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Serigne Modou Bara Doly Mbacké (Président du mouvement des chefs religieux) : «Que les marabouts-politiciens arrêtent de faire chanter Me Wade»

Le président de l’Association des chefs religieux est connu pour son franc-parler. Surtout quand il s’agit de défendre le chef de l’Etat. Membre du Pds, Serigne Modou Bara Doly s’élève dans cet entretien, contre certains marabouts politiciens qui, selon lui, ne déclarent leur candidature à la présidentielle que pour faire chanter Me Wade et négocier leur soutien à coups de centaines de millions.


Rédigé par leral.net le Mardi 16 Mars 2010 à 14:49 | | 4 commentaire(s)|

Serigne Modou Bara Doly Mbacké (Président du mouvement des chefs religieux) : «Que les marabouts-politiciens arrêtent de faire chanter Me Wade»
Wal fadjri : Le dialogue politique a connu un nouveau tournant avec l’implication des autorités religieuses, notamment le Khalife général des Tidianes. Etes-vous optimiste quant à l’issue de ce dialogue ?
Serigne Modou Bara Doly Mbacké : Je me félicite de cette démarche du Khalife général des Tidianes qui montre encore une fois que les autorités religieuses de ce pays oeuvrent tous les jours pour la paix et l’unité. C’est une bonne chose et tout le monde s’en félicite. Le rôle des chefs religieux, c’est aussi de s’occuper de la paix sociale dans le pays. Cependant, je dis souvent que nous, chefs religieux du Sénégal, nous devons commencer par balayer devant nos propres portes. Je veux dire par là que le plus important à mon humble avis, ce n’est certainement pas le dialogue entre le pouvoir et l’opposition. Nos chefs religieux doivent plutôt chercher à créer les conditions d’un dialogue entre les confréries pour aplanir les différends et petits malentendus qui surgissent tous les jours. Les exemples sont là à foison. On veut donner l’impression que tout marche bien entre les confréries, mais tout le monde sait que ce n’est pas vrai. Il y a trop de rivalités. C’est pourquoi, j’invite plutôt nos autorités religieuses à s’investir davantage dans ce domaine pour que l’entente et la cordialité règnent entre les confréries. Il faut que cessent ces divisions qui nous fragilisent. Je crois que c’est le plus important. Cela me ferait grand plaisir de voir par exemple le khalife général des Mourides aller à Tivaouane en visite d’amitié et le Khalife des Tidjanes en faire de même en se rendant à Touba, Kaolack, Ndiassane ou ailleurs. C’est comme ça que les Talibés pourront comprendre que nous formons une même famille et que nous aspirons au même but.

Wal fadjri : Vous voulez dire que le dialogue politique n’est pas une priorité et que les divergences ne sont pas que l’œuvre des hommes politiques ?

Serigne Modou Bara Doly Mbacké : C’est sûr. Les divergences ne sont pas l’apanage des hommes politiques de notre pays. Tout le monde sait que entre les confréries au Sénégal, c’est une entente de façade. La preuve est qu’il y a juste quelques semaines, les propos d’un ministre de la République ont soulevé moult interprétations. Et cela a failli mal tourner. La raison est toute simple : c’est parce qu’on ne s’entend pas. Ces propos n’auraient jamais dû créer tout ce bruit si les musulmans de ce pays étaient unis. C’est parce qu’on est divisé que le moindre propos anodin peut créer un scandale. Donc dans ces conditions, je ne peux pas cautionner qu’on priorise le dialogue politique alors que le dialogue inter confrérique est en souffrance. Cela n’enlève en rien le mérite du Khalife général des Tidianes dont le geste doit être salué par tous.

‘Tout le monde sait que entre les confréries au Sénégal, c’est une entente de façade. La preuve est qu’il y a juste quelques semaines, les propos d’un ministre de la République ont soulevé moult interprétations’.

Wal fadjri : Pour en revenir au dialogue politique, n’est-il pas quand même temps que le pouvoir se mette autour d’une table avec son opposition ?

Serigne Modou Bara Doly Mbacké : Il est impératif que le pouvoir et l’opposition se parlent. Il y va de l’intérêt de tous les Sénégalais. C’est pourquoi, je suis déçu quand j’entends l’opposition, notamment Bennoo Siggil Senegaal, qui pose des conditions pour aller à ce dialogue. Depuis qu’il est au pouvoir, le chef de l’Etat ne cesse d’appeler l’opposition au dialogue. J’ai même entendu Iba Der Thiam dire qu’il en était à son 19e appel. On ne peut vraiment pas faire mieux. Si cette opposition était animée par une bonne volonté et le souci de préserver la paix et la stabilité, elle ne devrait pas attendre qu’on l’appelle au dialogue. Cela devrait être spontané. Si les hommes politiques mettent en avant leurs intérêts crypto-personnels, il est évident que ce dialogue politique n’aura jamais lieu.

Wal fadjri : L’opposition s’est dit prête à dialoguer, mais elle veut surtout que ça tourne autour du processus électoral notamment le fichier qu’elle estime peu fiable.

Serigne Modou Bara Doly Mbacké : Dire que ce fichier n’est pas fiable relève quand même de la mauvaise foi. Dire que Me Wade prépare des fraudes à partir du fichier électoral pour remporter les prochaines élections, c’est vouloir semer la confusion dans l’esprit des Sénégalais. Cette opposition n’a-t-elle pas remporté presque toutes les grandes villes du Sénégal, à commencer par Dakar, à l’issue des élections locales du 22 mars ? Et pourtant, c’est avec le même fichier. Celui qu’elle critique actuellement. Mais on n’a pas entendu un seul opposant, au sortir de ces élections, remettre en cause le fichier électoral. Que ces gens de l’opposition arrêtent donc de nous bassiner avec la question du fichier électoral. Cela n’a pas de sens. Ce fichier est piégé quand ils perdent les élections. Mais, quand ils gagnent, le fichier est irréprochable. On n’y comprend plus rien. Ces opposants devaient aujourd’hui se retrouver à l’Assemblée nationale pour défendre les intérêts du peuple. Malheureusement, ils ont préféré rester sur la touche et continuer à critiquer. C’est pourquoi on a du mal à croire que ces hommes politiques que j’entends et que je lis quotidiennement dans la presse sont mus par les intérêts des Sénégalais. En tout cas, je les supplie : qu’ils arrêtent de nous fatiguer avec le fichier. Ce disque est rayé. La vérité est que ces gens ne sont pas prêts à aller à des élections contre Me Wade. Et ils cherchent maintenant le raccourci en demandant sa démission sous prétexte qu’il est devenu trop vieux et sénile. Ce n’est pas sérieux tout ça ! On parle de publication de bulletin de santé par-ci, saisine du Conseil constitutionnel par-là. C’est à croire que cette opposition ne sait plus où donner de la tête. Moi, je demande à Me Wade de ne pas prêter attention à ces discours et autres invectives de l’opposition. Qu’il cherche plutôt à aider les populations. Au final, on verra qu’il sera réélu en 2012 sans problème. En vérité l’opposition est dépassée de loin par Me Wade. Les opposants sont toujours à la remorque de Me Wade.

Wal fadjri : La semaine dernière, un de vos condisciples, Serigne Modou Bousso Dieng, le président de l’association des guides jeunes marabouts a annoncé sa candidature à la présidentielle de 2012. Comment avez-vous accueilli cette nouvelle ?

Serigne Modou Bara Doly Mbacké : Cette candidature, j’en ai entendu parler comme tout le monde. Je dois dire que c’est son droit le plus absolu. La Constitution lui permet de se présenter à la présidentielle comme n’importe quel citoyen jouissant de ses droits civiques. Cependant, j’estime qu’avant de prendre une décision aussi importante que se présenter à une élection présidentielle, on doit quand même beaucoup réfléchir. Celui qui aspire à diriger ce pays, doit s’estimer capable de le faire. De sorte que quand il annoncera sa candidature, il ne sera pas la risée de tout le monde. Une chose est de vouloir diriger un pays, une autre est d’en avoir les capacités. Et je crois que si tout le monde réfléchissait comme cela, beaucoup de candidats se seraient désistés. La vérité est que certaines candidatures sont plus que de la diversion. C’est tout simplement du chantage. On sait comment ça se passe. Les gens annoncent leur candidature pour être reçus par Me Wade et bénéficier de ses largesses. C’est tout. Ce sont des maîtres-chanteurs. Et ce n’est la première fois qu’on voit des candidatures comme celle-là. On a tout vu à la présidentielle de 2007. Beaucoup de marabouts politiciens avaient annoncé leur candidature. Mais à l’arrivée, on a vu que c’était juste pour troquer cette candidature contre des mallettes d’argent. D’ailleurs, j’ai entendu que des ministres sont en train de faire des démarches pour faire renoncer Serigne Modou Bousso par rapport à son projet. Bien sûr qu’ils veulent le faire avec des mallettes d’argent. Mais je mets ici en garde Me Wade et tous ces démarcheurs : qu’ils arrêtent de distribuer de l’argent pour soi-disant chercher à bénéficier des soutiens de ces pseudo-candidats à la présidentielle. Ces gens n’ont personne derrière eux. Et j’estime que c’est quand même injuste de donner comme ça de l’argent à des maîtres-chanteurs alors que les militants qui triment nuit et jour pour la réélection de Me Wade sont laissés en rade. Il ne faut pas donner de l’importance à ces gens qui ne font chanter Me Wade. La chanson est maintenant connue : à l’approche des élections, des candidats aussi farfelus et impopulaires les uns que les autres apparaissent rien que pour que Me Wade prête attention à eux. Pourtant en âme et conscience, ces gens savent qu’ils ne peuvent pas aller loin. Il faut les laisser aller aux élections et se ridiculiser. On a vu ce qui s’est passé en 2007 avec certains candidats. Je le répète encore : il faut que les ministres et autres intermédiaires arrêtent de distribuer de l’argent aux maîtres-chanteurs. Sinon, nous allons tous faire comme eux parce que nous savons bien comment faire du chantage. Nul n’a le monopole du chantage.

Ce qui est regrettable c’est que dès que quelqu’un s’agite, des gens qui pensent faire plaisir à Me Wade accourent avec des mallettes d’argent. On lui donne 100 ou 200 millions et il se tait. Oubien, il déclare qu’il est maintenant un allié.

‘Il faut que ces marabouts politiciens arrêtent de faire chanter Me Wade. Je sais bien de quoi je parle parce qu’en 2007, je m’étais personnellement investi dans les démarches pour aller négocier le soutien d’un tel ou tel marabout-politicien qui a déclaré sa candidature’

Wal fadjri : Voulez-vous dire que c’est ce qui s’est passé en 2007 avec tous ces soutiens de Me Wade ?

Serigne Modou Bara Doly Mbacké : Bien sûr ! Beaucoup de marabouts politiciens ont adopté cette stratégie. C’est grave. Il faut que ces marabouts politiciens arrêtent de faire chanter Me Wade. Je sais bien de quoi je parle parce qu’en 2007, je m’étais personnellement investi dans les démarches pour aller négocier le soutien d’un tel ou tel marabout-politicien qui a déclaré sa candidature. Cela doit cesser. Sinon il n’y aura que ces maîtres-chanteurs.

Wal fadjri : Ne pensez-vous pas que c’est Me Wade qui a favorisé tout cela en négociant certains soutiens avec des mallettes d’argent ?

Serigne Modou Bara Doly Mbacké : Je suis parfaitement d’accord avec vous. Et c’est pourquoi ce que je dis là, c’est une mise en garde. Je suis contre cette manière de faire. Nous qui défendons le chef de l’Etat sans conditions ni chantage, nous sommes frustrés par ces choses-là. Il faut que ceux qui aspirent à diriger ce pays soient plus sérieux. Une élection présidentielle, ce n’est pas une petite affaire. L’avenir du pays en dépend. Il y a des candidats qui savent pertinemment qu’ils ne seront jamais président de la République du Sénégal. Tout ce qui les intéresse c’est que les gens parlent d’eux. C’est tout. Ce que je suis en train de dire là, tous ceux qui sont mus par les intérêts du Sénégal peuvent le dire.

Wal fadjri : Serigne Modou Bousso Dieng dit avoir reçu l’aval de Touba et de certains chefs religieux.

Serigne Modou Bara Doly Mbacké : Cela ne veut rien dire. Je vais vous expliquer un peu. Les hommes politiques font le tour des familles maraboutiques et quand ils sortent de cette audience, ils annoncent qu’ils bénéficient du soutien de tel khalife ou tel autre. Rien de plus faux que ça. En réalité, les khalifes généraux reçoivent tout le monde. Et quand vous leur exposez votre problème, ils vont naturellement vous écouter et prier pour vous. Cela ne signifie nullement que ce khalife vous soutient. Ca se passe comme ça avec tous les hommes politiques. Malheureusement certains tentent de manipuler l’opinion en faisant croire qu’ils ont reçu l’onction de tel ou tel guide religieux.

Propos recueillis par Georges Nesta DIOP
Source Walfadjri

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1.Posté par ibn abdulah le 16/03/2010 19:22 | Alerter
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un candidat doit-il choisir seul les arbitres des élections?pourquoi les changer aprés les municipales??-que dit l'islam de ces malettes d'argent???et autres adiyas alors que des Sénégalais n ont ni électricité, ni eau potable, ni à manger???Serigne?????

2.Posté par SO le 17/03/2010 14:19 | Alerter
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Moi je crois que Les MARABOUTS de ce pâys devraient méditer plus sur le véritable hératage des fondateurs de leur famille.
Que ce soit El Malic, Sérigne Touba, Baye Niasse El Omar Tall etc.. le sacerdoce était faire le maximum pour répendre la réligion Musulmane en respectant scripuleusement la SUNA du PROPHETE PAIX ET SALU SUR LUI.
Durant leur régne le Sénégalais savait ce que Diom, Mougne et Kersa voulait dire car à ce moment les gens copiait sur ces éridus aux comportements exemplaires.
Ces dernier ont pu répendre la religion avec la meilleur façon de la pratiquer alors que l'obstacle que constituait le colon était la.
Aujourd'hui les fils et petits fils sont plus préoccupés par les Délices de ce bas monde en oubliant que dans le CORAN DIEU a mis en garde les homme contre Les bien périssables de cette terre...
On peut dire sans risque de se tromper qu'aujourd'hui les familles religieux de ce pays encourrage la mal gouvernance et participent au pillage des maigres ressource de ce pays.
Dans toutes les villes sainte du Sénégal c des gammous des Magal des jiaras et des thiantes dont le seul but c de remplir les pochent des initiateurs.
S'il faut commémorer la disparution de chaque Marabout Mbakhé mbakhé , Sy Sy ou Niass Niass et pour le faire il faut la radio la télé du riz de l'electricité de l'eau une couverture médicale de la securité et sans bourse délire c k ces marabouts pillent le pays.
Jamais il contredisent le régime en place quelque soit les dérives car ayant peur de perdre des avantages.
Ces gens qu'on dise qu'ils ont un franc parler c du délire de journaliste mais ces Marabouts sont tous des Béni oui oui.
Je suis persuadé si leur pere venaient à constaté comment les moeurs se sont dégradé au Sénégal malgré tout le travail effectué pendant le régne du colon ils allaient les répudié

3.Posté par Libasse WADE le 17/03/2010 16:14 | Alerter
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O peuple Musulman!
Si nous croyons en Dieu (TBRKWT) et au Prophète Mohamed (SAW),pratiquons sagement la religion sans calomnier qui que que ce soit,car celà n'a pas d'importance.Toujours vous rapeler qu'un jour nous allons mourrir.Après la mort,Dieu (TBRKWT) va trancher sur notre sort soit par sa miséricordieux,soit par nos oeuvres.Donc gardons nous de dire du mal à autrui et faire le bien à chaque instant pour se faire protéger de la bénédiction divine.Qui que vous ne croyez pas protégez vous à ne pas insulter,car nous ne maitrisons pas nos destins jusqu'à vouloir juger l'autre.Sachez que nous n'aurons jamais la chance de siéger à la juridiction de Dieu (TBRKWT) mais qu'il nous mettra devant nos faits accomplis.Le seul fait d'être interprétateur du Coran ne nous permet de connaître les intentions du créateurs.Allah a une connaissance incommensurable que la personne ne peut appréhender.Donc restons sur le seuil de la croyance tout en faisant le bien et éviter de faire du mal.Respectons nous,car un vrai croyant musulman doit considérer son prochain comme lui-même et cultiver la tolérence pour pouvoir accepter tout un chacun.La religion n'appartient à aucun de nous et notre devoir est de suivre le Bon Dieu dans tous ses désirs.MERCI

4.Posté par lucon le 17/03/2010 21:25 | Alerter
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ETUDE CAUSTIQUE MAIS TRES PROCHE DE LA FUTURE REALITE DU SENEGAL
On ne fait plus rien au sénégal dans cette republique soit disant laique sans les HIMAMS. Il faut vite se rendre à l'évidence que tout est en place pour passer à une autre forme de gouvernement puisque au sénégal la démocratie ne fonctionnant pas le peuple n'étant pas assez mur pour comprendre la démocratie. Tous les ingrédients sont maintenant en place, la population n'étant plus éduquée suite aux grèves ilimitées des enseignants, le nationalisme est bien installé (sommes les plus beaux les plus intelligents ect...), la pauvreté créant aujourdh'ui un terrain des plus favorables, la corruption ayant atteint un niveau inégalé à ce jour, l'état pratiquement inexistant, un racisme bien développé envers tout et tout le monde; c'est le moment. Vive donc la future République Islamique du Sénégal, avec pour capitale Touba, car sans elle le Sénégal ne se développera pas car pour corriger chez les Sénégalais l’incivisme, l’indiscipline, l’arogance, la fierté spécifique, l’exploitation, la médiocrité dans la pratique de la religion qui les arrange, les pseudos marabouts exploiteurs d’enfants et de talibés, il faut absolument cette république islamique sénégalaise tant congratulée par tous les politiques se rendant régulièrement à touba pour préter alégence au dieu marabout. Le sénégalais a un handicap qui l’empêche de cultiver la perfection : Il bâcle tout, il excelle dans l’hypocrisie, l’indiscipline, c’est l’élite de la paresse ; il est ignorant de la ponctualité et de l’assiduité, borné, pas de développement personnel, il est fataliste, n’aime pas travailler, opportuniste, n’a pas d’esprit critique. La fierté et le ton arrogant et dédaigneux envers les autres faisant le reste de son comportement unique en Afrique. L’impunité et le manque d’exemple encombrent l’espace publique. Les mots ォ devoir,respect, humilité et réglementation サ sont absents du dictionnaire. La solution pour le Sénégal est la mise en place au plus vite d’une république islamique pure et dure façon Iran. Nous avons de bons politiques très religieux et pas laics du tout et de bons chefs religieux et ainsi Touba pourrait devenir rapidement la capitale du pays. Nous Sénégalais qui sommes très forts en tout et qui en fait ne réalisons rien pourrions enfin nous retrouver dans notre vraie culture arabo-musulmane importée et vénérée par la population et ainsi ne plus etre considérés comme esclaves par nos amis arabes. Vive la république islamique du Sénégal qui avec tous les croyants du pays va remettre de l’ordre dans l’état et supprimer les institutions inutiles telles la justice, l’éducation ect…La charia règlera tout !!! les dirigeants et les politiques en rèvent ils ne demandent que ça ils sont si souvent en visite à Touba alors pourquoi attendre, vive la RIS.

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