Silence, on ne communique pas sur la fièvre hémorragique de Crimée-Congo, découverts sur trois Mauritaniens à Dakar. « Les autorités et médecins mauritaniens continuent d’observer le silence autour du virus de la fièvre hémorragique de Crimée-Congo (FHCC) après que le laboratoire de virologie de l’institut Pasteur de Dakar a confirmé la présence du virus sur trois Mauritaniens (une fille, sa maman et un accompagnant) venus de la Mauritanie », s’insurge le journal en ligne Alakhbar, qui brandi un document officiel.
Il s’agit d’une lettre circulaire du ministre de la Santé, adressée aux médecin-chefs des régions, aux directeurs des établissements publics de santé et aux directeurs des établissements privés de santé. Dans le document daté du 16 juin, Eva Marie Coll Seck écrit : « nous avons eu à diagnostiquer en un mois, trois cas importés de fièvre virale hémorragique Crimée-Congo venant de la Mauritanie. Ces cas ont été pris en charge dans les hôpitaux Fann et de Dantec. Les rapports d’investigation ont mis en évidence des manquements dans la gestion des produits biologiques. Ainsi, je vous prie de rappeler au personnel de veiller au respect des procédures et des mesures de protection. Ainsi, tout cas suspect devra être immédiatement notifié au Centre des opérations d’urgence sanitaire ». Et le ministre de terminer en précisant qu’elle « attache du prix au respect de cette circulaire ».
Les Echos
Il s’agit d’une lettre circulaire du ministre de la Santé, adressée aux médecin-chefs des régions, aux directeurs des établissements publics de santé et aux directeurs des établissements privés de santé. Dans le document daté du 16 juin, Eva Marie Coll Seck écrit : « nous avons eu à diagnostiquer en un mois, trois cas importés de fièvre virale hémorragique Crimée-Congo venant de la Mauritanie. Ces cas ont été pris en charge dans les hôpitaux Fann et de Dantec. Les rapports d’investigation ont mis en évidence des manquements dans la gestion des produits biologiques. Ainsi, je vous prie de rappeler au personnel de veiller au respect des procédures et des mesures de protection. Ainsi, tout cas suspect devra être immédiatement notifié au Centre des opérations d’urgence sanitaire ». Et le ministre de terminer en précisant qu’elle « attache du prix au respect de cette circulaire ».
Les Echos