Quels sont les secrets du désir ?
« Le désir et le sentiment amoureux ne tombent pas du ciel, ils s’encrent dans une histoire personnelle et familiale. (…) Le désir naît du corps, d’un bien être fondamental qui remonte à la relation du nourrisson avec sa mère, de l’harmonisation affective de la mère qui « écoute » et des besoins de l’enfant. Le désir illimité est proche de l’instinct animal, mais chez l’être humain, il existe un sentiment de pudeur qui naît très tôt. Tous les individus ne sont évidemment pas mus de la même façon par le désir qui est une force de vie, une énergie qui vient de loin.
Quelles sont les deux grandes catégories de désir ?
1- Le type a (animal) : Le désir pulsionnel domine. Les besoins suivent des rythmes intérieurs, qui partent de l’imaginaire ou de sensations physiques, sans que les événements extérieurs soient déterminants. Ces hommes et ces femmes sont proches de la dimension animale du désir, qui n’est guère éloignée du besoin. Ils sont moins monogames.
2- Le type b (amoureux) : Le désir reste souvent silencieux et l’abstinence sexuelle tolérée. Très souvent monogames, ces hommes et ces femmes peuvent vivre des passions intenses, à condition que l’objet de leur amour les stimule de façon adéquate.
Quelles sont les variantes ?
Le désir varie selon l’humeur, la nature de la relation, la disponibilité, les sentiments du moment, l’état de santé, etc…Il est fragile et sa disparition cause toujours une grande inquiétude.
Tout notre être participe au désir !
Le désir fait naître l’excitation. Il déclenche des émotions intenses qui se manifestent par la congestion du visage, l’élévation de la tension artérielle, l’accélération du rythme cardiaque… et des réactions au niveau des organes génitaux.
Comment parler du plaisir ?
Le poète Kalil Gibran disait : « Comment distinguons-nous ce qui est bon dans le plaisir et ce qui ne l’est pas ?
Allez à vos champs et à vos jardins et vous apprendrez ce qu’est le plaisir de l’abeille de butiner le miel de la fleur. Mais c’est aussi le plaisir de la fleur de céder son miel à l’abeille.
Car c’est pour l’abeille une source de vie.
Et pour la fleur, l’abeille est une messagère d’amour.
Et pour les deux, abeille et fleur, donner et recevoir le plaisir sont un besoin et une extase.
Soyez dans vos plaisirs comme les fleurs et les abeilles. »
Avec cette très belle image, tout est dit : chacun donne et reçoit, c’est un besoin et une extase, une source de vie et un message d’amour.
Le plaisir sexuel est « un plaisir d’un type particulier qui consiste à éprouver en soi le corps de l’autre, à se porter contre lui. (…) Moments de rythme et de sensations partagées, comme si l’on naissait ensemble, passagèrement, à une vie commune.
Pour les biologistes, le plaisir sexuel résulte de l’excitation des zones érogènes primaires et correspond à ce qu’ils appellent l’orgasme.
Qu’est ce que l’orgasme ?
C’est l’instant le plus fort du plaisir. Le mot orgasme signifie « bouillonner d’ardeur ». Il se produit quand l’excitation des zones érogènes primaires est très intense : il libère en quelques instants toute la charge émotive de l’excitation sexuelle.
C’est un ensemble de sensations qui « ébranlent » tout le corps et s’accompagnent d’une émotion vive qui fait « perdre la tête ».
Qu’est ce qui rend l’union sexuelle plaisante ?
Le désir de l’homme et celui de la femme n’apparaissent pas forcément au même moment. Sans désir, l’homme ne peut que très difficilement obtenir une érection, c’est à la femme de le séduire. L’excitation masculine atteint rapidement son seuil maximum, alors que l’excitation féminine apparaît et progresse lentement.
Pour que l’union sexuelle soit plaisante, une bonne synchronisation de l’excitation est indispensable. C’est à l’homme d’attendre que le désir de sa compagne soit suffisamment éveillé.
Rôle de la séduction
La séduction est un comportement entreprenant de persuasion corporelle mutuelle, un jeu d’initiatives croisées. C’est l’un de ceux qui sollicitent le plus l’imagination. Le rituel séducteur convoite, propose, offre, abandonne, reprend éventuellement, puis livre son corps.
La personnalisation de la vie fait que n’importe quel homme ne s’accouple pas avec n’importe quel femme, sauf contrainte ou vénalité. Il faut toujours un certain temps d’expérimentation mutuelle, de confiance mutuelle pour adapter la physiologie de cet homme à cette femme, jusqu’à l’obtention régulière de l’orgasme réciproque : chacun jouit de l’autre et le fait jouir.
Quelles sont les différentes phases de l’union sexuelle ?
L’acte sexuel s’effectue selon un « schéma biologique inaltérable », un enchaînement de réactions génitales qui favorisent son déroulement harmonieux. Il est décrit en quatre périodes :
· Indispensables, les préludes (terme plus poétique que celui de préliminaires ou de préparation !) provoquent une tension émotionnelle qui doit être agréable pour que l’excitation déclenche les premières réactions sexuelles.
· La pénétration est possible quand l’érection est suffisante ; elle est suivie des mouvements de va et vient de la verge.
· L’excitation doit se poursuivre, pendant ce qu’il est convenu d’appeler « la phase en plateau », pour qu’elle atteigne son maximum d’intensité et franchisse le « seuil orgasmique » qui permet d’aboutir à l’éjaculation et à l’orgasme masculin et, dans certaines conditions, à l’orgasme féminin.
· La séparation est suivie d’une période de détente pendant laquelle tout désir est éteint. ( à suivre)
« Le désir et le sentiment amoureux ne tombent pas du ciel, ils s’encrent dans une histoire personnelle et familiale. (…) Le désir naît du corps, d’un bien être fondamental qui remonte à la relation du nourrisson avec sa mère, de l’harmonisation affective de la mère qui « écoute » et des besoins de l’enfant. Le désir illimité est proche de l’instinct animal, mais chez l’être humain, il existe un sentiment de pudeur qui naît très tôt. Tous les individus ne sont évidemment pas mus de la même façon par le désir qui est une force de vie, une énergie qui vient de loin.
Quelles sont les deux grandes catégories de désir ?
1- Le type a (animal) : Le désir pulsionnel domine. Les besoins suivent des rythmes intérieurs, qui partent de l’imaginaire ou de sensations physiques, sans que les événements extérieurs soient déterminants. Ces hommes et ces femmes sont proches de la dimension animale du désir, qui n’est guère éloignée du besoin. Ils sont moins monogames.
2- Le type b (amoureux) : Le désir reste souvent silencieux et l’abstinence sexuelle tolérée. Très souvent monogames, ces hommes et ces femmes peuvent vivre des passions intenses, à condition que l’objet de leur amour les stimule de façon adéquate.
Quelles sont les variantes ?
Le désir varie selon l’humeur, la nature de la relation, la disponibilité, les sentiments du moment, l’état de santé, etc…Il est fragile et sa disparition cause toujours une grande inquiétude.
Tout notre être participe au désir !
Le désir fait naître l’excitation. Il déclenche des émotions intenses qui se manifestent par la congestion du visage, l’élévation de la tension artérielle, l’accélération du rythme cardiaque… et des réactions au niveau des organes génitaux.
Comment parler du plaisir ?
Le poète Kalil Gibran disait : « Comment distinguons-nous ce qui est bon dans le plaisir et ce qui ne l’est pas ?
Allez à vos champs et à vos jardins et vous apprendrez ce qu’est le plaisir de l’abeille de butiner le miel de la fleur. Mais c’est aussi le plaisir de la fleur de céder son miel à l’abeille.
Car c’est pour l’abeille une source de vie.
Et pour la fleur, l’abeille est une messagère d’amour.
Et pour les deux, abeille et fleur, donner et recevoir le plaisir sont un besoin et une extase.
Soyez dans vos plaisirs comme les fleurs et les abeilles. »
Avec cette très belle image, tout est dit : chacun donne et reçoit, c’est un besoin et une extase, une source de vie et un message d’amour.
Le plaisir sexuel est « un plaisir d’un type particulier qui consiste à éprouver en soi le corps de l’autre, à se porter contre lui. (…) Moments de rythme et de sensations partagées, comme si l’on naissait ensemble, passagèrement, à une vie commune.
Pour les biologistes, le plaisir sexuel résulte de l’excitation des zones érogènes primaires et correspond à ce qu’ils appellent l’orgasme.
Qu’est ce que l’orgasme ?
C’est l’instant le plus fort du plaisir. Le mot orgasme signifie « bouillonner d’ardeur ». Il se produit quand l’excitation des zones érogènes primaires est très intense : il libère en quelques instants toute la charge émotive de l’excitation sexuelle.
C’est un ensemble de sensations qui « ébranlent » tout le corps et s’accompagnent d’une émotion vive qui fait « perdre la tête ».
Qu’est ce qui rend l’union sexuelle plaisante ?
Le désir de l’homme et celui de la femme n’apparaissent pas forcément au même moment. Sans désir, l’homme ne peut que très difficilement obtenir une érection, c’est à la femme de le séduire. L’excitation masculine atteint rapidement son seuil maximum, alors que l’excitation féminine apparaît et progresse lentement.
Pour que l’union sexuelle soit plaisante, une bonne synchronisation de l’excitation est indispensable. C’est à l’homme d’attendre que le désir de sa compagne soit suffisamment éveillé.
Rôle de la séduction
La séduction est un comportement entreprenant de persuasion corporelle mutuelle, un jeu d’initiatives croisées. C’est l’un de ceux qui sollicitent le plus l’imagination. Le rituel séducteur convoite, propose, offre, abandonne, reprend éventuellement, puis livre son corps.
La personnalisation de la vie fait que n’importe quel homme ne s’accouple pas avec n’importe quel femme, sauf contrainte ou vénalité. Il faut toujours un certain temps d’expérimentation mutuelle, de confiance mutuelle pour adapter la physiologie de cet homme à cette femme, jusqu’à l’obtention régulière de l’orgasme réciproque : chacun jouit de l’autre et le fait jouir.
Quelles sont les différentes phases de l’union sexuelle ?
L’acte sexuel s’effectue selon un « schéma biologique inaltérable », un enchaînement de réactions génitales qui favorisent son déroulement harmonieux. Il est décrit en quatre périodes :
· Indispensables, les préludes (terme plus poétique que celui de préliminaires ou de préparation !) provoquent une tension émotionnelle qui doit être agréable pour que l’excitation déclenche les premières réactions sexuelles.
· La pénétration est possible quand l’érection est suffisante ; elle est suivie des mouvements de va et vient de la verge.
· L’excitation doit se poursuivre, pendant ce qu’il est convenu d’appeler « la phase en plateau », pour qu’elle atteigne son maximum d’intensité et franchisse le « seuil orgasmique » qui permet d’aboutir à l’éjaculation et à l’orgasme masculin et, dans certaines conditions, à l’orgasme féminin.
· La séparation est suivie d’une période de détente pendant laquelle tout désir est éteint. ( à suivre)