Me Wade s’est félicité de la décision du khalife général des mourides d’autoriser l’implantation d’écoles publiques à Touba. « Le khalife réclame des écoles d’enseignement général français, des écoles franco-arabes, des daaras modernes qui combinent l’enseignement de l’arabe et de la religion à l’enseignement de toutes les langues modernes comme le français, l’anglais et autres », a-t-il précisé.
Remerciant Serigne Bara Mbacké, le président de la République a laissé entendre que « c’est une véritable révolution qui a été amorcée ». Aussi, a-t-il invité le Premier ministre et le ministre de l’Education à prendre les mesures adéquates pour la concrétisation de cette décision. Car, estime le Chef de l’Etat, « les populations ont été pénalisées par l’inexistence d’écoles françaises ». « Et, elles étaient obligées d’envoyer leurs enfants jusqu’à Mbacké, situées à des kilomètres de Touba », fera-t-il remarquer.
Pour rappel, les écoles publiques françaises avaient toujours été interdites dans le périmètre de Touba à l’exception de Darou Khoudoss. En 1997, plusieurs établissements scolaires nouvellement construits ont été fermés aussitôt sur ordre du défunt Khalife, Serigne Saliou Mbacké, prédécesseur de Serigne Bara Mbacké. Remerciant ce dernier, Me Wade dira : « cette décision participe de l’inclusion ».
Par ailleurs, il faut préciser que cette décision du khalife intervient au moment où notre pays accueille la 2ème Assemblée générale de l’Ancefa prévue du 6 au 8 avril. « Une éducation inclusive de qualité pour une transformation sociale » est le thème de cette rencontre qui est une occastion pour les 32 pays membres de l’Ancefa de se pencher sur l’accès à une éducation de base de qualité. D’ailleurs dans le souci de garantir une éducation de qualité aux élèves, le Chef de l’Etat a annoncé la tenue d’un forum sur le statut de l’enseignant. Cette rencontre, d’après Me Wade vise à trouver une solution à la baisse du niveau des élèves au Sénégal.
Cette baisse, selon Me Wade est accentuée par la dégradation du quantum horaire. « Si le quantum horaire est de 900 heures par an, au Sénégal celui-ci est passé à 720 heures en 2008 » a-t-il révélé. Avant d’ajouter que cette situation est causée par les, nombreuses grèves des enseignants et des élèves. A son avis, « les grèves pénalisent les élèves, et ces derniers ne doivent pas être sanctionnés, en ce sens qu’ils n’ont rien fait ». C’est pourquoi, Me Wade a invité les syndicats d’enseignants à initier une autre forme de dialogue.
Signalons qu’au cours de cette cérémonie, le chef de l’Etat a reçu le prix de l’Education pour la petite enfance. Il a été nommé Premier champion de l’Education pour la petite enfance.
SOURCE NETTAli
Remerciant Serigne Bara Mbacké, le président de la République a laissé entendre que « c’est une véritable révolution qui a été amorcée ». Aussi, a-t-il invité le Premier ministre et le ministre de l’Education à prendre les mesures adéquates pour la concrétisation de cette décision. Car, estime le Chef de l’Etat, « les populations ont été pénalisées par l’inexistence d’écoles françaises ». « Et, elles étaient obligées d’envoyer leurs enfants jusqu’à Mbacké, situées à des kilomètres de Touba », fera-t-il remarquer.
Pour rappel, les écoles publiques françaises avaient toujours été interdites dans le périmètre de Touba à l’exception de Darou Khoudoss. En 1997, plusieurs établissements scolaires nouvellement construits ont été fermés aussitôt sur ordre du défunt Khalife, Serigne Saliou Mbacké, prédécesseur de Serigne Bara Mbacké. Remerciant ce dernier, Me Wade dira : « cette décision participe de l’inclusion ».
Par ailleurs, il faut préciser que cette décision du khalife intervient au moment où notre pays accueille la 2ème Assemblée générale de l’Ancefa prévue du 6 au 8 avril. « Une éducation inclusive de qualité pour une transformation sociale » est le thème de cette rencontre qui est une occastion pour les 32 pays membres de l’Ancefa de se pencher sur l’accès à une éducation de base de qualité. D’ailleurs dans le souci de garantir une éducation de qualité aux élèves, le Chef de l’Etat a annoncé la tenue d’un forum sur le statut de l’enseignant. Cette rencontre, d’après Me Wade vise à trouver une solution à la baisse du niveau des élèves au Sénégal.
Cette baisse, selon Me Wade est accentuée par la dégradation du quantum horaire. « Si le quantum horaire est de 900 heures par an, au Sénégal celui-ci est passé à 720 heures en 2008 » a-t-il révélé. Avant d’ajouter que cette situation est causée par les, nombreuses grèves des enseignants et des élèves. A son avis, « les grèves pénalisent les élèves, et ces derniers ne doivent pas être sanctionnés, en ce sens qu’ils n’ont rien fait ». C’est pourquoi, Me Wade a invité les syndicats d’enseignants à initier une autre forme de dialogue.
Signalons qu’au cours de cette cérémonie, le chef de l’Etat a reçu le prix de l’Education pour la petite enfance. Il a été nommé Premier champion de l’Education pour la petite enfance.
SOURCE NETTAli