"Macky Sall avait été élu en 2012, sous le sceau de la rupture. Malheureusement, il a fait pire que ses prédécesseurs. La reddition des comptes, qui était une demande fortement exprimée par nos compatriotes, a viré vers une opération de règlement de comptes, qui a permis au chef de l’Etat d'exiler Karim Wade et de contraindre à la transhumance les autres dignitaires de l'ancien régime qui étaient poursuivis par la CREI. La justice tant décriée sous les régimes précédents, est restée un instrument au service de l'agenda politique du président de la République", fait remarquer M. Kane.
Le camarade de parti du Dr. Babacar Diop, maire de Thiès, de poursuivre sa violente diatribe contre le Président Macky Sall : "Les opposants qui représentent une menace pour la survie du pouvoir sont traqués avec la complicité de certains magistrats aux ordres. Les exemples de Karim Wade, Khalifa Sall, Barthélemy Dias et Ousmane Sonko, sont révélateurs de la mainmise de l'exécutif sur le pouvoir judiciaire. Au même moment, des responsables du régime, dont la gestion a été épinglée par les corps de contrôle de l'Etat, ne sont nullement inquiétés".
Ce qui lui fait dire que, "du point de vue de la gouvernance, les 10 ans de Macky Sall, sont marqués par une régression".
"Au plan socio-économique, le pays vit dans une morosité qui s'explique par les choix hasardeux du chef de l'Etat. En 10 ans, Macky Sall a inauguré plus de stades et de routes essentiellement concentrées à Dakar, que d'universités, d'hôpitaux et d'industries. Se glorifier d'avoir construit, en 17 mois, un stade de 156 milliards FCfa à Diamniadio, alors que les chantiers des universités Ahmadou Makhtar Mbow et Sine-Saloum tardent à être livrés depuis plusieurs années, traduit un manque de vision. En réalité, pour Macky Sall, les dépenses de prestige priment sur les investissements qui ont un impact sur le quotidien des Sénégalais", déplore M. Kane.
Avant de conclure : "Au total, les 10 ans de Macky Sall représentent une parenthèse malheureuse qu'il va falloir, très vite fermer".
Vox Populi
Le camarade de parti du Dr. Babacar Diop, maire de Thiès, de poursuivre sa violente diatribe contre le Président Macky Sall : "Les opposants qui représentent une menace pour la survie du pouvoir sont traqués avec la complicité de certains magistrats aux ordres. Les exemples de Karim Wade, Khalifa Sall, Barthélemy Dias et Ousmane Sonko, sont révélateurs de la mainmise de l'exécutif sur le pouvoir judiciaire. Au même moment, des responsables du régime, dont la gestion a été épinglée par les corps de contrôle de l'Etat, ne sont nullement inquiétés".
Ce qui lui fait dire que, "du point de vue de la gouvernance, les 10 ans de Macky Sall, sont marqués par une régression".
"Au plan socio-économique, le pays vit dans une morosité qui s'explique par les choix hasardeux du chef de l'Etat. En 10 ans, Macky Sall a inauguré plus de stades et de routes essentiellement concentrées à Dakar, que d'universités, d'hôpitaux et d'industries. Se glorifier d'avoir construit, en 17 mois, un stade de 156 milliards FCfa à Diamniadio, alors que les chantiers des universités Ahmadou Makhtar Mbow et Sine-Saloum tardent à être livrés depuis plusieurs années, traduit un manque de vision. En réalité, pour Macky Sall, les dépenses de prestige priment sur les investissements qui ont un impact sur le quotidien des Sénégalais", déplore M. Kane.
Avant de conclure : "Au total, les 10 ans de Macky Sall représentent une parenthèse malheureuse qu'il va falloir, très vite fermer".
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