Depuis quelques jours, un communiqué de l’ONAS a fait le tour des rédactions pour annoncer en grandes pompes le début des travaux de réhabilitation de la canalisation de la station d’épuration de Cambéréne, alors que le jeudi 23 février 2012, dans une déclaration publique, le Khalife Général des layènes sommait l’Etat du Sénégal, d’enlever sans délai, ladite canalisation, ce que le Chef de l’Etat lui-même a accepté dès le lendemain lors de sa visite.
Après avoir consulté les autorités religieuses, ces dernières nous ont demandé de porter à l’attention des layènes et de l’opinion, les précisions suivent :
· D’abord sur quelles bases, l’ONAS, incapable de prendre en charge la politique d’assainissement de Dakar se permet-il de ramer à contre courant d’une décision du Khalife Général des layènes acceptée par le Chef de l’Etat lui-même.
· Pourquoi ose-t-on faire à Cambéréne ce qu’on n’ose faire dans aucune capitale religieuse du pays ou moment ou les autres capitales religieuses sont traitées royalement avec une volonté manifester de polluer la sainte cité du Mahdi?
· Depuis que cette décision a été prise, pourquoi n’a-t-on pas pris langue avec la communauté pour discuter des modalités de son opérationnalisation?
En parlant de sens civique dans son communiqué, l’ONAS semble oublier que le civisme commence d’abord par le respect des engagements pris par l’Etat du Sénégal depuis 2000. C’est par civisme également que les populations de Cambéréne ont accepté de souffrir pendant plus de 26 ans avant de dire que trop, c’est trop parceque justement elles en avaient assez de recevoir les eaux usées des autres.
Depuis que la canalisation a éclaté, l’ONAS a opté pour une stratégie du pourrissement en vue de faire en sorte que les eaux usées envahissent Cambéréne afin d’excéder les populations qui finiraient par demander sa réparation. C’est peine perdue, car Cambéréne saura toujours faire face.
Pourtant entre juillet et octobre 2011 au moment où les eaux de la station avaient envahi l’autoroute, l’ONAS avait pu rapidement trouver une solution en déversant clandestinement les eaux usées sur la cuvette du Technopole entraînant la pollution du puits sacré et le déracinement du baobab mythique de Ndingala, un des lieux de culte de premier plan de la communauté layène. Et pourtant personne ne s’est alarmé. De la même manière, l’ONAS peut trouver des solutions pour arrêter dans la journée l’écoulement des eaux usées.
La station d’épuration paramétrée à 200 000 Equivalant/habitants n’a jamais pu gérer le volume des rejets de 26 stations de pompage qui y sont connectées et localisées dans toute l’agglomération dakaroise. Depuis plusieurs années il déverse en catimini et en toute violation des codes de l’environnement, de l’hygiène et de l’eau, le surplus non traité dans les parcelles maraîchères environnantes appartenant aux populations de Cambéréne tout en le cachant à l’opinion contribuant par la même occasion à l’accroissement de leur paupérisation du fait de la disparition des revenus qu’elles en tiraient.
C’est pourquoi, la décision du Khalife ne peut faire l’objet d’aucune discussion encore moins de négociation et toute garantie donnée à l’ONAS par des personnes non habilitées sera nulle d’effet. La seule certitude est que le Khalife a pris une décision et toute personne qui tente de ne pas s’y conformer trouvera les layènes sur son chemin.
Par conséquent, la communauté layène toute entière rappelle à l’opinion nationale et internationale que par rapport à ce problème, le Khalife Général des layènes a déjà montré la voie en demandant à l’Etat de retirer purement et simplement la canalisation de la terre bénie de Cambéréne ou repose le vénéré Seydina Issa Rohou Lahi conformément au protocole de 2000. Tout acte contraire de la part de l’ONAS et des différents services de l’Etat impliqués dans le fonctionnement de la station d’épuration sera considéré comme un manque de respect de la parole du khalife et une provocation qui recevront une riposte appropriée.
Pour rappel, le CIDEC porte à la connaissance de l’opinion publique nationale et internationale que le refus de Cambérène repose sur un argumentaire juridique, technique et scientifique qui a entraîné le retrait du financement de l’agrandissement de l’émissaire en mer obtenu au niveau de l’Union Européenne. La politique d’assainissement de l’agglomération dakaroise ne peut reposer sur une vision de courte vue sans aucun respect des populations à qui on demande d’accepter de recevoir les eaux d’une canalisation sans pourtant en bénéficier.
Pour que nul n’en ignore, suite à la résolution à lui délivrée par les autorités du village, le CIDEC est et demeure la seule et unique structure habilitée à parler des problèmes de cette canalisation au nom des populations. Par conséquent, il tient l’ONAS pour responsable de tout débordement qui résulterait de cette tentative de fouler du pied la décision du Khalife.
Cambéréne, cité bénie, mérite des investissements et non des eaux usées et rien que pour ça, les populations sommes prêtes à y laisser leur vie pour que la parole de leur guide soit respectée.
Le Comité d’Initiative pour la Défense de l’Environnement de Cambéréne (CIDEC)
Après avoir consulté les autorités religieuses, ces dernières nous ont demandé de porter à l’attention des layènes et de l’opinion, les précisions suivent :
· D’abord sur quelles bases, l’ONAS, incapable de prendre en charge la politique d’assainissement de Dakar se permet-il de ramer à contre courant d’une décision du Khalife Général des layènes acceptée par le Chef de l’Etat lui-même.
· Pourquoi ose-t-on faire à Cambéréne ce qu’on n’ose faire dans aucune capitale religieuse du pays ou moment ou les autres capitales religieuses sont traitées royalement avec une volonté manifester de polluer la sainte cité du Mahdi?
· Depuis que cette décision a été prise, pourquoi n’a-t-on pas pris langue avec la communauté pour discuter des modalités de son opérationnalisation?
En parlant de sens civique dans son communiqué, l’ONAS semble oublier que le civisme commence d’abord par le respect des engagements pris par l’Etat du Sénégal depuis 2000. C’est par civisme également que les populations de Cambéréne ont accepté de souffrir pendant plus de 26 ans avant de dire que trop, c’est trop parceque justement elles en avaient assez de recevoir les eaux usées des autres.
Depuis que la canalisation a éclaté, l’ONAS a opté pour une stratégie du pourrissement en vue de faire en sorte que les eaux usées envahissent Cambéréne afin d’excéder les populations qui finiraient par demander sa réparation. C’est peine perdue, car Cambéréne saura toujours faire face.
Pourtant entre juillet et octobre 2011 au moment où les eaux de la station avaient envahi l’autoroute, l’ONAS avait pu rapidement trouver une solution en déversant clandestinement les eaux usées sur la cuvette du Technopole entraînant la pollution du puits sacré et le déracinement du baobab mythique de Ndingala, un des lieux de culte de premier plan de la communauté layène. Et pourtant personne ne s’est alarmé. De la même manière, l’ONAS peut trouver des solutions pour arrêter dans la journée l’écoulement des eaux usées.
La station d’épuration paramétrée à 200 000 Equivalant/habitants n’a jamais pu gérer le volume des rejets de 26 stations de pompage qui y sont connectées et localisées dans toute l’agglomération dakaroise. Depuis plusieurs années il déverse en catimini et en toute violation des codes de l’environnement, de l’hygiène et de l’eau, le surplus non traité dans les parcelles maraîchères environnantes appartenant aux populations de Cambéréne tout en le cachant à l’opinion contribuant par la même occasion à l’accroissement de leur paupérisation du fait de la disparition des revenus qu’elles en tiraient.
C’est pourquoi, la décision du Khalife ne peut faire l’objet d’aucune discussion encore moins de négociation et toute garantie donnée à l’ONAS par des personnes non habilitées sera nulle d’effet. La seule certitude est que le Khalife a pris une décision et toute personne qui tente de ne pas s’y conformer trouvera les layènes sur son chemin.
Par conséquent, la communauté layène toute entière rappelle à l’opinion nationale et internationale que par rapport à ce problème, le Khalife Général des layènes a déjà montré la voie en demandant à l’Etat de retirer purement et simplement la canalisation de la terre bénie de Cambéréne ou repose le vénéré Seydina Issa Rohou Lahi conformément au protocole de 2000. Tout acte contraire de la part de l’ONAS et des différents services de l’Etat impliqués dans le fonctionnement de la station d’épuration sera considéré comme un manque de respect de la parole du khalife et une provocation qui recevront une riposte appropriée.
Pour rappel, le CIDEC porte à la connaissance de l’opinion publique nationale et internationale que le refus de Cambérène repose sur un argumentaire juridique, technique et scientifique qui a entraîné le retrait du financement de l’agrandissement de l’émissaire en mer obtenu au niveau de l’Union Européenne. La politique d’assainissement de l’agglomération dakaroise ne peut reposer sur une vision de courte vue sans aucun respect des populations à qui on demande d’accepter de recevoir les eaux d’une canalisation sans pourtant en bénéficier.
Pour que nul n’en ignore, suite à la résolution à lui délivrée par les autorités du village, le CIDEC est et demeure la seule et unique structure habilitée à parler des problèmes de cette canalisation au nom des populations. Par conséquent, il tient l’ONAS pour responsable de tout débordement qui résulterait de cette tentative de fouler du pied la décision du Khalife.
Cambéréne, cité bénie, mérite des investissements et non des eaux usées et rien que pour ça, les populations sommes prêtes à y laisser leur vie pour que la parole de leur guide soit respectée.
Le Comité d’Initiative pour la Défense de l’Environnement de Cambéréne (CIDEC)