Mais Me Wade, a-t-il oublié déjà que nous nous souvenons parfaitement bien, qu’en 2005, quand les inondations ont rendu inhabitables certaines banlieues défavorisées de Dakar, un programme de construction de logements sociaux avait été envisagé et concocté comme d’habitude à la va-vite, par son gouvernement, pour soi-disant, loger décemment chaque famille ? A l’époque, selon leur déclaration, 20000 personnes avaient été dénombrées, qui étaient soudainement mises à la rue, le gouvernement avait annoncé un plan d’urgence chiffré, celui là était à 52 milliards de francs CFA, pour la construction de 4000 logements modernes pourvus d’électricité et d’eau courante.
Et voici ce que Me Wade en personne avait déclaré : « J’ai décidé de mettre en place un plan spécial que je vous propose –vous impose plutôt devrait-il dire- d’appeler “le plan jaxaay” ce qui veut dire aigle en Wolof –l’oiseau qui vole le plus haut » avait-il martelé en précisant que : « ce concept de l’aigle, qui symbolise la hauteur, suggère que les populations désormais, s’installeront sur des sites élevés et non dans les bas-fonds, réceptacles naturels des eaux. » Ces propos ont été tenus figurez-vous bien, en Août 2005, à ce jour 7 juin 2010, les populations concernées de ces zones-là, n’ont pas encore quitté les bas-fonds. Autrement dit, l’aigle n’a pu s’élever jusqu’ici, avait-il par hasard du plomb sur les ailes ? On peut bien le penser. Et ce plan alléchant et rêveur, comme Me Wade sait bien en fabriquer à la pelle, n’a jamais vu le jour, il rejoint ainsi, ceux qui l’ont précédés, dans le cimetière qui regorge ses nombreux éléphants blancs. Mais pour ceux qui connaissent bien les rêveries de Me Wade, il n’y a vraiment rien d’étonnant, car, toutes ses promesses finissent toujours, en eau de boudin.
Et dés après que les clameurs issues des inondations se sont estompées, moins d’un an après sa création, l’Agence nationale de lutte contre les inondations et les Bidonvilles - Décret n°2005-958 du 20 Octobre 2005- a été dissoute aussitôt, le 8 mai 2006, par Décret n°2006-434 du 8 mai 2006, selon quoi, les missions qui lui étaient dévolues, à savoir l’exécution du plan jaxaay, ont été confiées dorénavant au Ministère chargé de la Construction et de l’Habitat. Les Sénégalais et surtout ceux qui vivent dans ce calvaire, peuvent attester incontestablement, que c’est un abandon pur et simple de la mission de lutter contre les inondations et Bidonvilles. Une occasion pour ceux qui nous gouvernent de faire main basse sur le budget qui lui était alloué, à des fins personnelles.
Les multiples lois de finances provoquées au nom du plan jaxaay ont abouti à la somme de 67 milliards, représentant le budget total, soi-disant consacré au plan. Nul ne peut aujourd’hui fournir la traçabilité de ces milliards et moins encore nous dire leur destination finale et définitive.
Tout le monde se souvient également, que la plan jaxaay a servi de prétexte pour reporter les élections législatives de Mai 2006, après avoir tenté de les coupler avec la présidentielle de 2007. Les souvenirs sont encore frais et vivaces dans nos mémoires, pour que nous oublions déjà, toutes les arnaques dont les populations victimes ont été l’objet, du fait d’une politique de courte vue, d’un amateurisme sans pareil, qui n’existe pratiquement dans aucun pays dont les gouvernants sont tant soit peu sérieux et responsables. La gouvernance hideuse de Me Wade, de notre pays, nous a montrés toutes les facettes de la malgouvernance dont des gens cupides sont capables. Ceci dénote tout simplement que ce dernier n’a aucun respect et aucune considération pour le peuple sénégalais, et tous les citoyens patriotes qui aiment tant ce pays, le Sénégal, doivent en prendre conscience et faire face contre cet état de fait inacceptable. N’eut été, les avantages et les privilèges que lui procure sa fonction de Président de la République, je suis convaincu que, Me Wade ne vivrait jamais parmi nous au Sénégal, pour partager avec les populations leur souffrance.
Au-delà du discours de vœux pieux, peu de choses ont changé dans les quartiers concernés situés dans les bas-fonds par rapport à l’état des lieux d’Août 2005. Ceux qui n’ont pas de moyens et, où aller, demeurent encore dans les eaux avec leurs lots de malheurs qui sont entre autres, le paludisme, le Choléra, la promiscuité, le Sida et tant d’autres conséquences nuisibles.
Pour toutes ces raisons, nous ne devrions pas nous laisser berner, par des communiqués, du genre plats réchauffés ou du déjà vu ou entendu. Toutes ces balivernes ne tendent qu’à nous endormir, pour leur permettre d’exécuter dans la quiétude, leur forfait contre le peuple. Ce régime libéral ne dispose d’aucune solution aujourd’hui comme demain, en direction des problèmes qui préoccupent essentiellement les Sénégalais, à savoir leur existence au quotidien.
Aujourd’hui, nous devrions tous être tout-à-fait édifiés de la pratique libérale ou précisément wadienne, qui consiste à diviser pour mieux régner, prêcher le faux pour avoir le vrai, l’utilisation à outrance de l’arnaque par des amalgames, pour déstabiliser tous ceux qui s’opposent à sa politique et notamment,à l’idée folle qu’il mijote et agite, de dévolution monarchique du pouvoir par tous les moyens imaginables et même non imaginables, à son fils. Toutes les combines et manœuvres du moment, à tous les niveaux et dans tous les domaines de la vie nationale, n’ont qu’une seule et même finalité, se faire succéder par son fils. Il est maintenant suffisamment avéré pour ceux qui ne sont pas amnésiques, que les préoccupations essentielles du peuple sénégalais, sont le cadet des soucis de Me Wade, et, ne pas le comprendre ainsi, me semble être une grave erreur d’appréciation, pour alterner l’alternance.
Les forces patriotiques de tous bords de notre pays, devraient pouvoir absolument s’accorder sur l’essentiel de l’heure, face à un seul et unique adversaire, le pouvoir libéral. Dans la mesure où, les conclusions des Assises nationales fédèrent l’ensemble des forces vives du pays, aussi bien pour l’essentiel dans la coalition Benno Siggil Senegaal, dans les mouvements citoyens patriotiques, les patriotes de la société civile que les personnalités indépendantes, patriotes et membres des Assises nationales et enfin, tous les citoyens sénégalais épris de paix et de justice sociale, militants des causes justes, tous unis, pour sortir le Sénégal du trou dans lequel , le régime de Me Wade l’a mis. Il devrait être possible, dans une large concertation empreinte de franchise, de loyauté , de démocratie et rien que pour l’intérêt général du peuple sénégalais seulement, que toutes les parties prenantes puissent parvenir à une large unité d’actions de toutes ces forces, pour mettre fin au régime libéral, fait de déprédation, de corruption, de gabegie, de violation permanente des institutions, de la confiscation des libertés démocratiques des citoyens en un mot de la mal gouvernance, dans l’unique but de vouloir se faire succéder par son fils. Disons tous ensemble non, il n’en est pas question quel que soit le prix!
Ce régime apatride est prêt à détruire sans ménagement, tous ceux qui refusent son diktat, fussent-ils des entreprises nationales de référence en Afrique, qui font honneur à l’expertise nationale sénégalaise et constituent une fierté pour toute la nation sénégalaise. C’est ainsi que Bara Tall, est particulièrement visé par le pouvoir et la famille Wade, pour avoir refusé de céder au chantage et à une combine de haut vol. Cet acte inqualifiable que vient de perpétrer la police sur ordre du pouvoir, à l’imprimerie du Groupe Com 7, est la preuve irréfutable pour ceux doutent encore, que ce pouvoir ne reculera devant rien, si ce n’est, une force populaire qui lui est supérieure, pour le contraindre. Ceci appelle une solidarité agissante sans faille de la part de tous les patriotes en faveur de Bara Tall car, si aujourd’hui, c’est le tour de Bara, demain, ce sera le tour de quelqu’un d’autre, jusqu’à la liquidation totale de toute résistance ou opposition à leur pouvoir, si toutefois, cette résistance ne parvenait pas à prendre le dessus sur un régime qui ne sert qu’une minorité de parvenus, qui fait tout pour s’accaparer de tout le pouvoir. Ne perdons pas de vue, qu’avec le régime libéral sous la direction de Me Wade, tous les patriotes qui refusent le fait accompli et se battent, sont en danger et en liberté provisoire.
Le fameux programme de l’emploi des jeunes, l’hypothétique plan Rêva, la syndicalisation des paysans, la loi démagogique sur la parité intégrale, la création en procédure d’urgence du poste de Vice président et tant d’autres idées saugrenues, participent à nous divertir et nous berner, afin de nous détourner des questions essentielles et primordiales, à savoir, sauver le plus rapidement possible notre pays, qui se trouve présentement, entre des mains inexpertes et tâchées de sang. C’est dans le même moment, que le régime libéral met à profit ce temps, pour dérouler en toute discrétion son plan machiavélique, de dévolution monarchique du pouvoir, à l’insu du peuple sénégalais.
Aujourd’hui que le doute n’est plus permis par personne, car la Communauté internationale, principalement, les bailleurs de fonds en dehors du monde arabe, sont arrivés à la conclusion évidente que, Me Wade utilise l’aide internationale reçue au nom du peuple sénégalais, à d’autres fins, qu’il entretient la corruption au sommet de l’Etat, empêche le fonctionnement normal des institutions par des violations flagrantes incessantes, confisque la liberté de presse en procédant à une discrimination inacceptable en leur sein, tout cela, rien que pour demeurer au pouvoir , même contre la volonté du peuple sénégalais. En somme, c’est une véritable dictature déguisée sous le manteau du démocratisme et du populisme. Il franchit maintenant un nouveau palier, en usant de terrorisme pour intimider tous ceux qui sont contre sa politique et s’y opposent avec fermeté.
Tout ceci, est autant de raisons objectives pour amener les citoyens sénégalais, à cesser dorénavant, d’être ou de demeurer dans cette attitude d’indifférence puérile voire nocive. Cette indifférence qui est de fait, une négation de la citoyenneté même, est contraire à cette volonté de la mise en œuvre et du perfectionnement d’institutions conçues et pensées par nous-mêmes, pour un Etat de droit, démocratique, doté d’institutions crédibles, fiables, démocratiques et pérennes, pour un avenir meilleur de notre pays. Il est temps que chacun de nous, et en ce qui le concerne, prenne toutes ses responsabilités, car, le peuple et les générations futures de notre pays nous jugerons demain, sur les taches qui nous incombaient et, que nous n’avons pas accompli, faute d’avoir manqué de prendre les responsabilités qui étaient les miennes au moment opportun.
En dernier ressort, nous devons tous, apporter notre solidarité indéfectible à Bara Tall, car le combat qu’il mène est celui de nous tous patriotes sénégalais. Ces 20 milliards, appartiennent bien au contribuable sénégalais, c’est pourquoi, nous devons tous signer cette pétition et exiger, pour que, ceux qui les ont soustraits frauduleusement, les restituent immanquablement et dans les meilleurs délais au Trésor public sénégalais. Soutenir Barra Tall, dans ce combat si juste, est un acte citoyen de haute portée.
Mandiaye Gaye
Gaye_mandiaye@hotmail.com
Et voici ce que Me Wade en personne avait déclaré : « J’ai décidé de mettre en place un plan spécial que je vous propose –vous impose plutôt devrait-il dire- d’appeler “le plan jaxaay” ce qui veut dire aigle en Wolof –l’oiseau qui vole le plus haut » avait-il martelé en précisant que : « ce concept de l’aigle, qui symbolise la hauteur, suggère que les populations désormais, s’installeront sur des sites élevés et non dans les bas-fonds, réceptacles naturels des eaux. » Ces propos ont été tenus figurez-vous bien, en Août 2005, à ce jour 7 juin 2010, les populations concernées de ces zones-là, n’ont pas encore quitté les bas-fonds. Autrement dit, l’aigle n’a pu s’élever jusqu’ici, avait-il par hasard du plomb sur les ailes ? On peut bien le penser. Et ce plan alléchant et rêveur, comme Me Wade sait bien en fabriquer à la pelle, n’a jamais vu le jour, il rejoint ainsi, ceux qui l’ont précédés, dans le cimetière qui regorge ses nombreux éléphants blancs. Mais pour ceux qui connaissent bien les rêveries de Me Wade, il n’y a vraiment rien d’étonnant, car, toutes ses promesses finissent toujours, en eau de boudin.
Et dés après que les clameurs issues des inondations se sont estompées, moins d’un an après sa création, l’Agence nationale de lutte contre les inondations et les Bidonvilles - Décret n°2005-958 du 20 Octobre 2005- a été dissoute aussitôt, le 8 mai 2006, par Décret n°2006-434 du 8 mai 2006, selon quoi, les missions qui lui étaient dévolues, à savoir l’exécution du plan jaxaay, ont été confiées dorénavant au Ministère chargé de la Construction et de l’Habitat. Les Sénégalais et surtout ceux qui vivent dans ce calvaire, peuvent attester incontestablement, que c’est un abandon pur et simple de la mission de lutter contre les inondations et Bidonvilles. Une occasion pour ceux qui nous gouvernent de faire main basse sur le budget qui lui était alloué, à des fins personnelles.
Les multiples lois de finances provoquées au nom du plan jaxaay ont abouti à la somme de 67 milliards, représentant le budget total, soi-disant consacré au plan. Nul ne peut aujourd’hui fournir la traçabilité de ces milliards et moins encore nous dire leur destination finale et définitive.
Tout le monde se souvient également, que la plan jaxaay a servi de prétexte pour reporter les élections législatives de Mai 2006, après avoir tenté de les coupler avec la présidentielle de 2007. Les souvenirs sont encore frais et vivaces dans nos mémoires, pour que nous oublions déjà, toutes les arnaques dont les populations victimes ont été l’objet, du fait d’une politique de courte vue, d’un amateurisme sans pareil, qui n’existe pratiquement dans aucun pays dont les gouvernants sont tant soit peu sérieux et responsables. La gouvernance hideuse de Me Wade, de notre pays, nous a montrés toutes les facettes de la malgouvernance dont des gens cupides sont capables. Ceci dénote tout simplement que ce dernier n’a aucun respect et aucune considération pour le peuple sénégalais, et tous les citoyens patriotes qui aiment tant ce pays, le Sénégal, doivent en prendre conscience et faire face contre cet état de fait inacceptable. N’eut été, les avantages et les privilèges que lui procure sa fonction de Président de la République, je suis convaincu que, Me Wade ne vivrait jamais parmi nous au Sénégal, pour partager avec les populations leur souffrance.
Au-delà du discours de vœux pieux, peu de choses ont changé dans les quartiers concernés situés dans les bas-fonds par rapport à l’état des lieux d’Août 2005. Ceux qui n’ont pas de moyens et, où aller, demeurent encore dans les eaux avec leurs lots de malheurs qui sont entre autres, le paludisme, le Choléra, la promiscuité, le Sida et tant d’autres conséquences nuisibles.
Pour toutes ces raisons, nous ne devrions pas nous laisser berner, par des communiqués, du genre plats réchauffés ou du déjà vu ou entendu. Toutes ces balivernes ne tendent qu’à nous endormir, pour leur permettre d’exécuter dans la quiétude, leur forfait contre le peuple. Ce régime libéral ne dispose d’aucune solution aujourd’hui comme demain, en direction des problèmes qui préoccupent essentiellement les Sénégalais, à savoir leur existence au quotidien.
Aujourd’hui, nous devrions tous être tout-à-fait édifiés de la pratique libérale ou précisément wadienne, qui consiste à diviser pour mieux régner, prêcher le faux pour avoir le vrai, l’utilisation à outrance de l’arnaque par des amalgames, pour déstabiliser tous ceux qui s’opposent à sa politique et notamment,à l’idée folle qu’il mijote et agite, de dévolution monarchique du pouvoir par tous les moyens imaginables et même non imaginables, à son fils. Toutes les combines et manœuvres du moment, à tous les niveaux et dans tous les domaines de la vie nationale, n’ont qu’une seule et même finalité, se faire succéder par son fils. Il est maintenant suffisamment avéré pour ceux qui ne sont pas amnésiques, que les préoccupations essentielles du peuple sénégalais, sont le cadet des soucis de Me Wade, et, ne pas le comprendre ainsi, me semble être une grave erreur d’appréciation, pour alterner l’alternance.
Les forces patriotiques de tous bords de notre pays, devraient pouvoir absolument s’accorder sur l’essentiel de l’heure, face à un seul et unique adversaire, le pouvoir libéral. Dans la mesure où, les conclusions des Assises nationales fédèrent l’ensemble des forces vives du pays, aussi bien pour l’essentiel dans la coalition Benno Siggil Senegaal, dans les mouvements citoyens patriotiques, les patriotes de la société civile que les personnalités indépendantes, patriotes et membres des Assises nationales et enfin, tous les citoyens sénégalais épris de paix et de justice sociale, militants des causes justes, tous unis, pour sortir le Sénégal du trou dans lequel , le régime de Me Wade l’a mis. Il devrait être possible, dans une large concertation empreinte de franchise, de loyauté , de démocratie et rien que pour l’intérêt général du peuple sénégalais seulement, que toutes les parties prenantes puissent parvenir à une large unité d’actions de toutes ces forces, pour mettre fin au régime libéral, fait de déprédation, de corruption, de gabegie, de violation permanente des institutions, de la confiscation des libertés démocratiques des citoyens en un mot de la mal gouvernance, dans l’unique but de vouloir se faire succéder par son fils. Disons tous ensemble non, il n’en est pas question quel que soit le prix!
Ce régime apatride est prêt à détruire sans ménagement, tous ceux qui refusent son diktat, fussent-ils des entreprises nationales de référence en Afrique, qui font honneur à l’expertise nationale sénégalaise et constituent une fierté pour toute la nation sénégalaise. C’est ainsi que Bara Tall, est particulièrement visé par le pouvoir et la famille Wade, pour avoir refusé de céder au chantage et à une combine de haut vol. Cet acte inqualifiable que vient de perpétrer la police sur ordre du pouvoir, à l’imprimerie du Groupe Com 7, est la preuve irréfutable pour ceux doutent encore, que ce pouvoir ne reculera devant rien, si ce n’est, une force populaire qui lui est supérieure, pour le contraindre. Ceci appelle une solidarité agissante sans faille de la part de tous les patriotes en faveur de Bara Tall car, si aujourd’hui, c’est le tour de Bara, demain, ce sera le tour de quelqu’un d’autre, jusqu’à la liquidation totale de toute résistance ou opposition à leur pouvoir, si toutefois, cette résistance ne parvenait pas à prendre le dessus sur un régime qui ne sert qu’une minorité de parvenus, qui fait tout pour s’accaparer de tout le pouvoir. Ne perdons pas de vue, qu’avec le régime libéral sous la direction de Me Wade, tous les patriotes qui refusent le fait accompli et se battent, sont en danger et en liberté provisoire.
Le fameux programme de l’emploi des jeunes, l’hypothétique plan Rêva, la syndicalisation des paysans, la loi démagogique sur la parité intégrale, la création en procédure d’urgence du poste de Vice président et tant d’autres idées saugrenues, participent à nous divertir et nous berner, afin de nous détourner des questions essentielles et primordiales, à savoir, sauver le plus rapidement possible notre pays, qui se trouve présentement, entre des mains inexpertes et tâchées de sang. C’est dans le même moment, que le régime libéral met à profit ce temps, pour dérouler en toute discrétion son plan machiavélique, de dévolution monarchique du pouvoir, à l’insu du peuple sénégalais.
Aujourd’hui que le doute n’est plus permis par personne, car la Communauté internationale, principalement, les bailleurs de fonds en dehors du monde arabe, sont arrivés à la conclusion évidente que, Me Wade utilise l’aide internationale reçue au nom du peuple sénégalais, à d’autres fins, qu’il entretient la corruption au sommet de l’Etat, empêche le fonctionnement normal des institutions par des violations flagrantes incessantes, confisque la liberté de presse en procédant à une discrimination inacceptable en leur sein, tout cela, rien que pour demeurer au pouvoir , même contre la volonté du peuple sénégalais. En somme, c’est une véritable dictature déguisée sous le manteau du démocratisme et du populisme. Il franchit maintenant un nouveau palier, en usant de terrorisme pour intimider tous ceux qui sont contre sa politique et s’y opposent avec fermeté.
Tout ceci, est autant de raisons objectives pour amener les citoyens sénégalais, à cesser dorénavant, d’être ou de demeurer dans cette attitude d’indifférence puérile voire nocive. Cette indifférence qui est de fait, une négation de la citoyenneté même, est contraire à cette volonté de la mise en œuvre et du perfectionnement d’institutions conçues et pensées par nous-mêmes, pour un Etat de droit, démocratique, doté d’institutions crédibles, fiables, démocratiques et pérennes, pour un avenir meilleur de notre pays. Il est temps que chacun de nous, et en ce qui le concerne, prenne toutes ses responsabilités, car, le peuple et les générations futures de notre pays nous jugerons demain, sur les taches qui nous incombaient et, que nous n’avons pas accompli, faute d’avoir manqué de prendre les responsabilités qui étaient les miennes au moment opportun.
En dernier ressort, nous devons tous, apporter notre solidarité indéfectible à Bara Tall, car le combat qu’il mène est celui de nous tous patriotes sénégalais. Ces 20 milliards, appartiennent bien au contribuable sénégalais, c’est pourquoi, nous devons tous signer cette pétition et exiger, pour que, ceux qui les ont soustraits frauduleusement, les restituent immanquablement et dans les meilleurs délais au Trésor public sénégalais. Soutenir Barra Tall, dans ce combat si juste, est un acte citoyen de haute portée.
Mandiaye Gaye
Gaye_mandiaye@hotmail.com