Serigne Mboup prend l’exemple sur la construction des infrastructures, confiées le plus souvent à des entreprises étrangères. A l’en croire, "le Sénégal doit aller chercher à l’extérieur autre chose que des entreprises de Btp pour faire des routes". Car, informe-t-il, de l’Afrique de l’ouest jusqu’en Angola, nos entreprises construisent des infrastructures.
Le patron de CCBM pointe aussi un doigt accusateur vers les Sénégalais de façon général qui ne veulent jamais émerger". Quand l’État s’évertue à aider un acteur du secteur, les autres membres vont râler en disant pourquoi lui et pas nous. C’est pour cela que l’État est même beaucoup plus à l’aise en confiant ses travaux et ses commandes aux étrangers. Et ce problème est propre aux Sénégalais, ce n’est pas une tare propre au secteur privé. Si au Sénégal, par solidarité au sein du secteur privé national, on s’insurgeait chaque fois que l’État favorise une entreprise étrangère, je pense que le gouvernement réfléchirait par deux fois avant de le faire. Bien au contraire, c’est ce qu’on confie à un Sénégalais qui constitue souvent le scandale", explique-t-il dans un entretien accordé à EnQuête.
Le patron de CCBM pointe aussi un doigt accusateur vers les Sénégalais de façon général qui ne veulent jamais émerger". Quand l’État s’évertue à aider un acteur du secteur, les autres membres vont râler en disant pourquoi lui et pas nous. C’est pour cela que l’État est même beaucoup plus à l’aise en confiant ses travaux et ses commandes aux étrangers. Et ce problème est propre aux Sénégalais, ce n’est pas une tare propre au secteur privé. Si au Sénégal, par solidarité au sein du secteur privé national, on s’insurgeait chaque fois que l’État favorise une entreprise étrangère, je pense que le gouvernement réfléchirait par deux fois avant de le faire. Bien au contraire, c’est ce qu’on confie à un Sénégalais qui constitue souvent le scandale", explique-t-il dans un entretien accordé à EnQuête.