Dans un communiqué signé hier par le Comité directeur fédéral de l’Alliance Jëf-Jël international de New Jersey, les camarades de Talla Sylla ont tenu à se signaler, après la convocation de ce dernier à la Division des investigations criminelles (Dic), avec plusieurs journalistes ayant relayé ses propos, au sujet de l’assassinat de Me Sèye et faisant état de documents compromettants que Me Wade aurait brûlés en sa présence et celle de Abdoulaye Faye, actuel administrateur du Parti démocratique sénégalais (Pds). A noter que cette convocation a été finalement annulée, même si Talla Sylla s’est présenté hier pour y répondre et se voir signifier qu’elle «a été reportée à une date ultérieure».
Le Comité directeur fédéral du Jëf-Jël de New Jersey a tenu, malgré tout, dans son communiqué d’hier, à faire remarquer qu’«élucider l’affaire Me Sèye pour sécuriser le citoyen sénégalais a toujours été une des préoccupations de Talla Sylla». Il rappelle ainsi que ce dernier, aussi bien avant qu’après l’Alternance, «a toujours réclamé la réouverture du dossier Me Sèye». Or, pendant que leur leader tentait de le faire, «Abdoulaye Wade (…) indemnise la famille Sèye et use de la grâce présidentielle sans scrupule en faisant libérer les coupables». Selon le Comité directeur fédéral du Jëf-Jël international, Talla Sylla ne s’est pas arrêté là, car il s’est évertué à mener «son enquête sur l’affaire Maître Sèye», mais «mis au courant, Wade commandite son assassinat». Une manière de dire que l’agression de Talla Sylla n’était pas liée, comme beaucoup l’avaient crû jusque-là, à la sortie de la cassette «Ablaye abaal gnu», mais à cette enquête qu’il était en train de mener. Ce que confirme d’ailleurs Talla Sylla, que nous avons joint au téléphone, hier, mais qui n’a pas voulu s’y étendre outre mesure.
Les camarades de Talla Sylla de New Jersey rappellent, dans leur communiqué, la convocation de leur leader à la Dic, le 16 novembre 2003. A cette occasion, se souviennent-ils, «Talla Sylla propose publiquement sa collaboration à la police pour élucider certains crimes dont celui de Me Sèye». Là aussi, ils soutiennent que «Wade annule l’audition». Plus tard encore, «Talla Sylla et le Jëf-Jël déposent une proposition de loi portant traduction de Wade devant la Haute cour de Justice, notamment à propos de la gestion de l’affaire Me Sèye». Cette initiative, à son tour, sera plombée, disent les camarades de Talla Sylla, par «Wade et son Assemblée nationale». En effet, relève le communiqué, le locataire du palais Léopold Sédar Senghor et l’Assemblée nationale «refusent d’examiner la proposition en violation de la Constitution, des lois et Règlement intérieur de l’Assemblée nationale». Talla Sylla ne sera pas au bout de ses peines dans «l’élucidation» de cette affaire. Et ses camarades du pays d’Obama de revenir sur les interviews accordées par Talla Sylla, en janvier 2005, au journal Le Quotidien et à la radio Walf Fm. Durant cette séquence, le leader de l’Alliance Jëf-Jël aborde la question relative aux «commanditaires de l’assassinat de Me Sèye». Face à cela, indique le communiqué du Comité directeur fédéral du Jëf-Jël, «Wade fait voter, par son Assemblée aux ordres, une loi d’amnistie (Ezzan) pour enterrer vingt ans de crimes et délits à motivation politique».
Après avoir re-feuilleté cet album, le Comité directeur fédéral du Jëf-Jël international écrit : «Il ressort de ce qui précède que Talla Sylla s’est toujours évertué à faire jaillir la lumière sur l’Affaire Me Sèye. Wade, lui, n’a ménagé aucun effort pour sécuriser les criminels, acheter des consciences, imposer l’impunité et instituer l’amnésie collective.»
source le quotidien
Le Comité directeur fédéral du Jëf-Jël de New Jersey a tenu, malgré tout, dans son communiqué d’hier, à faire remarquer qu’«élucider l’affaire Me Sèye pour sécuriser le citoyen sénégalais a toujours été une des préoccupations de Talla Sylla». Il rappelle ainsi que ce dernier, aussi bien avant qu’après l’Alternance, «a toujours réclamé la réouverture du dossier Me Sèye». Or, pendant que leur leader tentait de le faire, «Abdoulaye Wade (…) indemnise la famille Sèye et use de la grâce présidentielle sans scrupule en faisant libérer les coupables». Selon le Comité directeur fédéral du Jëf-Jël international, Talla Sylla ne s’est pas arrêté là, car il s’est évertué à mener «son enquête sur l’affaire Maître Sèye», mais «mis au courant, Wade commandite son assassinat». Une manière de dire que l’agression de Talla Sylla n’était pas liée, comme beaucoup l’avaient crû jusque-là, à la sortie de la cassette «Ablaye abaal gnu», mais à cette enquête qu’il était en train de mener. Ce que confirme d’ailleurs Talla Sylla, que nous avons joint au téléphone, hier, mais qui n’a pas voulu s’y étendre outre mesure.
Les camarades de Talla Sylla de New Jersey rappellent, dans leur communiqué, la convocation de leur leader à la Dic, le 16 novembre 2003. A cette occasion, se souviennent-ils, «Talla Sylla propose publiquement sa collaboration à la police pour élucider certains crimes dont celui de Me Sèye». Là aussi, ils soutiennent que «Wade annule l’audition». Plus tard encore, «Talla Sylla et le Jëf-Jël déposent une proposition de loi portant traduction de Wade devant la Haute cour de Justice, notamment à propos de la gestion de l’affaire Me Sèye». Cette initiative, à son tour, sera plombée, disent les camarades de Talla Sylla, par «Wade et son Assemblée nationale». En effet, relève le communiqué, le locataire du palais Léopold Sédar Senghor et l’Assemblée nationale «refusent d’examiner la proposition en violation de la Constitution, des lois et Règlement intérieur de l’Assemblée nationale». Talla Sylla ne sera pas au bout de ses peines dans «l’élucidation» de cette affaire. Et ses camarades du pays d’Obama de revenir sur les interviews accordées par Talla Sylla, en janvier 2005, au journal Le Quotidien et à la radio Walf Fm. Durant cette séquence, le leader de l’Alliance Jëf-Jël aborde la question relative aux «commanditaires de l’assassinat de Me Sèye». Face à cela, indique le communiqué du Comité directeur fédéral du Jëf-Jël, «Wade fait voter, par son Assemblée aux ordres, une loi d’amnistie (Ezzan) pour enterrer vingt ans de crimes et délits à motivation politique».
Après avoir re-feuilleté cet album, le Comité directeur fédéral du Jëf-Jël international écrit : «Il ressort de ce qui précède que Talla Sylla s’est toujours évertué à faire jaillir la lumière sur l’Affaire Me Sèye. Wade, lui, n’a ménagé aucun effort pour sécuriser les criminels, acheter des consciences, imposer l’impunité et instituer l’amnésie collective.»
source le quotidien