Ça sent vraiment le roussi pour Farba Senghor, après sa défenestration de sa station ministérielle, intervenue le jeudi 28 août sur décision du Président Wade en vacances sur les bords du Lac Léman en Suisse. En effet, le chef de l’Etat a signé depuis hier un décret pour mettre son désormais ex-ministre des Transports aériens et de l’Artisanat, Farba Senghor, à la disposition de la justice dans le cadre de l’affaire de la mise à sac des rédactions de L’AS et de 24 Heures Chrono, opérée le dimanche 17 août 2008 aux environs de 20 heures 30. Le décret présidentiel concernant Farba Senghor le conduira incessamment au-devant du procureur de la République pour répondre des accusations graves qui pèsent sur lui dans les actes de vandalisme et de violence perpétrés dans les deux rédactions. Du coup, le Président Wade libère les mains du procureur de la République, Ousmane Diagne qui, lors de sa conférence de presse, avait signifié être dans l’impossibilité d’entendre Farba Senghor, en tant que ministre. Tout indique donc que l’ex-ministre des Transports aériens va atterrir devant le procureur de la République et non devant Abdoulaye Gaye, procureur général près de la Haute Cour de Justice. Les huit nervis, présumés saccageurs des rédactions de L’As et 24 Heures Chrono, déférés au parquet le vendredi 29 août dernier, vont se présenter, à nouveau, devant le procureur de la République, Ousmane Diagne. Ils sont passibles, si leur culpabilité est avérée, de la Cour des Assises, comme l’avait d’ailleurs soutenu le même procureur, lors de sa conférence de presse.
Certains de l’entourage du président de la République, Abdoulaye Wade, rapportent que ce dernier «est décidé, cette fois-ci, à ce que toute la lumière soit faite autour de cette affaire» et assure que «la Justice va aller jusqu’au bout». Cela entre, selon eux, dans la volonté exprimée du Président Wade «de mettre fin à la récréation pour en finir avec toutes ces histoires».
Sur la base d’un rapport accablant contre Farba Senghor, le chef de l’Etat avait pris la décision de limoger son ministre. D’ailleurs, sur les ondes d’une radio, Farba Senghor lui-même avait relaté les péripéties de sa convocation par la police dont il a, par ailleurs, récusé l’impartialité du rapport. Le désormais ex-ministre des Transports aériens avait également refusé de déférer à une convocation de la police estimant que, pour son cas, celle-ci devait respecter la procédure. Farba Senghor rapporte que le vendredi dernier, aux environs de 23 heures, des policiers sont venus à son domicile pour servir trois convocations à des gens de son entourage, avant de solliciter un entretien avec lui. Ils se sont vu opposer un refus catégorique, raconte M. Senghor, au motif que les policiers n’avaient pas le droit de s’introduire dans son domicile sans son autorisation. Toujours, selon Farba Senghor, il s’est enquis de la situation auprès du ministre de l’Intérieur qui l’a renvoyé auprès du ministre de la Justice, Garde des Sceaux, Me Madické Niang, en charge de l’affaire. L’ancien ministre des Transports aériens a toutefois affirmé être prêt à être entendu, à condition que la procédure soit respectée, lui qui estime que les faits qu’on lui reproche, sont intervenus alors qu’il était ministre. «C’est une procédure particulière qui est réservée à mon cas», a précisé l’ex-ministre. Le décret signé par le président de la République pourrait ouvrir des ennuis judiciaires pour Farba Senghor qui soutient être victime d’un «complot» venant de certaines sphères du gouvernement
Par Soro DIOP le quotidien
Certains de l’entourage du président de la République, Abdoulaye Wade, rapportent que ce dernier «est décidé, cette fois-ci, à ce que toute la lumière soit faite autour de cette affaire» et assure que «la Justice va aller jusqu’au bout». Cela entre, selon eux, dans la volonté exprimée du Président Wade «de mettre fin à la récréation pour en finir avec toutes ces histoires».
Sur la base d’un rapport accablant contre Farba Senghor, le chef de l’Etat avait pris la décision de limoger son ministre. D’ailleurs, sur les ondes d’une radio, Farba Senghor lui-même avait relaté les péripéties de sa convocation par la police dont il a, par ailleurs, récusé l’impartialité du rapport. Le désormais ex-ministre des Transports aériens avait également refusé de déférer à une convocation de la police estimant que, pour son cas, celle-ci devait respecter la procédure. Farba Senghor rapporte que le vendredi dernier, aux environs de 23 heures, des policiers sont venus à son domicile pour servir trois convocations à des gens de son entourage, avant de solliciter un entretien avec lui. Ils se sont vu opposer un refus catégorique, raconte M. Senghor, au motif que les policiers n’avaient pas le droit de s’introduire dans son domicile sans son autorisation. Toujours, selon Farba Senghor, il s’est enquis de la situation auprès du ministre de l’Intérieur qui l’a renvoyé auprès du ministre de la Justice, Garde des Sceaux, Me Madické Niang, en charge de l’affaire. L’ancien ministre des Transports aériens a toutefois affirmé être prêt à être entendu, à condition que la procédure soit respectée, lui qui estime que les faits qu’on lui reproche, sont intervenus alors qu’il était ministre. «C’est une procédure particulière qui est réservée à mon cas», a précisé l’ex-ministre. Le décret signé par le président de la République pourrait ouvrir des ennuis judiciaires pour Farba Senghor qui soutient être victime d’un «complot» venant de certaines sphères du gouvernement
Par Soro DIOP le quotidien