L’information était restée confidentielle. Entre les quatre repreneurs potentiels avec lesquels le géant pétrolier négociait depuis quelques mois. Mais aujourd’hui elle fait grincer les dents surtout chez les employés du groupe. Car Shell cède toute son activité avale dans la vingtaine de pays où il opère encore.
Ayant décidé de faire ses offres à seulement quatre partenaires, la stratégie du groupe est claire : privilégier la session de tout son patrimoine en un seul lot. Une mission bien difficile car tous les géants pétroliers qui ont à la fois les moyens financiers, la vision stratégique, sont tous dans des positions inconfortables, à commencer par Total-Elf-Fina, dont la stratégie est plutôt de consolider ses récentes acquisitions sur le continent. Et on imagine mal les américains Mobil et Chevron Texaco, également le britannique BP, tous partis du continent débourser le moindre dollar pour y revenir. Reste donc cette option à Shell : tout céder en deux voire trois blocs régionaux.
Plusieurs candidats sont déjà sur les rangs
Le Libyen Oilibya et le marocain Afriquia pour l'Afrique du Nord. Les Sud-africains Sasol et Engen semblent également intéressés pour leur développement en Afrique australe.
Enfin, des entreprises indiennes pour les pays de l'Est, des sociétés locales comme Elton Oil au Sénégal ou encore le Nigérian MRS pourraient prétendre à des rachats.
AFP
Par RFI
Ayant décidé de faire ses offres à seulement quatre partenaires, la stratégie du groupe est claire : privilégier la session de tout son patrimoine en un seul lot. Une mission bien difficile car tous les géants pétroliers qui ont à la fois les moyens financiers, la vision stratégique, sont tous dans des positions inconfortables, à commencer par Total-Elf-Fina, dont la stratégie est plutôt de consolider ses récentes acquisitions sur le continent. Et on imagine mal les américains Mobil et Chevron Texaco, également le britannique BP, tous partis du continent débourser le moindre dollar pour y revenir. Reste donc cette option à Shell : tout céder en deux voire trois blocs régionaux.
Plusieurs candidats sont déjà sur les rangs
Le Libyen Oilibya et le marocain Afriquia pour l'Afrique du Nord. Les Sud-africains Sasol et Engen semblent également intéressés pour leur développement en Afrique australe.
Enfin, des entreprises indiennes pour les pays de l'Est, des sociétés locales comme Elton Oil au Sénégal ou encore le Nigérian MRS pourraient prétendre à des rachats.
AFP
Par RFI