Dans son sermon de ce vendredi 1er novembre 2024, l'Imam Mouhamadou Sow a appelé les citoyens à être très exigeant dans le choix de ceux qui vont les représenter à l’hémicycle. « Les députés doivent âtre instruits. Ils sont la voix du peuple. Quand tu dois étudier un projet de loi qui touche à l’économie, à la sécurité, si tu n’as pas de connaissances, tu ne peux pas être efficace. Le rôle du député, ce n’est pas tout le temps de regarder la direction de son parti », a-t-il dans un sermon en Wolof, qui a duré plus d’une dizaine de minutes, informe "LeSoleil-Digital".
Poursuivant, il indique que très souvent les documents soumis aux députés, renferment des subtilités parfois difficiles à déceler. « C’est pourquoi je suis contre ces histoires de parité. Ma conviction est qu’il faut toujours privilégier la compétence », a-t-il déploré. Selon l’imam, il est crucial que les députés sachent c’est quoi leurs prérogatives. « J’ai entendu un candidat dire qu’il va trouver des emplois, qu’il va réduire le coût de l’électricité. Je suis désolé, mais c’est méconnaître le rôle du député », a-t-il relevé.
Les cas de violence notés ça et là, n’ont pas échappé à l’Imam. Pour lui, la responsabilité incombe aux différents leaders. «La violence est d’abord verbale. C’est ce qui fait quand les gens se croisent sur le terrain, il y a des tensions. Il ne faut pas oublier que 80 personnes ont été tuées dans des manifestations, il n’y a pas longtemps. On semble reprendre les mêmes pratiques. Il faut plus de lucidité», a-t-il dit.
Poursuivant, il indique que très souvent les documents soumis aux députés, renferment des subtilités parfois difficiles à déceler. « C’est pourquoi je suis contre ces histoires de parité. Ma conviction est qu’il faut toujours privilégier la compétence », a-t-il déploré. Selon l’imam, il est crucial que les députés sachent c’est quoi leurs prérogatives. « J’ai entendu un candidat dire qu’il va trouver des emplois, qu’il va réduire le coût de l’électricité. Je suis désolé, mais c’est méconnaître le rôle du député », a-t-il relevé.
Les cas de violence notés ça et là, n’ont pas échappé à l’Imam. Pour lui, la responsabilité incombe aux différents leaders. «La violence est d’abord verbale. C’est ce qui fait quand les gens se croisent sur le terrain, il y a des tensions. Il ne faut pas oublier que 80 personnes ont été tuées dans des manifestations, il n’y a pas longtemps. On semble reprendre les mêmes pratiques. Il faut plus de lucidité», a-t-il dit.