AFP - La justice égyptienne a ordonné lundi la libération de sept personnes arrêtées après un attentat commis en février 2009 près du grand bazar du Caire, dans lequel une adolescente française avait été tuée, tout en maintenant cinq autres suspects en détention.
"Le Parquet de la sûreté de l'Etat a décidé de libérer sept accusés dans l'affaire de l'attentat d'Al-Hussein, fin février 2009", a rapporté l'agence officielle égyptienne Mena.
Il s'agit de deux Egyptiens, trois Belges et deux Palestiniens, a indiqué Mena, sans détailler les raisons de cette libération. Selon une source judiciaire, les cinq étrangers de ce groupe vont être expulsés à une date non précisée.
La télévision publique égyptienne a affirmé que cinq autres personnes se trouvaient toujours en détention pour être interrogées dans le cadre de cette affaire. Ces personnes "portent la nationalité égyptienne, française et britannique", a ajouté la télévision sans plus de précisions.
Le ministère de l'Intérieur avait affirmé en mai 2009 que les suspects arrêtés faisaient partie d'une cellule affiliée à Al-Qaïda.
Le ministère avait fait état à l'époque de sept arrestations: une Française d'origine albanaise, un Britannique d'origine égyptienne, deux Palestiniens, un Belge d'origine tunisienne et deux Egyptiens.
Le nombre exact et les nationalités des responsables présumés de cet attentat ont ensuite fluctué, rendant difficile tout décompte précis des personnes impliquées.
Une jeune touriste française de 17 ans avait été tuée et 24 personnes avaient été blessées, dont 17 Français, trois Saoudiens, trois Egyptiens et un Allemand, dans cet attentat commis le 22 février 2009.
La bombe artisanale avait été placée sous un banc en marbre de la place de la mosquée Al-Hussein, aux abords du grand bazar Khan Al-Khalili du Caire, sur lequel était venue s'asseoir la jeune Française.
Les autorités égyptiennes avaient indiqué que la cellule se faisait appeler "Armée islamique de Palestine" et était en possession d'armes et d'explosifs au moment des arrestations.
Elle était dirigée par deux Egyptiens vivant à l'étranger et recrutait des militants venus en Egypte sous couvert d'y étudier afin de tenter d'"organiser des opérations terroristes dans le pays et à l'étranger", avait précisé le ministère de l'Intérieur à l'époque.
Après une longue période de violences islamistes qui ont culminé avec le massacre d'une soixantaine de touristes à Louxor en 1997, une nouvelle vague d'attentats terroristes s'est produite entre 2004 et 2006 en Egypte, portant un sérieux coup à l'industrie touristique.
Trois attaques meurtrières, faisant au total 120 morts, avaient eu lieu dans les cités balnéaires de Taba, Charm el-Cheikh et Dahab, et un attentat, également au Khan Al-Khalili, avait provoqué la mort de trois personnes.
"Le Parquet de la sûreté de l'Etat a décidé de libérer sept accusés dans l'affaire de l'attentat d'Al-Hussein, fin février 2009", a rapporté l'agence officielle égyptienne Mena.
Il s'agit de deux Egyptiens, trois Belges et deux Palestiniens, a indiqué Mena, sans détailler les raisons de cette libération. Selon une source judiciaire, les cinq étrangers de ce groupe vont être expulsés à une date non précisée.
La télévision publique égyptienne a affirmé que cinq autres personnes se trouvaient toujours en détention pour être interrogées dans le cadre de cette affaire. Ces personnes "portent la nationalité égyptienne, française et britannique", a ajouté la télévision sans plus de précisions.
Le ministère de l'Intérieur avait affirmé en mai 2009 que les suspects arrêtés faisaient partie d'une cellule affiliée à Al-Qaïda.
Le ministère avait fait état à l'époque de sept arrestations: une Française d'origine albanaise, un Britannique d'origine égyptienne, deux Palestiniens, un Belge d'origine tunisienne et deux Egyptiens.
Le nombre exact et les nationalités des responsables présumés de cet attentat ont ensuite fluctué, rendant difficile tout décompte précis des personnes impliquées.
Une jeune touriste française de 17 ans avait été tuée et 24 personnes avaient été blessées, dont 17 Français, trois Saoudiens, trois Egyptiens et un Allemand, dans cet attentat commis le 22 février 2009.
La bombe artisanale avait été placée sous un banc en marbre de la place de la mosquée Al-Hussein, aux abords du grand bazar Khan Al-Khalili du Caire, sur lequel était venue s'asseoir la jeune Française.
Les autorités égyptiennes avaient indiqué que la cellule se faisait appeler "Armée islamique de Palestine" et était en possession d'armes et d'explosifs au moment des arrestations.
Elle était dirigée par deux Egyptiens vivant à l'étranger et recrutait des militants venus en Egypte sous couvert d'y étudier afin de tenter d'"organiser des opérations terroristes dans le pays et à l'étranger", avait précisé le ministère de l'Intérieur à l'époque.
Après une longue période de violences islamistes qui ont culminé avec le massacre d'une soixantaine de touristes à Louxor en 1997, une nouvelle vague d'attentats terroristes s'est produite entre 2004 et 2006 en Egypte, portant un sérieux coup à l'industrie touristique.
Trois attaques meurtrières, faisant au total 120 morts, avaient eu lieu dans les cités balnéaires de Taba, Charm el-Cheikh et Dahab, et un attentat, également au Khan Al-Khalili, avait provoqué la mort de trois personnes.