Le jeune guide religieux s'est dit étonné d'entendre des gens dire qu’«il y a une absence totale des chefs religieux dans ce débat ou dans ce combat». À l'en croire,«c’est absolument faux». D’autant que, selon lui, «depuis le départ, il y a toujours eu la présence des chefs religieux dans ce combat. Je rappelle que Serigne Mansour Sy Djamil et moi sommes des chefs religieux. Et que c’est depuis 2001 que j’ai commencé à lutter contre Abdoulaye Wade, au moment où personne n’osait le faire. Parce que tous les partis et personnalités politiques qui, aujourd’hui, se réclament de ce mouvement, étaient auprès de Wade en ce moment. Et c’est le même Abdoulaye Wade qui est encore là depuis 2000».
Toutes choses qui font que Serigne Modou Bousso Dieng a réitéré son opposition à cette «monarchisation de l’État» et a démenti ceux qui soutiennent que «les guides religieux sont du côté de Wade». Poursuivant son propos, le marabout politicien a indiqué qu’«il y a certaines choses que les politiques ou n’importe qui peut faire, mais pas un Khalife général. Le chef religieux a une mission diplomatique. Et même si on ne les entend pas sur la question, ils ont peut-être choisi une meilleure stratégie. Et ce n’est pas parce qu’ils n’ont pas parlé dans la presse, à la télévision ou à la radio qu’ils ne font rien pour s’y mêler. Les chefs religieux adoptent d’autres formes de communication».
Pour Serigne Modou Bousso Dieng, «ceux qui excluent les religieux de ce combat, pour les considérer comme des complices du pouvoir, ne risquent que d’essuyer une défaite».
Youssoupha MINE LE POPULAIRE
Toutes choses qui font que Serigne Modou Bousso Dieng a réitéré son opposition à cette «monarchisation de l’État» et a démenti ceux qui soutiennent que «les guides religieux sont du côté de Wade». Poursuivant son propos, le marabout politicien a indiqué qu’«il y a certaines choses que les politiques ou n’importe qui peut faire, mais pas un Khalife général. Le chef religieux a une mission diplomatique. Et même si on ne les entend pas sur la question, ils ont peut-être choisi une meilleure stratégie. Et ce n’est pas parce qu’ils n’ont pas parlé dans la presse, à la télévision ou à la radio qu’ils ne font rien pour s’y mêler. Les chefs religieux adoptent d’autres formes de communication».
Pour Serigne Modou Bousso Dieng, «ceux qui excluent les religieux de ce combat, pour les considérer comme des complices du pouvoir, ne risquent que d’essuyer une défaite».
Youssoupha MINE LE POPULAIRE