, d’envoyer des mises en demeure pour le paiement des créances dues à Senelec. Globalement, la Senelec a « dehors » 40 milliards de F Cfa. Dans ce montant, on compte 9 milliards au titre de l’éclairage public, 2 milliards dus par les hopitaux et établissements de santé, 730 millions pour les universités et écoles publiques, 150 millions pour les forages, 200 millions comme créances sensibles, etc. Il faut y ajouter 17,6 milliards au titre du complément du revenu de 2009. Ce qui fait 34,6 milliards de F Cfa auxquels viennent s’ajouter 6 milliards dus encore par l’Etat. « Les autorités doivent nous aider à rentrer dans nos fonds », tonne une source proche de la Senelec.
Cheikh Mbacké GUISSE l'asquotidien
Investigations autour du fuel
En effet, ces perturbations ont commencé le 24 juin dernier lorsque du fuel périmé a provoqué d’énormes dégâts au niveau de la Centrale de Bel-Air. « Le fuel était de bonne qualité quand il était déchargé. C’est sans doute sur le circuit d’approvisionnement qu’il y a eu des problèmes », confie une source confirmant ainsi un syndicaliste qui avait fait une sortie dans la presse. À cause de ce fuel, quatre machines étaient à l’arrêt au niveau de Bel Air non sans toucher les centrales C6 et C7. Mais sur les quatre machines de Bel Air, deux ont recommencé à fonctionner, ce qui a permis hier de garantir une sécurisation lors de la finale de la Coupe du monde. Et une réunion est prévue aujourd’hui entre Senelec et l’opérateur de Bel-Air en vue de redémarrer les deux machines. De même, Gti a été instruit de passer de 34 à 50 mégawatts.
Cheikh Mbacké Sèye démarre Senstock aujourd’hui
Par ailleurs à la suite de la réunion d’hier, instruction a été donnée à la Société africaine de raffinage (Sar) de reprendre les importations de fuel destiné à la Senelec. Un engagement que le ministère de l’Energie avait déjà pris avec les partenaires financiers. Outre cette mesure, Senstock de Cheikh Mbacké Sèye va démarrer ses activités aujourd’hui, 12 juillet.
Aussi, un décret est en cours pour uniformiser, à partir de la semaine prochaine, la teneur en souffre dans le fuel à 2%. Aujourd’hui, les produits importés ont une teneur de 3%. Cette mesure va permettre, quelle que soit la provenance du fuel, de pouvoir alimenter toutes les centrales. Surtout que la Sar va homologuer les camions qui se chargeront du transport du liquide. Avant le début du ramadan, la Senelec compte puiser dans la ligne ouverte par la Banque islamique de développement (Bid) à hauteur de 25 millions de dollars pour sécuriser ses approvisionnements.
Une ardoise de 40 milliards de Ffcfa
Décision a été aussi prise, à la suite de cette réunion, d’envoyer des mises en demeure pour le paiement des créances dues à Senelec. Globalement, la Senelec a « dehors » 40 milliards de F Cfa. Dans ce montant, on compte 9 milliards au titre de l’éclairage public, 2 milliards dus par les hopitaux et établissements de santé, 730 millions pour les universités et écoles publiques, 150 millions pour les forages, 200 millions comme créances sensibles, etc. Il faut y ajouter 17,6 milliards au titre du complément du revenu de 2009. Ce qui fait 34,6 milliards de F Cfa auxquels viennent s’ajouter 6 milliards dus encore par l’Etat. « Les autorités doivent nous aider à rentrer dans nos fonds », tonne une source proche de la Senelec.
Cheikh Mbacké GUISSE l'asquotidien