Justement, c’est tout en l’honneur du fidèle compagnon d’avoir involué le tapis des fausses convenances, ignoré les prétentions vaniteuses d’un égo qui appréhende le blâme, esquissé les subterfuges d’hommes frileux et se détourner des pantalonnades d’une curie aux abois pour entreprendre la démarche qu’il a entamée. Par ces temps de stress spirituel généralisé, aller au Palais présidentiel comme si on allait à Canossa, requiert une forte dose de foi en Dieu d’abord et ensuite d’engagement positif pour la stabilité de notre société et la sauvegarde de notre République.
Aussi, au nom de cette République et de cette Patrie que nous chérissons, je prends la parole pour féliciter Serigne Mbacké Ndiaye pour ces si nobles intentions et l’encourager à n’écouter que l’appel sublime du devoir. Mais quand on a été, ne serait-ce qu’un seul jour, témoin de la puissance active de l’Etat et en même temps sentir sa place dans le concert des plus dynamiques enfants de la patrie, l’on ne pouvait agir que comme Serigne Mbacké a agi. L’opportunité, l’urgence et la hauteur de sa démarche l’autorisaient à agir sans ordonnance. Son initiative est d’autant plus méritoire qu’elle est le fruit de son appréhension fine et expérimentée des évènements et des tâches qui en découlent.
Face au maelstrom d’une société politique dépassée et sans repères, aux exigences légitimes des clergés nationaux qui appellent les Institutions à « rentrer » dans le sacré des référentiels qui fondent notre Nation, face à toutes ces considérations, l’initiative de Serigne Mbacké Ndiaye doit être soutenue et renforcée par tous ceux pour qui comptent le sort du Sénégal et la sauvegarde de ses valeurs.
Mais, un mot sur l’homme pour clore ces lignes d’espérance. Pris entre deux éminents intellectuels, les professeurs Serigne Diop et Abdoulaye Wade, il est un disciple de Serigne Touba qui a vécu avec passion une merveilleuse aventure politique. Ce n’est pas aujourd’hui seulement que ses actions vigoureuses pour la paix sociale font écho de ses préoccupations citoyennes.
Quand beaucoup ont perdu la foi en eux mêmes et en les autres, il a la pugnacité de garder ses esprits. Pourtant, la nécessité de réajustements constants, d’efforts constructifs à effectuer échappent encore à beaucoup : elles sont cependant fondamentales. Notre temps plus encore que les temps précédents a besoin de la lumière des hommes de Dieu ; les générations montantes le montrent par leur sens retrouvé de l’amitié horizontale, sans considération de classe.
Leur interrogation est déjà bien plus proche d’une attitude religieuse et prouve que notre société n’est pas près de perdre le sens de ses valeurs. Le Saint Coran nous enseigne que l’on ne doit pas seulement regarder ceux avec qui l’on est, mais aussi ceux avec qui on se lève pour prêcher la bonne parole et les bonnes actions : yaa ayouhaa Mouzamilou khoum fa anzir. Ni les formalismes, ni les juridismes ne sauraient ébranler ou troubler les fondements de ces valeurs.
Cheikh Bacar DIAGNE Président APS /Mission 313
Aussi, au nom de cette République et de cette Patrie que nous chérissons, je prends la parole pour féliciter Serigne Mbacké Ndiaye pour ces si nobles intentions et l’encourager à n’écouter que l’appel sublime du devoir. Mais quand on a été, ne serait-ce qu’un seul jour, témoin de la puissance active de l’Etat et en même temps sentir sa place dans le concert des plus dynamiques enfants de la patrie, l’on ne pouvait agir que comme Serigne Mbacké a agi. L’opportunité, l’urgence et la hauteur de sa démarche l’autorisaient à agir sans ordonnance. Son initiative est d’autant plus méritoire qu’elle est le fruit de son appréhension fine et expérimentée des évènements et des tâches qui en découlent.
Face au maelstrom d’une société politique dépassée et sans repères, aux exigences légitimes des clergés nationaux qui appellent les Institutions à « rentrer » dans le sacré des référentiels qui fondent notre Nation, face à toutes ces considérations, l’initiative de Serigne Mbacké Ndiaye doit être soutenue et renforcée par tous ceux pour qui comptent le sort du Sénégal et la sauvegarde de ses valeurs.
Mais, un mot sur l’homme pour clore ces lignes d’espérance. Pris entre deux éminents intellectuels, les professeurs Serigne Diop et Abdoulaye Wade, il est un disciple de Serigne Touba qui a vécu avec passion une merveilleuse aventure politique. Ce n’est pas aujourd’hui seulement que ses actions vigoureuses pour la paix sociale font écho de ses préoccupations citoyennes.
Quand beaucoup ont perdu la foi en eux mêmes et en les autres, il a la pugnacité de garder ses esprits. Pourtant, la nécessité de réajustements constants, d’efforts constructifs à effectuer échappent encore à beaucoup : elles sont cependant fondamentales. Notre temps plus encore que les temps précédents a besoin de la lumière des hommes de Dieu ; les générations montantes le montrent par leur sens retrouvé de l’amitié horizontale, sans considération de classe.
Leur interrogation est déjà bien plus proche d’une attitude religieuse et prouve que notre société n’est pas près de perdre le sens de ses valeurs. Le Saint Coran nous enseigne que l’on ne doit pas seulement regarder ceux avec qui l’on est, mais aussi ceux avec qui on se lève pour prêcher la bonne parole et les bonnes actions : yaa ayouhaa Mouzamilou khoum fa anzir. Ni les formalismes, ni les juridismes ne sauraient ébranler ou troubler les fondements de ces valeurs.
Cheikh Bacar DIAGNE Président APS /Mission 313