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«Si le code des marchés publics est révisé, il y aura des conséquences sur l’arrivée des capitaux publics et privées» (économiste)

L’économiste sénégalais, Moubarack Lo n’est pas pour la révision du code des marchés publics. Il y a quelques jours, l’ambassadeur d’Allemagne à Dakar a exprimé ses craintes vis-à-vis des récentes modifications sur le code des marchés publics qui soustraient la présidence de la République et certains ministères de souveraineté de la rigueur du code des marchés.


Rédigé par leral.net le Lundi 18 Octobre 2010 à 01:24 | | 0 commentaire(s)|

«Si le code des marchés publics est révisé, il y aura des conséquences sur l’arrivée des capitaux publics et privées» (économiste)
A cet effet, il a tenu a avertir les sénégalais. Car pour lui, si le Président de la République fait cette réforme, il y aura des conséquences sur l’arrivée des capitaux publics et privées dans ce pays.Invité de l'émission Remue Ménage de la Rfm, ce dimanche 17 octobre, il a expliqué que «les bailleurs de fonds sont très rationnels, ils jugent le Sénégal sur les faits, sur ses comportements».

«Le bon sens voudrait que le pays progresse au lieu qu’il recule» dit-il avant d’ajouter: «on ne peut pas, revenir la dessus parce que ça ne nous arrange pas, parce que l’Agence de Régulation des Marchés Publics (ARMP) a eu à annuler un contrat qui a été signé entre l’ARTP et Global Voice». Il est d’avis que « Me Wade ne rend pas service au pays et je crois que tout le monde doit se lever comme seul bloc pour dire non il ne faut pas réviser le code des marchés publics». Moubarack Lo de souligner: «tout le monde a salué cette réforme en son temps et là il veut nous faire reculer ce n’est pas acceptable».

Papa Mamadou Diéry Diallo


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«Si le code des marchés publics est révisé, il y aura des conséquences sur l’arrivée des capitaux publics et privées» (économiste)

Moubarack Lô : «Le Conseil constitutionnel peut suivre l’opposition»

Lu sur le site nettali : "Au cours de l’émission « Remue Ménage », où il était invité, en compagnie de Serigne Mboup de la Cellule Initiatives et Stratégies du Pds, il a été beaucoup question de la candidature de Me Wade à l’élection 2012. A ceux qui pensent à la partialité du Conseil constitutionnel, l’économiste Moubarack Lô, répond que cet organe peut bien suivre l’opposition qui juge impossible au regard de la Constitution, la candidature de Me Wade.

L’économiste-statisticien Moubarack Lô refuse de s’inscrire dans une logique de suspicion vis-à-vis du Conseil constitutionnel. Il pense au contraire, que cet organe chargé de se prononcer sur la recevabilité de la candidature de Me Wade peut bel et bien suivre l’opposition. C’est pourquoi d’ailleurs, il lui demande de le saisir. Ce qui le rassure d’ailleurs plus, c’est le fait que le Conseil constitutionnel soit un collège.

Dans l’hypothèse d’une invalidation de la candidature de Me Wade, M. Lô pense que le chef de l’Etat pourrait anticiper sur la décision du Conseil constitutionnel, puisque croit-il, il a suffisamment de ressources pour cela, en citant le constitutionnaliste, l’ancien ministre, Serigne Diop, aujourd’hui médiateur de la République. Si ce cas de figure venait à se produire, le président de la République ne ferait pas de résistance puisqu’il ne serait plus légitime.

Pour rappel, le débat sur l’impossibilité de la candidature fait rage depuis quelques temps. Si l’opposition et certains constitutionnalistes défendent cette thèse là, dans le camp du pouvoir, on pense le contraire. Un enregistrement audio et vidéo d’une conférence de presse au palais sur lequel, on pouvait entendre Me Wade déclarer la limitation de sa candidature avait d’ailleurs été brandi par l’opposition pour rappeler les dispositions de la Constitution, qui selon eux, interdit désormais au « Pape du Sopi » de se présenter à l’élection présidentielle de 2012.

Me Wade était d’ailleurs par la suite, pour couper court au débat sur cet enregistrement-audio, monté au créneau, pour dire que : « seuls les imbéciles ne changent pas ». Une manière de dire que son discours a changé. Et que l’idée de ne pas se présenter une nouvelle fois pour la magistrature suprême ne lui effleure plus l’esprit."


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