Et pour toute réponse à leur inquiétude, le régime actuel s’emploie en pratique à obliger le peuple à souffrir sans broncher par des convocations à la police ou à la gendarmerie, des poursuites et des emprisonnements pour des délits qualifiés d’emblée d’offense au chef de l’Etat ou d’atteinte à la sûreté de l’Etat. Il constate ainsi qu’au Sénégal que le délit d’opinion a pratiquement supplanté le délit de presse depuis l’avènement du Président Macky Sall au pouvoir.
Or, conformément à la constitution, le délit d’opinion n’existe point dans notre pays et il ne saurait en aucun cas être formaté pour des raisons politiques et appliqué dans pareil cas à Sidy Lamine Niasse qui a dit tout haut ce que pensent beaucoup de sénégalais. « Nako deff té ken duko wax », telle est la manifestation claire d’une dictature rampante .Une telle pratique donne raison au Président Abdoulaye Wade qui soutenait qu’ « on ne nait pas dictateur, on le devient »
En tout état de cause, la transparence et la mesure exigent des pourfendeurs de Sidy Lamine Niasse au pouvoir le courage de l’écouter, de laisser les sénégalais et les observateurs l’apprécier en toute indépendance sans aucune pression, et d’user, au besoin, de leur droit de réponse au lieu de jeter injustement l’opprobre sur lui et de museler le groupe Walfadjri. Ce qui constitue une entorse à la liberté et à l’effectivité de l’état de droit.
Au contraire, les hommes de Macky Sall évitent de discuter de la véracité ou non des propos tenus publiquement par Sidy Lamine Niasse tout en lui appliquant la censure dans toute sa rigueur ainsi que des mesures intimidantes. Or, dans une démocratie digne de ce nom, une affaire politique doit être traitée politiquement et non par voie de police ou de justice. « kula wax nga wax ton tu ko,lu ci yoonu police ak tribunal ».
Ne sommes nous pas en démocratie ? En plus, on peut légitimement se demander :où sont passés les défenseurs de la liberté d’expression et de la démocratie sous le régime du Président Wade qui manifestaient à longueur de journée l’insulte au bout des lèvres , qui incitaient les jeunes à brûler le pays et à s’attaquer aux forces de l’ordre ,qui adulaient Sidy Lamine Niasse et qui le portaient en triomphe à la place de l’indépendance à quelques mètres du palais ?Qui d’entre vous a oublié tout cela ? Comment se fait il que le héros des années 2011 et 2012 soit devenu, en si peu de temps, le damné de la terre pour les partisans de Macky Sall ?
Tout le monde sait parfaitement que les coalisés d’hier devenus aujourd’hui« quotataires » ont renié leurs « propres convictions »,qu’ils sont à l’affut du pouvoir et qu’ils manœuvrent afin de pousser Macky Sall à la confrontation et à la radicalisation dans le seul but de créer des troubles qu’il ne saurait gérer et dont ils pourraient en être les seuls bénéficiaires. Ce n’est pas pour rien qu’ils ont validé tout ce qu’ils dénonçaient au lieu d’amener Macky Sall à dialoguer et à apporter les corrections nécessaires. Au Sénégal, le ridicule ne tue point « Gni dal gueumu gnu dara », ils sont à l’image d’une girouette à la recherche du pouvoir.
A présent, j’invite les défenseurs des droits de l’homme et les membres de la société civile épris de paix et de justice (s’il en existe encore) à honorer leur contrat moral avec le peuple sénégalais c'est-à-dire à défendre en toute circonstance la vérité, l’équité et le droit des citoyens dans l’intérêt strict de la nation, loin des querelles partisanes. J’invite également tout le monde à la réflexion et je réitère mon soutien à Sidy Lamine Niasse dans cette affaire
FARBA SENGHOR
Or, conformément à la constitution, le délit d’opinion n’existe point dans notre pays et il ne saurait en aucun cas être formaté pour des raisons politiques et appliqué dans pareil cas à Sidy Lamine Niasse qui a dit tout haut ce que pensent beaucoup de sénégalais. « Nako deff té ken duko wax », telle est la manifestation claire d’une dictature rampante .Une telle pratique donne raison au Président Abdoulaye Wade qui soutenait qu’ « on ne nait pas dictateur, on le devient »
En tout état de cause, la transparence et la mesure exigent des pourfendeurs de Sidy Lamine Niasse au pouvoir le courage de l’écouter, de laisser les sénégalais et les observateurs l’apprécier en toute indépendance sans aucune pression, et d’user, au besoin, de leur droit de réponse au lieu de jeter injustement l’opprobre sur lui et de museler le groupe Walfadjri. Ce qui constitue une entorse à la liberté et à l’effectivité de l’état de droit.
Au contraire, les hommes de Macky Sall évitent de discuter de la véracité ou non des propos tenus publiquement par Sidy Lamine Niasse tout en lui appliquant la censure dans toute sa rigueur ainsi que des mesures intimidantes. Or, dans une démocratie digne de ce nom, une affaire politique doit être traitée politiquement et non par voie de police ou de justice. « kula wax nga wax ton tu ko,lu ci yoonu police ak tribunal ».
Ne sommes nous pas en démocratie ? En plus, on peut légitimement se demander :où sont passés les défenseurs de la liberté d’expression et de la démocratie sous le régime du Président Wade qui manifestaient à longueur de journée l’insulte au bout des lèvres , qui incitaient les jeunes à brûler le pays et à s’attaquer aux forces de l’ordre ,qui adulaient Sidy Lamine Niasse et qui le portaient en triomphe à la place de l’indépendance à quelques mètres du palais ?Qui d’entre vous a oublié tout cela ? Comment se fait il que le héros des années 2011 et 2012 soit devenu, en si peu de temps, le damné de la terre pour les partisans de Macky Sall ?
Tout le monde sait parfaitement que les coalisés d’hier devenus aujourd’hui« quotataires » ont renié leurs « propres convictions »,qu’ils sont à l’affut du pouvoir et qu’ils manœuvrent afin de pousser Macky Sall à la confrontation et à la radicalisation dans le seul but de créer des troubles qu’il ne saurait gérer et dont ils pourraient en être les seuls bénéficiaires. Ce n’est pas pour rien qu’ils ont validé tout ce qu’ils dénonçaient au lieu d’amener Macky Sall à dialoguer et à apporter les corrections nécessaires. Au Sénégal, le ridicule ne tue point « Gni dal gueumu gnu dara », ils sont à l’image d’une girouette à la recherche du pouvoir.
A présent, j’invite les défenseurs des droits de l’homme et les membres de la société civile épris de paix et de justice (s’il en existe encore) à honorer leur contrat moral avec le peuple sénégalais c'est-à-dire à défendre en toute circonstance la vérité, l’équité et le droit des citoyens dans l’intérêt strict de la nation, loin des querelles partisanes. J’invite également tout le monde à la réflexion et je réitère mon soutien à Sidy Lamine Niasse dans cette affaire
FARBA SENGHOR