Le président Directeur Général du Groupe Wal Fadjiri, Sidy Lamine Niass a confirmé, dans un communiqué, son audience avec le Ministre d’Etat, Ministre des Affaires étrangères.
«Je confirme que j’ai rencontré le ministre d’Etat, ministre des Affaires étrangères, M. Madické Niang, le 3 septembre (samedi dernier, ndlr). La rencontre n’avait rien de secret. Elle a eu lieu au ministère des Affaires étrangères, en pleine journée», a écrit le président de Walf. Selon M. Niasse, «une telle initiative, entre M. Niang et moi, n’a rien d’un rapprochement » parce que, tout simplement, Me Madické Niang est son ami de «longue date ». Il est, selon lui, l’avocat du Groupe Wal Fadjri depuis les années 1990.
Le « Mollah » affirme agir en toute transparence. «Par ma volonté propre d’informer les Sénégalais, pour situer mon action dans la clarté que j’ai toujours voulu imprimer à ma démarche (personnelle comme professionnelle), je déclare que cette rencontre avec M. Madické Niang est liée à la situation politique créée par la candidature contestée du président de la République à l’élection présidentielle de février 2012», a-t-il poursuivi.
Faisant la genèse de ces audiences avec le Chef de la Diplomatie sénégalaise, Sidy Lamine Niass a soutenu que Madické Niang avait sollicité, ces dernières semaines, son avis «sur une possibilité de sortie de crise face aux positions antagoniques qui s’expriment sur la candidature du chef de l’Etat». Il a souligné que, concernant ce point précis, sa position est connue. «J’ai donné à M. Madické Niang mon avis : à partir du moment où les positions sont figées dans le débat autour de la Constitution et que tout avis rendu par le Conseil constitutionnel risque de créer des conflits graves pour la stabilité du pays, ne serait-il pas idéal de chercher une solution intermédiaire ?» a-t-il dit dans son communiqué.
M. Niasse lève le voile sur sa « solution médiane » : «la mise en place d’un comité de réflexion et de propositions composé de personnalités reconnues, respectées et écoutées dans notre pays». Des noms ? Le patron du groupe Walf a préféré s’en tenir aux profils. «J’ai suggéré six personnalités issues de milieux religieux, de la Société civile et du milieu des juristes. Comme initiateur de cette démarche, je me proposais d’être la septième personne», a déclaré Sidy Lamine Niasse. Toutefois, les personnalités pressenties «n’étaient pas toutes d’accord au départ, pour des raisons liées à leur statut ou à leurs positions déjà affirmées dans le débat dont il est question». Tous ont, selon lui, «fini par reconnaître l’utilité de la démarche et à y adhérer». Il a dit quelques mots sur la réception réservée à cette proposition. «L’idée a été acceptée par M. Madické Niang». De l’avis de Sidy Lamine Niasse, la Présidence de la République, elle aussi, était aussi acquise à l’idée. Selon lui, la Présidence de la République a voulu en savoir un peu sur «le point le départ de la réflexion à soumettre à ce comité ». «J’ai répondu que l’idée personnelle que je comptais soumettre portait sur l’opportunité et la faisabilité, à court terme, d’un référendum sur la participation du chef de l’Etat à la prochaine présidentielle. En somme, demander aux Sénégalais : Voulez-vous que Me Abdoulaye Wade soit oui ou non candidat ?», a-t-il proposé.
Le communiqué de Sidy Lamine Niass a noté «qu’au niveau de la Présidence de la République, l’idée a été jugée intéressante mais «difficile à mettre en œuvre» par rapport au temps qui nous sépare de la présidentielle». Ce qui ne serait pas son point de vue.
«Telle est la démarche que j’ai entreprise. Tel était l’objet de ma discussion avec M. Madické Niang, le mardi 3 septembre», a-t-il précisé. Sidy Lamine reste convaincu que «l’impasse politique dans laquelle se trouve le Sénégal risque de nous mener à des conflits graves ».
«Ce n’est pas jouer les oiseaux de mauvaise augure que de le dire. C’est avoir le souci de la paix, de la stabilité et de la préservation du processus démocratique que d’anticiper sur les dérives qui se dessinent », note-t-il.
Rappelons que ce communiqué a été publié au terme de la seconde rencontre entre Me Madické Niang et Sidy Lamine, cet après-midi, dans les locaux de Walfadjiri.
lesenegalais.net
«Je confirme que j’ai rencontré le ministre d’Etat, ministre des Affaires étrangères, M. Madické Niang, le 3 septembre (samedi dernier, ndlr). La rencontre n’avait rien de secret. Elle a eu lieu au ministère des Affaires étrangères, en pleine journée», a écrit le président de Walf. Selon M. Niasse, «une telle initiative, entre M. Niang et moi, n’a rien d’un rapprochement » parce que, tout simplement, Me Madické Niang est son ami de «longue date ». Il est, selon lui, l’avocat du Groupe Wal Fadjri depuis les années 1990.
Le « Mollah » affirme agir en toute transparence. «Par ma volonté propre d’informer les Sénégalais, pour situer mon action dans la clarté que j’ai toujours voulu imprimer à ma démarche (personnelle comme professionnelle), je déclare que cette rencontre avec M. Madické Niang est liée à la situation politique créée par la candidature contestée du président de la République à l’élection présidentielle de février 2012», a-t-il poursuivi.
Faisant la genèse de ces audiences avec le Chef de la Diplomatie sénégalaise, Sidy Lamine Niass a soutenu que Madické Niang avait sollicité, ces dernières semaines, son avis «sur une possibilité de sortie de crise face aux positions antagoniques qui s’expriment sur la candidature du chef de l’Etat». Il a souligné que, concernant ce point précis, sa position est connue. «J’ai donné à M. Madické Niang mon avis : à partir du moment où les positions sont figées dans le débat autour de la Constitution et que tout avis rendu par le Conseil constitutionnel risque de créer des conflits graves pour la stabilité du pays, ne serait-il pas idéal de chercher une solution intermédiaire ?» a-t-il dit dans son communiqué.
M. Niasse lève le voile sur sa « solution médiane » : «la mise en place d’un comité de réflexion et de propositions composé de personnalités reconnues, respectées et écoutées dans notre pays». Des noms ? Le patron du groupe Walf a préféré s’en tenir aux profils. «J’ai suggéré six personnalités issues de milieux religieux, de la Société civile et du milieu des juristes. Comme initiateur de cette démarche, je me proposais d’être la septième personne», a déclaré Sidy Lamine Niasse. Toutefois, les personnalités pressenties «n’étaient pas toutes d’accord au départ, pour des raisons liées à leur statut ou à leurs positions déjà affirmées dans le débat dont il est question». Tous ont, selon lui, «fini par reconnaître l’utilité de la démarche et à y adhérer». Il a dit quelques mots sur la réception réservée à cette proposition. «L’idée a été acceptée par M. Madické Niang». De l’avis de Sidy Lamine Niasse, la Présidence de la République, elle aussi, était aussi acquise à l’idée. Selon lui, la Présidence de la République a voulu en savoir un peu sur «le point le départ de la réflexion à soumettre à ce comité ». «J’ai répondu que l’idée personnelle que je comptais soumettre portait sur l’opportunité et la faisabilité, à court terme, d’un référendum sur la participation du chef de l’Etat à la prochaine présidentielle. En somme, demander aux Sénégalais : Voulez-vous que Me Abdoulaye Wade soit oui ou non candidat ?», a-t-il proposé.
Le communiqué de Sidy Lamine Niass a noté «qu’au niveau de la Présidence de la République, l’idée a été jugée intéressante mais «difficile à mettre en œuvre» par rapport au temps qui nous sépare de la présidentielle». Ce qui ne serait pas son point de vue.
«Telle est la démarche que j’ai entreprise. Tel était l’objet de ma discussion avec M. Madické Niang, le mardi 3 septembre», a-t-il précisé. Sidy Lamine reste convaincu que «l’impasse politique dans laquelle se trouve le Sénégal risque de nous mener à des conflits graves ».
«Ce n’est pas jouer les oiseaux de mauvaise augure que de le dire. C’est avoir le souci de la paix, de la stabilité et de la préservation du processus démocratique que d’anticiper sur les dérives qui se dessinent », note-t-il.
Rappelons que ce communiqué a été publié au terme de la seconde rencontre entre Me Madické Niang et Sidy Lamine, cet après-midi, dans les locaux de Walfadjiri.
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