« Je ne suis pas franc-maçon je ne le serais jamais. La franc-maçonnerie n’est pas compatible à ma religion. On m a éduqué selon des préceptes qui interdisent l’appartenance à ce genre de société secrète. Si la conquête du pouvoir est assujettie à l’appartenance à cette secte, je ne vais jamais acquérir le pouvoir » analyse Ousmane Tanor Dieng interpelé sur les récents aveux de Me Wade sur son passé maçonnique (Article du 4 février 2008).
Commentant la décision de la Cour d’appel relative aux communautés rurales de Ndindy et Ndoulo, Ousmane Tanor Dieng déclare : « C’est grave et dangereux pour notre démocratie. Tous ceux qui avaient un soupçon de crédibilité pour la justice sénégalaise vont remettre en cause son indépendance. Cet acte nous pousse à soupçonner le pouvoir d’instrumentaliser la justice. Il faut que la Cena tire les leçons de l’affaire Ndindy et Ndoulo Ces questions vont se régler dans les urnes. Il y a une collision entre le régime de Wade et l’administration territoriale. C’est anormal. »
« Nous allons confectionner un dossier que nous soumettrons aux ambassades et institutions internationales pour leur montrer l’Etat de la justice sénégalaise sous Wade », a notamment ajouté le chef de file des socialistes.
En ce qui concerne un éventuel report des élections locales prévues le 22 mars prochain, Ousmane Tanor Dieng est catégorique : « la tenue d’élections à date échue est un préalable à l’exercice démocratique. Ces élections ont été plusieurs fois reportées, nous n’accepterons pas un nouveau report. Malgré les manquements notés, nous ne pouvons pas les boycotter. Il s’agit d’élections spécifiques, la base ne suivrait pas.
« Il y a un risque de désaffection. Je suis persuadé que pour les législatives, le taux a été plus faible que celui annoncé. Pour ces élections, nous allons avoir un taux plus élevé, car nous y participons. Il faut que chaque Sénégalais veille à sécuriser son vote. Nous allons mettre en place des brigades de vigilance. Il est important qu’un signal politique fort soit lancé à Wade le 22 mars. Il faut lui montrer que sa popularité est au plus bas » prône-t-il.
Le secrétaire général du Parti socialiste est acquis à l’idée qu’une bonne gestion des finances passe inéluctablement par une destruction des niches de gaspillage qui essaiment depuis l’accession de Wade au pouvoir : « Il y a des niches de gaspillage dans tous les secteurs. Il faut les traquer et les détruire au lieu de gérer notre économie comme on gère une épicerie. Il y a trop d’agences et de représentations diplomatiques », indique-t-il.
Et d’ajouter : l’une des qualités d’un ministre de l’Economie et des Finances c’est de savoir dire non aux politiques. Hadjibou Soumaré et Abdoulaye Diop sont des économistes sortis de l’Ena, ils devraient refuser d’accepter des ordres aux antipodes des règles économiques de base.
Sur la situation du monde rural, Ousmane Tanor Dieng constate : « nous avions dit dès décembre que cette campagne agricole sera un échec. Ils ont déréglé le processus et on en est là. Ce gouvernement n’a pas d’emprise sur les réalités. La manière de travailler de Wade est favorable aux dépenses hors budget. C’est totalement illégal. Il faut un plan de relance de notre agriculture. La responsabilité de la décadence du monde rural incombe à Abdoulaye Wade qui ne croit pas en l’arachide ».
En ce qui concerne l’affaire Macky Sall, Tanor estime : « si j’ai besoin d’être aidé par Gbagbo, il n’y a aucun problème. Si Bongo veut aider Macky Sall, il n y a aucun problème. L’opposant Wade a reçu l’aide de chefs d’Etat étrangers et nous n’en avons jamais fait cas. Cela n’est pas répréhensible ».
Commentant la décision de la Cour d’appel relative aux communautés rurales de Ndindy et Ndoulo, Ousmane Tanor Dieng déclare : « C’est grave et dangereux pour notre démocratie. Tous ceux qui avaient un soupçon de crédibilité pour la justice sénégalaise vont remettre en cause son indépendance. Cet acte nous pousse à soupçonner le pouvoir d’instrumentaliser la justice. Il faut que la Cena tire les leçons de l’affaire Ndindy et Ndoulo Ces questions vont se régler dans les urnes. Il y a une collision entre le régime de Wade et l’administration territoriale. C’est anormal. »
« Nous allons confectionner un dossier que nous soumettrons aux ambassades et institutions internationales pour leur montrer l’Etat de la justice sénégalaise sous Wade », a notamment ajouté le chef de file des socialistes.
En ce qui concerne un éventuel report des élections locales prévues le 22 mars prochain, Ousmane Tanor Dieng est catégorique : « la tenue d’élections à date échue est un préalable à l’exercice démocratique. Ces élections ont été plusieurs fois reportées, nous n’accepterons pas un nouveau report. Malgré les manquements notés, nous ne pouvons pas les boycotter. Il s’agit d’élections spécifiques, la base ne suivrait pas.
« Il y a un risque de désaffection. Je suis persuadé que pour les législatives, le taux a été plus faible que celui annoncé. Pour ces élections, nous allons avoir un taux plus élevé, car nous y participons. Il faut que chaque Sénégalais veille à sécuriser son vote. Nous allons mettre en place des brigades de vigilance. Il est important qu’un signal politique fort soit lancé à Wade le 22 mars. Il faut lui montrer que sa popularité est au plus bas » prône-t-il.
Le secrétaire général du Parti socialiste est acquis à l’idée qu’une bonne gestion des finances passe inéluctablement par une destruction des niches de gaspillage qui essaiment depuis l’accession de Wade au pouvoir : « Il y a des niches de gaspillage dans tous les secteurs. Il faut les traquer et les détruire au lieu de gérer notre économie comme on gère une épicerie. Il y a trop d’agences et de représentations diplomatiques », indique-t-il.
Et d’ajouter : l’une des qualités d’un ministre de l’Economie et des Finances c’est de savoir dire non aux politiques. Hadjibou Soumaré et Abdoulaye Diop sont des économistes sortis de l’Ena, ils devraient refuser d’accepter des ordres aux antipodes des règles économiques de base.
Sur la situation du monde rural, Ousmane Tanor Dieng constate : « nous avions dit dès décembre que cette campagne agricole sera un échec. Ils ont déréglé le processus et on en est là. Ce gouvernement n’a pas d’emprise sur les réalités. La manière de travailler de Wade est favorable aux dépenses hors budget. C’est totalement illégal. Il faut un plan de relance de notre agriculture. La responsabilité de la décadence du monde rural incombe à Abdoulaye Wade qui ne croit pas en l’arachide ».
En ce qui concerne l’affaire Macky Sall, Tanor estime : « si j’ai besoin d’être aidé par Gbagbo, il n’y a aucun problème. Si Bongo veut aider Macky Sall, il n y a aucun problème. L’opposant Wade a reçu l’aide de chefs d’Etat étrangers et nous n’en avons jamais fait cas. Cela n’est pas répréhensible ».