Quoi qu’on puisse dire, le fossé se creuse chaque jour davantage entre Idrissa Seck et sa famille politique naturelle. Et pour cause, les sorties qui sont faites de part et d’autre ne militent plus en faveur de véritables retrouvailles. Et en toile de fond de ce regain de tension figure en bonne place la problématique de la succession au sein du Pds. Pour Ngalandou Boye, ex-secrétaire général national des anciens du Pds, une structure montée en 1977 à Kaolack, l’heure des choix politiques semble avoir sonné, puisque Me Abdoulaye Wade a choisi de tresser des lauriers à son fils, même si le dessein reste encore une équation.
Mais la vérité, dit-il, est que « si Me Abdoulaye Wade le fait dans le but de soutenir ouvertement son fils, Idrissa Seck est libre de se présenter à la présidentielle de 2012 ». Ce qui ne manquera pas de lui créer des problèmes politiques. « Au vu de la trajectoire prise actuellement par le cours des évènements, tous les ingrédients sont en train d’être réunis pour rééditer le cas de figure de 2007 », a-t-il soutenu. Il ajoute qu’il est temps que Me Abdoulaye Wade jette un regard dans le rétroviseur, car « lorsqu’il se battait aux côtés de collaborateurs fidèles comme Idrissa Seck, Karim Wade n’était pas là ». « Toute chose a une fin et de ce point de vue, Me Wade doit penser à ses anciens collaborateurs qui se sont sacrifiés pour lui », a-t-il martelé, avant d’ajouter que même les promesses qui avaient été faites aux anciens ont été rangées dans les tiroirs de l’oubli dès son accession au pouvoir.
De l’avis de Ngalandou Boye, Me Wade doit se ressaisir et poursuivre résolument l’œuvre de réunification de la famille libérale, seul gage pour sécuriser le pouvoir libéral. Il affirme qu’Idrissa Seck a beaucoup de mérite, pour l’avoir accompagné dans les combats les plus difficiles. Et après la dernière présidentielle, dès que le vent des retrouvailles a sonné, il a accepté de revenir sans condition, avec ses 17% de l’électorat.
Mbaye SAMB l'asquotidien
Mais la vérité, dit-il, est que « si Me Abdoulaye Wade le fait dans le but de soutenir ouvertement son fils, Idrissa Seck est libre de se présenter à la présidentielle de 2012 ». Ce qui ne manquera pas de lui créer des problèmes politiques. « Au vu de la trajectoire prise actuellement par le cours des évènements, tous les ingrédients sont en train d’être réunis pour rééditer le cas de figure de 2007 », a-t-il soutenu. Il ajoute qu’il est temps que Me Abdoulaye Wade jette un regard dans le rétroviseur, car « lorsqu’il se battait aux côtés de collaborateurs fidèles comme Idrissa Seck, Karim Wade n’était pas là ». « Toute chose a une fin et de ce point de vue, Me Wade doit penser à ses anciens collaborateurs qui se sont sacrifiés pour lui », a-t-il martelé, avant d’ajouter que même les promesses qui avaient été faites aux anciens ont été rangées dans les tiroirs de l’oubli dès son accession au pouvoir.
De l’avis de Ngalandou Boye, Me Wade doit se ressaisir et poursuivre résolument l’œuvre de réunification de la famille libérale, seul gage pour sécuriser le pouvoir libéral. Il affirme qu’Idrissa Seck a beaucoup de mérite, pour l’avoir accompagné dans les combats les plus difficiles. Et après la dernière présidentielle, dès que le vent des retrouvailles a sonné, il a accepté de revenir sans condition, avec ses 17% de l’électorat.
Mbaye SAMB l'asquotidien