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Série de crimes crapuleux : Dakar sang sécurité

La recrudescence des cas de meurtre, des agressions au Sénégal, surtout à Dakar, pousse de nombreux citoyens à pointer du doigt le travail des forces de sécurité. Les populations aussi ne sont pas sans reproche.


Rédigé par leral.net le Lundi 23 Mai 2022 à 11:43 | | 0 commentaire(s)|

Série de crimes crapuleux : Dakar sang sécurité
La multiplication de cas de meurtre, des agressions et des vols à l’arraché, résume le climat d’insécurité qui règne actuellement au Sénégal, notamment dans la capitale. Il ne se passe presque plus un jour sans que la presse ne fasse état d’un cas de violence, constate "Le Quotidien".

L’affaire encore fraîche dans les mémoires, est la mort atroce à Pikine de la gérante d’une agence de transfert d’argent. Un suspect proche de la victime, aurait été arrêté par la police. Même s’il y a arrestation, les populations de la banlieue ainsi que les autres parties de Dakar ne sont pas rassurées.

Elles ne se sentent plus en sécurité ni dans la rue ni chez elles. Si des malfaiteurs arrivent à commettre leur forfait en plein jour sans être inquiétés, les Dakarois ont raison d’avoir peur. Il est vrai qu’on ne peut pas mettre derrière chaque citoyen, un agent de sécurité. Pourtant, toutes les zones criminogènes sont connues : Technopôle, forêt de Mbao, Marché Boubess, Grand-Yoff,…

Alors, les Sénégalais se demandent légitimement pourquoi les forces de défense et de sécurité ne quadrillent pas ces zones quand on sait que des bandits gagnent du terrain de jour en jour. Parce que des scènes que l’on voyait à travers les films et que l’on n’imaginait jamais vivre au pays de la Teranga, se passent sous nos cieux. Les agresseurs à bord de scooters ont fini de terroriser passants, automobilistes. Maintenant, c’est même dans les maisons. Ils réussissent à se fondre dans la nature sans laisser de trace dans une ville truffée de caméras de surveillance.

Il règne partout un sentiment de peur : dans la rue, à bord des transports en commun, d’honnêtes citoyens sont parfois dépouillés de leurs biens, sans la moindre assistance.

Ndèye Fatou Kébé