Quand Seydou Kane solde ses comptes, il tire rageusement sur l'avocat Robert Bourgi qu'il avait constitué pour le défendre et balance longuement au sujet de la lenteur prise pour sa libération. "J’ai noté que mon avocat ne s’activait pas avec empressement pour aller à l’essentiel comme je le lui demandais. L'essentiel pour moi étant ma mise en liberté. Il a fait naître des lourdeurs et des pertes de temps inutiles dans une affaire aussi simple, chose étonnante, pour qui connaît l’entregent de Robert Bourgi qui, je dois le signaler, est mon avocat depuis quelque temps", révèle le milliardaire dans un entretien avec "infosgabon.com" repris par Le Populaire. Visiblement en colère, il lance : "Il ne faisait pas son travail, et c’est justement parce que je ne voulais pas que cette affaire connaisse une surmédiatisation. Ce qui par contre semblait l’arranger".
Aussi, annonce-t-il : "J’ai donc décidé de le congédier puis de prendre un autre avocat qui a conduit le dossier, selon mes instructions, et avec la plus grande diligence". Seydou Kane pour qui "le temps c‘est de l’argent" dit qu'il ne supportait "pas ces temps morts, alors que Robert Bourgi voulait on ne sais atteindre quel but et, par sa faute, il y a eu beaucoup d’échos et de commentaires autour de cette affaire". Ne décolérant pas, il lâche : "Le plus inadmissible c’est que je lui ai versé des indemnités spécialement consacrées à la défense de ce dossier en sus de ses honoraires habituels et il n’a rien foutu, absolument rien. J’ai même eu le vague sentiment qu’il cherchait à exploiter cette circonstance pour se frayer une voie vers monsieur Maixent Accrombessi et peut être même vers le président de la République, attitude que je trouve déplorable de la part d’un avocat".
Pour rappel, Seydou Kane avait été cueilli le 18 novembre à son arrivée à l’aéroport Charles-de-Gaulle avant d’être acheminé à Nanterre où il avait été interrogé et placé en garde à vue à l’Office central de lutte contre la corruption et les in- fractions financières et fiscales (Oclclif) dans le cadre d’une enquête préliminaire ouverte en juillet 2007.
Aussi, annonce-t-il : "J’ai donc décidé de le congédier puis de prendre un autre avocat qui a conduit le dossier, selon mes instructions, et avec la plus grande diligence". Seydou Kane pour qui "le temps c‘est de l’argent" dit qu'il ne supportait "pas ces temps morts, alors que Robert Bourgi voulait on ne sais atteindre quel but et, par sa faute, il y a eu beaucoup d’échos et de commentaires autour de cette affaire". Ne décolérant pas, il lâche : "Le plus inadmissible c’est que je lui ai versé des indemnités spécialement consacrées à la défense de ce dossier en sus de ses honoraires habituels et il n’a rien foutu, absolument rien. J’ai même eu le vague sentiment qu’il cherchait à exploiter cette circonstance pour se frayer une voie vers monsieur Maixent Accrombessi et peut être même vers le président de la République, attitude que je trouve déplorable de la part d’un avocat".
Pour rappel, Seydou Kane avait été cueilli le 18 novembre à son arrivée à l’aéroport Charles-de-Gaulle avant d’être acheminé à Nanterre où il avait été interrogé et placé en garde à vue à l’Office central de lutte contre la corruption et les in- fractions financières et fiscales (Oclclif) dans le cadre d’une enquête préliminaire ouverte en juillet 2007.