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Sidy Lamine Niasse/Macky Sall : Le délit d’opinion supplante le délit de presse (Par Farba Senghor)

Rédigé par leral.net le Mardi 31 Décembre 2013 à 12:31 | | 8 commentaire(s)|

A la suite du Parti Démocratique Sénégalais (PDS), Farba Senghor apporte son soutien total à Sidy Lamine Niasse, président du groupe Walfadjri, qui, pour avoir exprimé ses opinions sur l’état de la nation sans cagoule, ni détour est en train de subir les foudres de la « coalition » autour du Président Macky Sall. Il estime que le nouveau pouvoir a plongé en moins de deux (2 ans) le Sénégal dans un marasme économique sans précédent contraignant les populations à vivre de terribles difficultés liées à la misère, à la précarité et à l’insécurité.


Sidy Lamine Niasse/Macky Sall : Le délit d’opinion supplante le délit de presse (Par Farba Senghor)
Et pour toute réponse à leur inquiétude, le régime actuel s’emploie en pratique à obliger le peuple à souffrir sans broncher par des convocations à la police ou à la gendarmerie, des poursuites et des emprisonnements pour des délits qualifiés d’emblée d’offense au chef de l’Etat ou d’atteinte à la sûreté de l’Etat. Il constate ainsi qu’au Sénégal que le délit d’opinion a pratiquement supplanté le délit de presse depuis l’avènement du Président Macky Sall au pouvoir.

Or, conformément à la constitution, le délit d’opinion n’existe point dans notre pays et il ne saurait en aucun cas être formaté pour des raisons politiques et appliqué dans pareil cas à Sidy Lamine Niasse qui a dit tout haut ce que pensent beaucoup de sénégalais. « Nako deff té ken duko wax », telle est la manifestation claire d’une dictature rampante .Une telle pratique donne raison au Président Abdoulaye Wade qui soutenait qu’ « on ne nait pas dictateur, on le devient »

En tout état de cause, la transparence et la mesure exigent des pourfendeurs de Sidy Lamine Niasse au pouvoir le courage de l’écouter, de laisser les sénégalais et les observateurs l’apprécier en toute indépendance sans aucune pression, et d’user, au besoin, de leur droit de réponse au lieu de jeter injustement l’opprobre sur lui et de museler le groupe Walfadjri. Ce qui constitue une entorse à la liberté et à l’effectivité de l’état de droit.

Au contraire, les hommes de Macky Sall évitent de discuter de la véracité ou non des propos tenus publiquement par Sidy Lamine Niasse tout en lui appliquant la censure dans toute sa rigueur ainsi que des mesures intimidantes. Or, dans une démocratie digne de ce nom, une affaire politique doit être traitée politiquement et non par voie de police ou de justice. « kula wax nga wax ton tu ko,lu ci yoonu police ak tribunal ».

Ne sommes nous pas en démocratie ? En plus, on peut légitimement se demander :où sont passés les défenseurs de la liberté d’expression et de la démocratie sous le régime du Président Wade qui manifestaient à longueur de journée l’insulte au bout des lèvres , qui incitaient les jeunes à brûler le pays et à s’attaquer aux forces de l’ordre ,qui adulaient Sidy Lamine Niasse et qui le portaient en triomphe à la place de l’indépendance à quelques mètres du palais ?Qui d’entre vous a oublié tout cela ? Comment se fait il que le héros des années 2011 et 2012 soit devenu, en si peu de temps, le damné de la terre pour les partisans de Macky Sall ?

Tout le monde sait parfaitement que les coalisés d’hier devenus aujourd’hui« quotataires » ont renié leurs « propres convictions »,qu’ils sont à l’affut du pouvoir et qu’ils manœuvrent afin de pousser Macky Sall à la confrontation et à la radicalisation dans le seul but de créer des troubles qu’il ne saurait gérer et dont ils pourraient en être les seuls bénéficiaires. Ce n’est pas pour rien qu’ils ont validé tout ce qu’ils dénonçaient au lieu d’amener Macky Sall à dialoguer et à apporter les corrections nécessaires. Au Sénégal, le ridicule ne tue point « Gni dal gueumu gnu dara », ils sont à l’image d’une girouette à la recherche du pouvoir.

A présent, j’invite les défenseurs des droits de l’homme et les membres de la société civile épris de paix et de justice (s’il en existe encore) à honorer leur contrat moral avec le peuple sénégalais c'est-à-dire à défendre en toute circonstance la vérité, l’équité et le droit des citoyens dans l’intérêt strict de la nation, loin des querelles partisanes. J’invite également tout le monde à la réflexion et je réitère mon soutien à Sidy Lamine Niasse dans cette affaire

FARBA SENGHOR




1.Posté par gbabs le 31/12/2013 12:56 | Alerter
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Société civile n'existe plus en fait ça n'existait même pas avant juste des personnes qui voulaient leur par du gâteau comme dit Cissé lo

2.Posté par Touré le 31/12/2013 13:01 | Alerter
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La farce des politiciens du Sénégal consiste à faire croire qu'ils sont là pour régler les problèmes auxquels les sénégalais sont confrontés. Et eux aussi de croire aveuglément que le messie est descendu du ciel. Cessons de rêver et revenons sur terre. Ces gens vont s’enrichir et foutre le camp. Ils sont tous pareils.

3.Posté par LOL le 31/12/2013 13:50 | Alerter
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Votre difficulté est que vous confondez liberté d'expression et liberté de diffamer, voire d'insulter.
Qu'il rapporte la preuve de ce qu'il avance alors la diffamation n'existera plus.
Pourquoi jeter gratuitement l'opprobre sur les gens. De surcroit, il s'agit du premier personnage de l'Etat. Je ne suis d'aucun bord politique mais je n'accepte pas que les institutions de mon pays, de notre République soient mis plus bas que terre.
Le Président Macky Sall a l'obligation de préserver, de garantir l'inviolabilité de nos institutions.S'il de le faisait pas, il faillirait à sa mission.
Par sa sortie, Mr Niass heurte ces institutions, sa faute est là.

4.Posté par Xeme le 31/12/2013 14:04 | Alerter
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Dans un précédent texte, je donnais ma compréhension de la méthode utilisée par Macky et ses cadres Pulaars pour piéger les halpulaars, comme Satan a piégé le peuple juif. Avec les vérités que Sidi Lamine a assénées, vérités que Macky ne démentira jamais avec preuves, il tentera de faire une récupération de chrétiens. Et s'il s'en arrête là, ce serait très bien.
Les sénégalais comprennent, heureusement, de plus en plus. Le pouvoir Arc en Ciel c'est : des légionnaires et une presse des 100. Mission: embellir l'Enfer pour les sénégalais. La crise financière et la fermeture d'entreprises deviennent "bonne gouvernance et rigueur de gestion". La dictature devient "restauration de l'autorité de l'état. Parce que les mots n'ont de sens que celui que les utilisateurs leur donnent. Justement, rien de telle que la répétition médiatique pour faire adhérer au sens choisi pour un mot.
Je remet pour rappel un texte pour expliquer pourquoi ceux qui ont compris, après s'être trompés, ont des difficultés pour reculer, pour sortir de l'erreur.

Pourquoi l’homme engagé dans une conviction a parfois des difficultés pour se renie,r lorsqu’il découvre qu’il a fait fausse route ?
Quelques pistes de réflexions pour comprendre les pièges.
1/ Critiques obligatoires :
Lorsque vous vous décidez à mettre en place un groupe (politique, religieux, etc.) dans un endroit où d’autres groupes du même genre existent, pour pouvoir recruter il est impératif, entre autres, de reprocher quelque chose aux groupes existants. On ne peut pas adresser aux populations un discours du genre : « les partis qui sont là sont tous excellents, mais il faut venir nous rejoindre. » C’est dire donc que dans ces conditions la critique est une obligation sous peine de disparaître. Elle peut être fondée ou pas, mais elle ne peut pas ne pas exister.
2/ Nouvelle identité
Le nouvelle recrue dans un groupe est conviée, le plus souvent, à afficher de façon flagrante son changement d’identité. Le nouveau musulman sera convié à faire son rasage (ce n’est pas une obligation de la Sunna), le nouveau chrétien portera publiquement sa croix… En fait il s’agit de dire à ceux qu’on a quittés qu’on n’est plus des leurs. Ce qui a son équivalent dans les conférences de presse de ralliement politique. Et c’est ce particularisme des groupes qui rend difficile le reniement. Parce que l’affichage de la nouvelle identité sous tend un affichage de la certitude d’avoir trouvé la vérité. En fait on n’y prévoit pas le doute naturel, l’erreur n’étant plus considérée comme humaine. L’affichage de la nouvelle identité a aussi sa dimension de propagande, qui ne permet pas de changer d’identité pour soi seul.
Votre parti vous a fait insulter en public devant tous les habitants de votre quartier, eh bien même si les médias vous repasse les vidéos de Macky où il dit le contraire, vous préférerez parler de contexte différent. Tout sauf avouer qu'on s'est trompé, puisqu'on ne se trompe jamais.
3/ Esprit identitaire :
Un groupe qui se forme, surtout à ses débuts, est très regardant sur l’engagement de ses recrues. La peur de la disparition du groupe par des attaques extérieures (débauchage) pousse les membres à rechercher des moyens de se contrôler : même habillement, même langage (mots), même emploi de temps… Chacun veut être sûr que l’autre n’a pas trahi. Et tout constat de changement peut être considéré comme une traîtrise. Cet autre particularisme des groupes rend aussi le reniement difficile même à la découverte de l’erreur. Parce qu’ici le reniement doit aussi combattre l’idée de trahison.
Xeme

5.Posté par gmw le 31/12/2013 14:35 | Alerter
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mr farba ya une seul poroblem au pds parceque vousaite des democarate or que les senegalais aim la dictatir on mais les person en prison c un group des bandit mais karim maissa wade arriv in sa allah

6.Posté par Oussou le 31/12/2013 16:20 | Alerter
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Les nouveaux du pouvoir doivent se réécouter. L'article 80 est mauvais et le restera. SIDY n'a pas encore montré de preuves mais cela ne veut pas dire qu'il n'en a pas. Quand des politiques qui se sont battus ,des fois au prix de leur vie,pour des principes les renient si rapidement quand la roue tourne alors on va devoir désespérer des politiciens sénégalais que le pouvoir ennivre dans tous les sens du terme.Pour la fortune de Macky on peut et on doit se poser des questions car si lui dit que WADE l'a enrichi et qu'il fasse poursuivre le fils de ce dernier pour enrichissement illicite on reste septique. Ma conviction est faite que peu de nos politiciens ont une fortune licite depuis l'indépendance à nos jours. Les douze années de WADE ont été les pires sur ce plan tout en étant les meilleures pour les infrastructures du pays (travaux de THIES,autoroute à payage,corniche,aéroport de DIASS comme exmples). Monsieur Macky SALL encore président de son parti qu'il tente,à tort ou à raison,de rendre hégémonique dans ce pays va subir les critiques de beaucoup de sénégalais qui se sont battus avant lui avec lui et certainement après lui pour un SENEGAL prospère. DIEU donne le pouvoir et dans notre pays le vote est la forme. En 2000 on a sanctionné DIOUF et en 2012 ce fut le tour de WADE. M. SALL pourrait recevoir plutôt que prévu la sienne surtout si la politique politicienne de son entourage persiste dans cette voie de rechercher par la manipulation une réélection en 2017 car nous espérons qu'il tiendra sa parole pour les cinq ans de mandat. M. NIASSE Sidy Lamine a parlé ,répondez lui. La prison n'est pas la réponse. Le jour où nous aurons le président qui acceptera de quitter son parti alors seulement il représentera l'institution dans toute sa solennité et majesté sinon les sénégalais respectueux ne lui manqueront jamais de considération mais les autres pourront par moment comme dans les maisons avoir des écarts sérieux de correction et l'autorité aura une part de responsabilité car ayant prêté le flanc.

7.Posté par jeditout le 31/12/2013 17:10 | Alerter
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Farba ton délit à toi c'est d'être né idiot comme tes pieds et sous peu tu pourras enfin préparer ton brevet à Rebeus!

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