Pour Roland-Garros 2012, il va falloir compter avec Serena Williams. La cadette des soeurs Williams, revenue au sein de l'oligarchie mondiale du tennis féminin (actuellement 5e au classement WTA), entrait en lice mardi 28 mai 2012 sur les courts de la Porte d'Auteuil - face à la Française Virgine Razzano, invitée (wild card) des organisateurs un an après son brave combat sur le Central Philippe-Chatrier suite au décès de son compagnon.
A 30 ans, la joueuse envisage l'avenir avec sérénité et détermination, entièrement dévouée au tennis, son métier-passion, après avoir traversé une de ces épreuves de la vie qui remettent tout en question. Il y a un an, exactement à la même époque, Serena Williams suivait Roland-Garros de loin, à la télé : si elle s'apprêtait alors, en juin 2011, à annoncer enfin son grand retour sur les courts, cela faisait onze très longs mois qu'elle était privée de compétition, suite à une vilaine blessure au pied dont elle a été victime à Münich peu après son triomphe à Wimbledon, puis une embolie pulmonaire qui lui avait causé une sacrée frayeur début 2011. Après avoir dû patienter longtemps, très longtemps, Serena Williams est redevenue la terreur des courts qu'elle était et sera encore. En quête d'un 14e titre en tournoi du Grand Chelem (et, pourquoi pas, d'un 2e sacre à Roland-Garros après celui d'il y a dix ans, en 2002), elle a préparé sa venue presque de la meilleure des manières (victorieuse sur la terre battue bleue de Madrid en écrasant Wozniacki, Sharapova et Azarenka sur son passage), abstraction faite de son forfait à Rome avant la demi-finale en raison d'une douleur au dos. Et s'est même détendue sur un set de Bob Sinclar lors de la traditionnelle Journée des enfants.
"En ce moment, je me sens très fragile à l'intérieur"
Tout n'est toutefois pas rose dans la vie de Serena, comme on l'apprend en creux dans la longue interview qu'elle a accordée au quotidien L'Equipe (édition du 29 mai 2012), un questionnaire sur le modèle "la première fois que.../la dernière fois que..." : par instants, l'ambitieuse, la passionnée et la jeune femme bien dans ses baskets laisse apparaître sa fragilité affective... Très discrète sur sa vie sentimentale, elle se laisse aller à quelques confidences : "Je ne me souviens pas quand je suis tombée amoureuse la première fois. Mais il y a quatre ans, j'ai aimé un homme. Mais on a rompu... [Silence] Non, ce n'est pas simple d'avoir une vie amoureuse en étant sur le circuit [On lui fait remarquer que certaines joueuses y arrivent mais qu'elles sont peu nombreuses. Les yeux vers le sol, elle répond juste que c'est vrai.]." L'ex-boyfriend en question, qu'elle a tant aimé, serait-il l'acteur Jackie Long, avec qui certains blogs la lièrent et évoquèrent une rupture en janvier 2008 ?
Un petit vague à l'âme étonnant qui se poursuit dans sa réponse suivante à la question, pourtant très ouverte, "la dernière fois que vous vous êtes sentie faible, fragile" : "En ce moment, répond-elle. Pas sur un court de tennis, mais fragile à l'intérieur. Je viens de rompre avec un homme, une rupture difficile. C'est la vie [Elle fait une pause dans sa phrase. Un peu plus tôt, elle nous avait dit qu'elle n'avait pas de chance en amour et qu'elle laissait cela de côté]. Oui, ma vie est très compliquée..." Là encore, difficile de savoir si l'amoureux responsable de cette tristesse est connu du grand public. Depuis sa rupture avérée avec le rappeur et acteur Common, en mai 2010, Serena n'a vécu aucune romance publiquement, même si plusieurs noms ont circulé (Ama'e Stoudemire, Corey Maggette, Gregory Michael, Columbus Short...). On constate cependant qu'elle a probablement menti lorsque, en début d'année, elle déclarait en interview n'avoir pas eu de rendez-vous galant dans sa vie récente.
Que les adeptes du jeu musclé de l'ancienne numéro un mondial se rassurent : un grand éclat de rire vient balayer ces pensées mélancoliques, et rien ne peut surpasser le tennis dans sa vie. D'ailleurs, son grand rêve n'a rien d'utopique : "Etre heureuse et continuer à être en bonne santé." Quant à son homme idéal, il faudra qu'il ait les épaules solides pour la contenter, elle que l'idée d'une "vie normale avec un mari, un chien et trois enfants" fait rire : "Je pense que les hommes sont fragiles en général. C'est une bonne chose car ils expriment des sentiments, eux aussi. Mais je n'aime pas les hommes fragiles ! Je les aime forts ! J'aime ceux qui ne pleurent jamais. Ils peuvent dire ce qu'ils ressentent, O., mais pas pleurer ! Moi-même, dans la vie, je ne livre pas mes émotions."
SOURCE:Purepeople.com
A 30 ans, la joueuse envisage l'avenir avec sérénité et détermination, entièrement dévouée au tennis, son métier-passion, après avoir traversé une de ces épreuves de la vie qui remettent tout en question. Il y a un an, exactement à la même époque, Serena Williams suivait Roland-Garros de loin, à la télé : si elle s'apprêtait alors, en juin 2011, à annoncer enfin son grand retour sur les courts, cela faisait onze très longs mois qu'elle était privée de compétition, suite à une vilaine blessure au pied dont elle a été victime à Münich peu après son triomphe à Wimbledon, puis une embolie pulmonaire qui lui avait causé une sacrée frayeur début 2011. Après avoir dû patienter longtemps, très longtemps, Serena Williams est redevenue la terreur des courts qu'elle était et sera encore. En quête d'un 14e titre en tournoi du Grand Chelem (et, pourquoi pas, d'un 2e sacre à Roland-Garros après celui d'il y a dix ans, en 2002), elle a préparé sa venue presque de la meilleure des manières (victorieuse sur la terre battue bleue de Madrid en écrasant Wozniacki, Sharapova et Azarenka sur son passage), abstraction faite de son forfait à Rome avant la demi-finale en raison d'une douleur au dos. Et s'est même détendue sur un set de Bob Sinclar lors de la traditionnelle Journée des enfants.
"En ce moment, je me sens très fragile à l'intérieur"
Tout n'est toutefois pas rose dans la vie de Serena, comme on l'apprend en creux dans la longue interview qu'elle a accordée au quotidien L'Equipe (édition du 29 mai 2012), un questionnaire sur le modèle "la première fois que.../la dernière fois que..." : par instants, l'ambitieuse, la passionnée et la jeune femme bien dans ses baskets laisse apparaître sa fragilité affective... Très discrète sur sa vie sentimentale, elle se laisse aller à quelques confidences : "Je ne me souviens pas quand je suis tombée amoureuse la première fois. Mais il y a quatre ans, j'ai aimé un homme. Mais on a rompu... [Silence] Non, ce n'est pas simple d'avoir une vie amoureuse en étant sur le circuit [On lui fait remarquer que certaines joueuses y arrivent mais qu'elles sont peu nombreuses. Les yeux vers le sol, elle répond juste que c'est vrai.]." L'ex-boyfriend en question, qu'elle a tant aimé, serait-il l'acteur Jackie Long, avec qui certains blogs la lièrent et évoquèrent une rupture en janvier 2008 ?
Un petit vague à l'âme étonnant qui se poursuit dans sa réponse suivante à la question, pourtant très ouverte, "la dernière fois que vous vous êtes sentie faible, fragile" : "En ce moment, répond-elle. Pas sur un court de tennis, mais fragile à l'intérieur. Je viens de rompre avec un homme, une rupture difficile. C'est la vie [Elle fait une pause dans sa phrase. Un peu plus tôt, elle nous avait dit qu'elle n'avait pas de chance en amour et qu'elle laissait cela de côté]. Oui, ma vie est très compliquée..." Là encore, difficile de savoir si l'amoureux responsable de cette tristesse est connu du grand public. Depuis sa rupture avérée avec le rappeur et acteur Common, en mai 2010, Serena n'a vécu aucune romance publiquement, même si plusieurs noms ont circulé (Ama'e Stoudemire, Corey Maggette, Gregory Michael, Columbus Short...). On constate cependant qu'elle a probablement menti lorsque, en début d'année, elle déclarait en interview n'avoir pas eu de rendez-vous galant dans sa vie récente.
Que les adeptes du jeu musclé de l'ancienne numéro un mondial se rassurent : un grand éclat de rire vient balayer ces pensées mélancoliques, et rien ne peut surpasser le tennis dans sa vie. D'ailleurs, son grand rêve n'a rien d'utopique : "Etre heureuse et continuer à être en bonne santé." Quant à son homme idéal, il faudra qu'il ait les épaules solides pour la contenter, elle que l'idée d'une "vie normale avec un mari, un chien et trois enfants" fait rire : "Je pense que les hommes sont fragiles en général. C'est une bonne chose car ils expriment des sentiments, eux aussi. Mais je n'aime pas les hommes fragiles ! Je les aime forts ! J'aime ceux qui ne pleurent jamais. Ils peuvent dire ce qu'ils ressentent, O., mais pas pleurer ! Moi-même, dans la vie, je ne livre pas mes émotions."
SOURCE:Purepeople.com