Sidi Cissé, membre aussi du Rassemblement des travailleurs africains-Sénégal (Rta-S), s’inscrit en faux contre ces allégations : «Personne n’a jamais signé les conclusions des Assises avec des réserves. Déjà il n’y a pas de place pour cela. On connaît la date lorsque Macky Sall, président de l’Apr, signait la Charte. C’était entre les deux tours de la Présidentielle et il n’y avait aucune réserve.» M. Cissé estime que Macky Sall n’a d’autres alternatives que de s’approprier l’avant-projet, parce que rappelle-t-il : «C’est sa commande et son produit, parce que c’est lui qui nous a demandé de faire ce travail.»
En outre, l’article 80 du Code pénal, relatif au délit d’offense au chef de l’Etat et qui a valu actuellement une inculpation à Samuel Sarr, a été traité par la Cnri. Se démarquant des défenseurs des droits humains qui veulent la suppression de cet article, Sidi Cissé préconise la modification de ladite loi. «L’article 80 en lui-même est un bon article parce que c’est lui qui assure la sécurité de l’Etat du Sénégal et qui a beaucoup d’aspects sur les menaces sécuritaires et terroristes. Quelqu’un qui introduit des armes au Sénégal pour créer une rébellion ; c’est l’article 80 qui règle cela. Seulement, dans son alinéa 1, cet article oblige le juge à écrouer un individu pour offense. Donc, nous militons pour une modification de cet alinéa mais on n’a pas dit que l’offense au chef de l’Etat doit être éliminée», soutient-il.
Favorable à la réduction du mandat présidentiel à cinq ans, Sidi Cissé plaide pour la voie référendaire.
lequotidien
En outre, l’article 80 du Code pénal, relatif au délit d’offense au chef de l’Etat et qui a valu actuellement une inculpation à Samuel Sarr, a été traité par la Cnri. Se démarquant des défenseurs des droits humains qui veulent la suppression de cet article, Sidi Cissé préconise la modification de ladite loi. «L’article 80 en lui-même est un bon article parce que c’est lui qui assure la sécurité de l’Etat du Sénégal et qui a beaucoup d’aspects sur les menaces sécuritaires et terroristes. Quelqu’un qui introduit des armes au Sénégal pour créer une rébellion ; c’est l’article 80 qui règle cela. Seulement, dans son alinéa 1, cet article oblige le juge à écrouer un individu pour offense. Donc, nous militons pour une modification de cet alinéa mais on n’a pas dit que l’offense au chef de l’Etat doit être éliminée», soutient-il.
Favorable à la réduction du mandat présidentiel à cinq ans, Sidi Cissé plaide pour la voie référendaire.
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